Everest...et "La zone de la mort"

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Messagede Xaneaze » Jeu 22 Oct 2015 10:15

J'ai tjs eu une fascination pour les pionniers, aventuriers (Shackleton, Chapman-Andrews...), ou les Hommes lambdas qui d'un coup se révèlent des surhommes. L'histoire des Hommes est jalonnée d'anecdotes ou d'exploits mettant en avant un homme qui à un instant T à su surmonter tous les obstacles et s'extraire de sa pauvre condition d'humain au péril de sa vie, au péril de tout...
J'ai lu le livre de Jon Krakauer "Tragédie à l'Everest".

"Tragédie à l'Everest" est un roman basé sur une histoire vraie qui revient sur une tragédie qui s'est déroulée en 1996 au sommet du mont Everest.
En 1996, 2 guides s'associent pour faire monter un groupe de touristes au sommet, la voie n'est pas encore vraiment ouverte aux néophytes de la chaîne du Népal mais la possibilité d'arriver au sommet peut ouvrir la voie à un nouveau type de commerce du sommet (une forme de tourisme de masse).

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La montée d'acclimation jusqu'au camp IV se fait sans aucun soucis, technique mais cela passe. Puis le grand jour arrive pour tenter sa chance au sommet.
Généralement le départ se fait très tôt le matin, autour de 3h/4h du matin car il y a un timing à respecter...pour être dans les clous, en gros, il faut être arrivé au sommet avant 12h, rester au maximum 30 minutes sur le toit du monde puis vite redescendre pour regagner le camp avant la tombée de la nuit, ceci est bien évidemment dans le meilleur des cas. Beaucoup d'alpinistes qui ne sont pas dans le timing, la plupart du temps, renoncent même à quelques mêtres du sommet après l'avoir tutoyé...c'est vous dire les conditions drastiques qui posent le décor...mais cela était sans aborder le problème crucial à cette altitude qui est la raréfaction de l'oxygène. Sans rentrer dans un calcul scientifique, il y a 3 fois moins d'oxygène dans les derniers cents mètres de l'ascension qu'au niveau de la mer. Clairement, l'homme n'est pas fait pour vivre ou même supporter ce fardeau...pourtant grâce à l'apport de bouteilles d'oxygène (on parle d'assistance ou sans assistance), de nombreuses personnes arrivent au bout. Réaliser un effort à cette altitude demande bcp d'oxygène (chose rare) donc un effort surhumain pour soulever chaque pas (sans parler du poids du matériel)

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Lorsqu'un groupe fait une ascension, au préalable, un sherpa et un guide sont montés pour placer les cordes afin de gagner du temps pour le groupe qui va passer quelques heures plus tard. Ce matin là, le Sherpa et le guide partent pour placer tout cela. Pendant ce temps là, quelques heures plus tard (autour de 5h/6h du matin) le groupe part avec les 2 guides.
L'ascension dans un premier temps se déroule sans encombre, cependant le groupe étant nombreux et l'amateurisme se faisant sentir, c'est très lent (rappelez vous du timing pour monter qu'il faut respecter).
A un moment, le groupe rattrape le sherpa et le guide censés avoir encordés au préalable la voie, le sherpa souffre du mal des montagnes et doit redescendre...la voie n'est donc pas préparée...les 2 guides font quand même le choix de monter, ils poseront les cordes eux-mêmes...(pensez tjs au timing...). Au fond du groupe, dans l'ascension, un client se sent mal et ralentit, un des guides décide alors de laisser partir le groupe en tête, ils continueront plus doucement, le client tenant absolument à grimper (voyez comment j ai utilisé le mot client ici et pas alpiniste). Finalement, l'équipe arrive à passer tant bien que mal le terrible "Hillary step" un mur de 12 m de haut et le "bottleneck" puis arrive au sommet vers 14h/15h (au lieu de 11h30/12h pour réussir), les clients restent plus de temps que prévu en haut en plus...quand le groupe entame sa descente, le client retardataire avec le guide arrive au sommet aussi...

Soudain, les conditions météorologiques changent brusquement...et là, la tragédie s'installe...la nuit tombe très vite, ainsi que la température, un orage, un tempête de neige fait baisser la température à -60°C. Le guide tente tant bien que mal de ramener les gens au camp mais la visibilité est quasi nulle et quasiment tout le monde se perd à quelques mètres des tentes...

