Les-Bienveillantes-

Modérateurs: Xaneaze, Antoine

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Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Jeu 26 Jan 2012 11:49

Je lis en ce moment un livre qui dépasse l imagination
Un truc d une puissance narrative extraordinaire, c est un livre qui
(Page après page. pas loin de 1000) te plonge dans le chaos, une tourmente psychologique
Une sorte de cauchemar éveillé, mais cependant hypnotique et fascinant.




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Fils du romancier américain Robert Littell, Jonathan Littell, né en 1967, signe à coup sûr le plus traumatisant des romans de la rentrée littéraire 2006. « Les Bienveillantes » (chez Eschyle, des divinités du Mal) est un roman à proprement parler hallucinant, rédigé en français, qui prend à bras le corps un sujet terrifiant : la vie, l’œuvre et la conscience d’un SS ayant pleinement participé à la mise en œuvre du génocide perpétré sur les juifs. Pourquoi ? Chez Maximilien Aue, en suivant l’argument classique des nazis, par simple obéissance. Mais aussi par conviction. Celui qui dit « je » et qui nous parle à travers ses Mémoires est donc un bourreau, comme il en exista bien d’autres. Mais beaucoup plus que ça, Aue se distingue par sa grande complexité : il est un homme de goût, il est un homme torturé par un désir incestueux pour sa sœur, il est un homme d’action, engagés auprès des Einsatzgruppen SS, groupes de soldats chargés de liquider juifs et communistes sur le front de l’Est, il est un homme de réflexion…

Terrifiant par son aptitude à faire affleurer le venin de la réalité, « Les Bienveillantes » est une œuvre de tout premier plan. Un livre de damné.


http://lyonel.baum.pagesperso-orange.fr ... antes.html
Analyse du roman de Jonathan Littell

( les damnés de Luchino Visconti .. a voir egalement en film. ..(ps qui ne traite pas du livre )

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Va mon enfant mais gardes toi d y perdre ton âme

Car ce n est pas un livre au sens propre du terme.Mais une malédiction
Celle de la folie des hommes.

(C est trop tard Machiavel dit le prêtre confesses tes crimes avant de trépasser
Non mon père ce n est pas le moment de me faire un ennemi du diable)


Antoine Hors ligne


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Messagede Antoine » Jeu 26 Jan 2012 12:28

J'ai lu "Les Bienveillantes" qui reprend la symbolique "Des Perses" d'Eschyle. Je suis arrivé à sa fin difficilement car le texte est dur. Quant au film, et bien je sais ce qui me reste à voir pour être un cinéphile "complet". En tout cas bravo pour de telles œuvres.
Dernière édition par Antoine le Jeu 26 Jan 2012 13:45, édité 2 fois.
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...


Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Jeu 26 Jan 2012 12:53

Dur à lire ou à supporter

Le titre , euphémisme antiphrastique est ironique . Les Erinyes, ou Euménides ("les Bienveillantes "), sont des déesses de la mythologie grecque. L'Orestie (le cycle des Atrides) participe à la structure de l'histoire personnelle de Max Aue. Sans rien connaître des intentions de J. Littell et de sa référence aux Euménides, le lecteur peut s'interroger sur l'ironie du titre par rapport au contenu du livre qui concerne des hommes plus que malveillants.

Les chapitres portent le nom de danses allemandes de Bach ou de Rameau ( " Pour éviter Wagner " dixit J. Littell) . La suite de ces danses est une des structures du roman. La structure des chapitres en sections permet au lecteur de reprendre son souffle et de continuer la lecture. Dans la page des sections j'ai fait un tableau qui permet de se retrouver dans les deux éditions françaises.

Pour être un passionné d’histoire
Depuis ma plus tendre enfance
Et connaître particulièrement
Les 1 et 2 guerres mondiales
Qui n’est que la même tragédie en fin de compte
Ponctuée d’un (entre acte) entre deux guerres

Je trouve ce livre exceptionnel
Le récit nous transporte comme une machine à remonter le temps
Où personnages histoire et fiction en sont les guides malveillants
Et nous plongeons dans l’enfer bien mieux que n'importe quel autres livres d histoire
Ici on touche l’histoire jusqu'à la nausée


accro7 Hors ligne


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Messagede accro7 » Jeu 26 Jan 2012 13:43

En cours de commande.....
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Messagede Xaneaze » Jeu 26 Jan 2012 21:27

Antoine a écrit:
J'ai lu "Les Bienveillantes" qui reprend la symbolique "Des Perses" d'Eschyle. Je suis arrivé à sa fin difficilement car le texte est dur.


Pareil, bcp de mal pr le terminer, une vraie nausée tt le long
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx



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