FERRARI 750 Monza [1954-1955]
Posté: Lun 9 Fév 2015 22:52Dark a écrit:
Ferrari 750 Monza [1954-1955]
4 Cylindres en ligne
250 chevaux à 6000 t/m
3 Litres de cylindrée
2 soupapes / cylindres
Taux de compression : 8.6
Alésagex Course : 103x109 mm
2 Carbus Weber 58
Boite : 5 Rapports
Vitesse : 265 Km /h
1000m : 20 s
0 à 100 : 8 s
0 à 160 : 17 s
Longueur : 4.166 mm
Largeur : 1.651 mm
Hauteur : 1.054 mm
Empattement : 2.250 mm
Voies : 1.28 /1.28 mm
Poids : 760 Kg
Exemplaires : 29 unités
HISTOIRE DE LA 750 MONZA :
La Mondial 2 Litres était l’arme de Ferrari dans cette classe de cylindrée, mais l’usine aligna également des 4 Cylindres en 3 Litres, les 750 Monza, destinées à l’emporter au classement général toutes catégories.
Basée sur le même châssis tubulaire que la Mondial, les premiers modèles avaient une suspension avant à ressorts à lames transversales mais les modèles ultérieurs recevront des ressorts hélicoïdaux. La suspension arrière était du type De Dion et la boite à cinq rapports était une boite-pont, c'est-à-dire qu’elle était sur l’essieu arrière où elle partageait un carter commun avec le différentiel.
En 1953, Enzo Ferrari fit cadeau à son fils Alfredo (« Dino ») d’un vieux châssis 166 MM qui encombrait ses ateliers. Dino l’emmena aussitôt dans les ateliers de Scaglietti (le carrossier attitré de la firme de Maranello) pour le faire carrosser à son idée. Le résultat fut l’un des plus belle Ferrari de course, un chef-d’œuvre de sculpture automobile, où les courbes se fondaient dans une solution de continuité. Cette parfaite réussite laisse croire que Dino aurait pu succéder à Enzo comme Jean Bugatti à Ettore, avec un sens aussi aigu de l’esthétique que de la mécanique. Sa création fut appréciée à sa juste valeur et servirait de modèle à toute une génération de carrosserie Ferrari de course. Ce style est souvent identifié aux barquettes à moteur 4 Cylindres 750 Monza mais il fut également appliqué aux modèles 500 Mondial et plus tard, aux 6 Cylindres 118 LML et 121 LM
Le 4 Cylindres Lampredi des Monza, s’il n’avait pas la fabuleuse sonorité du V12, prouva qu’il avait le couple et la puissance qui lui permettait de rivaliser avec des voitures de plus forte cylindrée dans ses premières courses de la mi-1954. Ces succès encouragent Ferrari à envoyer deux Monza au Tourist Trophy qui compte pour le Championnat 54 à la place des plus puissantes mais plus délicates 375 MM. En terminant aux première et deuxième places, les Monza assurèrent à Ferrari le Championnat du monde des voitures de Sport. En 1955, les V12 ayant été provisoirement écartés, les 750 Monza secondent les 6 Cylindres 118 LM et 121 LM contre les Mercedes-Benz, Jaguar et Aston Martin.
Lorsque les 6 Cylindres se montrèrent incapables de contrer celles-ci, le 3 Litres des 750 Monza fut porté à 3.4 Litres et 280 chevaux. Installé dans le châssis de la Monza accouplé à une boite 4 vitesses, la voiture fut prénommée 857 S. La carrosserie subit quelques retouches qui embellirent les formes générales de la Monza. Ces voitures assurèrent la saison 55 comme voitures d’usine, mais ne furent pas en mesure de rapporter le titre mondial à Ferrari face aux Mercedes bien que plusieurs d’entre elles aient connu le succès aux mains de pilotes privés.
4 Cylindres en ligne
250 chevaux à 6000 t/m
3 Litres de cylindrée
2 soupapes / cylindres
Taux de compression : 8.6
Alésagex Course : 103x109 mm
2 Carbus Weber 58
Boite : 5 Rapports
Vitesse : 265 Km /h
1000m : 20 s
0 à 100 : 8 s
0 à 160 : 17 s
Longueur : 4.166 mm
Largeur : 1.651 mm
Hauteur : 1.054 mm
Empattement : 2.250 mm
Voies : 1.28 /1.28 mm
Poids : 760 Kg
Exemplaires : 29 unités
HISTOIRE DE LA 750 MONZA :
La Mondial 2 Litres était l’arme de Ferrari dans cette classe de cylindrée, mais l’usine aligna également des 4 Cylindres en 3 Litres, les 750 Monza, destinées à l’emporter au classement général toutes catégories.
Basée sur le même châssis tubulaire que la Mondial, les premiers modèles avaient une suspension avant à ressorts à lames transversales mais les modèles ultérieurs recevront des ressorts hélicoïdaux. La suspension arrière était du type De Dion et la boite à cinq rapports était une boite-pont, c'est-à-dire qu’elle était sur l’essieu arrière où elle partageait un carter commun avec le différentiel.
En 1953, Enzo Ferrari fit cadeau à son fils Alfredo (« Dino ») d’un vieux châssis 166 MM qui encombrait ses ateliers. Dino l’emmena aussitôt dans les ateliers de Scaglietti (le carrossier attitré de la firme de Maranello) pour le faire carrosser à son idée. Le résultat fut l’un des plus belle Ferrari de course, un chef-d’œuvre de sculpture automobile, où les courbes se fondaient dans une solution de continuité. Cette parfaite réussite laisse croire que Dino aurait pu succéder à Enzo comme Jean Bugatti à Ettore, avec un sens aussi aigu de l’esthétique que de la mécanique. Sa création fut appréciée à sa juste valeur et servirait de modèle à toute une génération de carrosserie Ferrari de course. Ce style est souvent identifié aux barquettes à moteur 4 Cylindres 750 Monza mais il fut également appliqué aux modèles 500 Mondial et plus tard, aux 6 Cylindres 118 LML et 121 LM
Le 4 Cylindres Lampredi des Monza, s’il n’avait pas la fabuleuse sonorité du V12, prouva qu’il avait le couple et la puissance qui lui permettait de rivaliser avec des voitures de plus forte cylindrée dans ses premières courses de la mi-1954. Ces succès encouragent Ferrari à envoyer deux Monza au Tourist Trophy qui compte pour le Championnat 54 à la place des plus puissantes mais plus délicates 375 MM. En terminant aux première et deuxième places, les Monza assurèrent à Ferrari le Championnat du monde des voitures de Sport. En 1955, les V12 ayant été provisoirement écartés, les 750 Monza secondent les 6 Cylindres 118 LM et 121 LM contre les Mercedes-Benz, Jaguar et Aston Martin.
Lorsque les 6 Cylindres se montrèrent incapables de contrer celles-ci, le 3 Litres des 750 Monza fut porté à 3.4 Litres et 280 chevaux. Installé dans le châssis de la Monza accouplé à une boite 4 vitesses, la voiture fut prénommée 857 S. La carrosserie subit quelques retouches qui embellirent les formes générales de la Monza. Ces voitures assurèrent la saison 55 comme voitures d’usine, mais ne furent pas en mesure de rapporter le titre mondial à Ferrari face aux Mercedes bien que plusieurs d’entre elles aient connu le succès aux mains de pilotes privés.
arf