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Pour ceux arrivés au camp, un kazakh du nom d'Anatoli Boukreev est alerté, il se repose car il a effectué dans la journée l'ascension sans assistance respiratoire, on peut donc imaginer l'état de fatigue du type...Prenant son courage à 2 mains...il se lève et un à un il va tenter de ramener le plus de survivants possibles dans la tempête de neige, le froid et l'effort que demande la zone de la mort...il laissera 2 personnes seulement, jugés impossible à descendre (comprendre en état avancé de la maladie de l'altitude). Une belle leçon de courage...

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Quand au guide qui accompagnait le retardataire qui fut le dernier à atteindre le sommet, le client disparu et le guide resta coincé en haut durant toute la nuit, il avait sur lui sa radio et appela sa femme jusqu'à mourir d'engelures (frostbite) et du manque d'oxygène ...
Beaucoup d'interprétations de la tragédie existe selon plusieurs points de vues.
Certains disent qu'il y avait une sorte de compétitions entre les guides.
D'autres pointent l'amateurisme du groupe.
Beaucoup de professionnels pointent du doigt qu'à partir du moment où la pose de corde n'avait pas été faite au préalable, l'expédition aurait du être annulé au vu du nombre de participants.
Certains en lien avec ce qui est au dessus, disent aussi que le timing serré n'ayant pas été respecté, ils auraient du rebrousser chemin...(on parle de porte, c est à dire un moment précis pour monter).
Un médecin a mis à jour que le manque d'oxygène altère la conscience et que du coup, on diffère voir on occulte certaines difficultés...
D'autres critiquent Anatoli qui aurait du (au préalable) accompagné le groupe, mais ayant fait le choix du "sans assistance" était trop fatigué pour aider les clients à descendre.
Une question éthique se pose aussi chez les alpinistes, celle de la performance au détriment de la solidarité. Beaucoup d'alpinistes sont laissés pour morts dans dernière montée car on ne ne veut pas perdre de temps dans son objectif, tant pis pour ceux qui échouent. Plus de 200 cadavres (bien conservés par le froid) servent aujourd'hui de repères pour l'ascension...le plus connu étant "green boots" qui gît mort depuis de nombreuses années, tout le monde l'entrejambe quasiment, il marque la dernière ascension vers le sommet...

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Compte tenu des efforts à fournir pour rester dans la zone de la mort, il est déjà difficile d'avancer, en plus avec du matériel...alors imaginer ramener un cadavre plus bas...certains tentent de faire des sépultures spartiates sur place mais la plupart restent tels quels...

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En tout cas, cela reste un monde qui me fascine, ces derniers endroits où l'homme se dépasse, tout est contre lui mais l'ivresse est plus forte...

Je vous invite à aller voir le film "Everest" actuellement au cinéma et le livre de Jon Krakauer.

Un très bon document aussi sur YT : https://www.youtube.com/watch?v=Xrtc8XD34iA

Bien évidemment, mon récit ne se veut pas d'une exactitude à toute épreuve, en revanche, j'espère qu'il vous donnera envie d'en savoir plus sur le sujet ;)


Évacuation d'un corps : http://www.dailymotion.com/video/xvn826 ... movie_news
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Messagede Xaneaze » Jeu 22 Oct 2015 13:18

MErci pour le passage Dark ;)
En effet, j ai lu le bouquin "seul sur Mars", je compte aller la semaine prochaine voir le film !!

Résumé à venir !!
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Messagede coincoin » Jeu 22 Oct 2015 16:17

:shock: :shock:
LES maccabés qui restent des années sur place...
terrible...

bien le topo
çà donne envie d'y aller... mais en rêve!!

à ces hauteurs, de combien de dénivellé en metre les gars arrivent à monter par jour? 300metres?
mon objectif? que les fabricants se depechent et que je puisse avoir toutes les winners du mans depuis 1923 à nos jours a se suivre dans mes vitrines!


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Messagede Dark » Jeu 22 Oct 2015 17:53

coincoin a écrit:
:shock: :shock:
LES maccabés qui restent des années sur place...
terrible...

bien le topo
çà donne envie d'y aller... mais en rêve!!

à ces hauteurs, de combien de dénivellé en metre les gars arrivent à monter par jour? 300metres?



les vrais heros pour moi sont les sherpas


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Messagede coincoin » Ven 23 Oct 2015 08:42

oui car eux, ils ne montent pas pour se vanter apres...
question con,mais on ne peut pas sauter en parachute à cette hauteur? (avec masque respiratoire vu que 8000m, mais il y a des gars qui sautent à cette altitude non?)
je veux dire
faire sauter des gars (qui du coup arrivent non fatigué sur place)
pour redescendre les pauvres maccabés?
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Messagede Xaneaze » Ven 23 Oct 2015 09:07

je suis pas spécialiste mais après le mal des hauteur n'arrive pas en une fraction de seconde, cela prend quelques instants, du coup, avec la vitesse de la chute, pas sûr qu'ils aient le temps de ressentir cela.
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Chris06 Hors ligne


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Messagede Chris06 » Ven 23 Oct 2015 09:17

Dans la même lignée, il y a qlqs tps j'ai vu un reportage sur les premières ascensions du Cervin sur Arté suivi d'un film.
Il faut des "premiers de cordée", cette symbolique est valable dans bcp de domaine de la société là où l'aventure, le progrès font avancer. Le déclencheur sont souvent les rêves, utopies, et grain de folies..

Super ce topic.
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Messagede ayrton83 » Ven 23 Oct 2015 13:03

super récit Xan ;) , très intéressant comme coin2 le fait de as trouver le moyen de redescendre les corps me fait halluciner :shock:
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cc928 Hors ligne


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Messagede cc928 » Ven 23 Oct 2015 13:26

ça doit faire un sacré effet cette "route" parsemée de corps... :(


Xaneaze Hors ligne


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Messagede Xaneaze » Ven 23 Oct 2015 13:47

Ben justement, il y a une vraie question d'éthique la dessous, car il est reproché aux alpinistes qui font l'Everest d'enjamber ces corps sans que cela leur pose de problème...
Quand on voit "Green boots", les gens passent à 50 cm de lui (on voit sur la photo la corde qui passe à coté de lui où les gens se sécurisent). J'avais lu un article comme quoi le souci était le fait que le corps soit gelé et donc du coup collé au sol...

Plusieurs éléments sont symptomatiques et semblent faire bouger les choses comme le cas de David Sharp.
Allez lire l'histoire de sa fin qui pose vraiment des questions sur l'attitude des alpinistes sur ce sommet :

https://www.youtube.com/watch?v=sklqc1MQU3I

source wiki :

"David Sharp est un alpiniste né le 15 février 1972 et décédé le 15 mai 2006 dans la grotte de Green Boots lors de l'ascension de l'Everest. Alors qu'il était en difficulté, il fut ignoré par une quarantaine d'autres grimpeurs qui ont choisi de poursuivre leur ascension.
Mort de David Sharp

David Sharp meurt de froid au cours d'une tentative d'ascension en solitaire le 16 mai 2006, après avoir été trouvé en hypothermie dans la grotte de Green Boots2.

Dans l'après-midi du 14 mai 2006, des alpinistes descendant vers le camp de base avancé le croisent qui progresse lentement dans son ascension des Marches. La nuit venue, une autre équipe se met en marche pour tenter d'attendre le sommet au lever du soleil ; peu avant 1 heure du matin, atteignant l'alcôve de Green Boots où ils savent retrouver le corps aux chaussures vertes, ils ont la surprise d'y voir un autre grimpeur. David Sharp y a probablement cherché abri dans un moment de faiblesse, mais sa condition apparaît déjà critique : assis à la droite de Green Boots et enserrant ses genoux, il ne porte aucun masque à oxygène et des cristaux de glace se sont formés sur ses cils.

Après avoir tenté de le réveiller en l'appelant, le guide Mark Woodward et son équipe décident de le laisser en l'état : l'homme paraît être dans le coma et ils ne croient plus pouvoir rien faire contre son hypothermie. Sharp est alors toujours attaché à la corde de guidage, aussi les alpinistes le contournent-ils pour continuer leur ascension. Une vingtaine de minutes plus tard, c'est au tour d'une expédition turque de l'apercevoir. Ils ont beau le presser de se relever et de se maintenir en mouvement, Sharp refuse d'un geste de la main2.

Une quarantaine d'autres alpinistes passent devant Green Boots entre le soir du 14 et le 15 mai. D'aucuns diront plus tard qu'ils ne l'ont pas vu, ou qu'ils l'ont pris pour Green Boots, le corps dont ils savaient qu'il se trouverait immanquablement à cet endroit2.

À 9 h 30, l'alpiniste Maxime Chaya et son sherpa Dorjee passent devant l'alcôve de Green Boots à leur descente ; Chaya est depuis quelques heures le premier Libanais à avoir jamais grimpé l'Everest. David Sharp est alors inconscient, pris de tremblements et de claquements de dents. Son nez, ses joues et ses lèvres ont noirci à mesure que les gelures progressent et ses doigts paraissent totalement gelés, de même ses jambes jusqu'aux genoux et ses bras jusqu'aux coudes. Depuis le passage des Turcs dans la nuit, il ne porte plus son bonnet ni des lunettes de protection. Quant à ses réserves d'oxygène, elles sont nulles : Chaya découvre dans son sac une bouteille désormais vide et tente de de faire respirer le Britannique avec ses réserves, mais sans succès. Il appelle alors à la radio le camp de base avancé, pour se voir répondre que l'état de Sharp est trop avancé pour qu'il soit possible de l'aider ; Chaya n'a de plus que 90 minutes d'oxygène pour redescendre, et manquerait d'aide pour parvenir à porter Sharp plus bas. Le Libanais reste au chevet du mourant pendant une heure, durant laquelle il est soutenu à la radio par des membres du camp de base. Il le quitte finalement après avoir récité une prière.

Plus tard, l'expédition turque redescend et passe de nouveau devant Green Boots ; eux-mêmes sont dans l'urgence car l'un des leurs souffre d'un état avancé de mal des montagnes. Les prochains à s'arrêter sont Eylem Elif Mavis et son sherpa, qui ne peuvent que constater l'état comateux de Sharp et tenter de relier l'une de leurs bouteilles d'oxygène à son régulateur, mais l'opération de fonctionne pas. À son tour, elle alerte le camp de base avancé et leur précise la localisation du corps.

À 11 h 45, le sherpa Phurba Tashi parvient à obtenir de Sharp une réponse, peut-être à cause de l'élévation de température en journée ou de l'oxygène qu'il a réussi à lui procurer : « Mon nom est David Sharp. Je fais partie d'Asana Trekking, et je veux seulement dormir. » L'équipe des sherpas le déplacent de quelques dizaines de centimètres, au soleil, puis le laissent après avoir constaté qu'il est incapable de rester debout malgré leur aide.

Le restant du 15 mai, les proches de Sharp qui l'ont vu s'élancer la veille s'inquiètent peu pour lui : il est réputé pour sa bonne adaptation à l'altitude et son expérience de l'Everest, dont il a déjà pénétré deux fois la zone de mort auparavant. L'alpiniste libanais qui l'avait veillé a également cru que le mourant croisé était russe, non britannique, aussi ne se lance-t-on pas à la recherche de Sharp tout de suite, alors que deux autres alpinistes ont déjà été portés disparus. Néanmoins, au matin du 16 mai, soit deux nuits après le départ de Sharp, le sherpa d'une équipe coréenne en descente rapporte à la radio que le « grimpeur aux bottes rouges » est désormais mort2.

L'accident fait grand bruit dans la communauté des alpinistes, les uns accusant les autres d'avoir ignoré les différents avertissements radios envoyés au camp de base avancé, ou d'avoir délibérément refusé de venir en aide au mourant pour mieux poursuivre l'ascension. Chaya blâme en partie Sharp, qui sous-estima les dangers d'une expédition en solitaire, en partant avec de trop faibles rations d'oxygène, tard dans la journée et sans radio2.

Mark Inglis, dans une interview le 26 mai 2006, déclare que plus de 40 alpinistes sont passés devant lui sans lui porter assistance. Dans le documentaire Dying For Everest3, il a été théorisé que sa situation de détresse a pu être ignorée par les grimpeurs qui le voyaient sans s'arrêter, parce qu'ils le confondaient avec Green Boots."
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Chris06 Hors ligne


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Messagede Chris06 » Ven 23 Oct 2015 14:09

Ca laisse un goût amer... :cry:
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Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Sam 24 Oct 2015 04:36

Chris06 a écrit:
Dans la même lignée, il y a qlqs tps j'ai vu un reportage sur les premières ascensions du Cervin sur Arté suivi d'un film.
Il faut des "premiers de cordée", cette symbolique est valable dans bcp de domaine de la société là où l'aventure, le progrès font avancer. Le déclencheur sont souvent les rêves, utopies, et grain de folies..

Super ce topic.

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Antoine Hors ligne


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Messagede Antoine » Sam 24 Oct 2015 13:57

En fait, à cette altitude quand vous êtes affaibli on ne peut plus rien faire....
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...


Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Sam 30 Jan 2016 21:10

revu Evrest en dvd ...toujours aussi fort


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Messagede Xaneaze » Sam 30 Jan 2016 21:36

faut que je l achete
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Messagede Antoine » Lun 1 Fév 2016 21:42

Pouvait pas collectionner les voitures comme tout le monde !
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...



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