Les Mondes de Ralph

Modérateurs: Xaneaze, Antoine

Les Mondes de Ralph
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Messagede Volonté 5.9 » Sam 11 Mai 2013 12:38

Vu dernièrement.

Les Mondes de Ralph (Wreck-It Ralph) est un film d'animation de Rich Moore produit par les studios Disney, sorti le 2 novembre 2012 aux États-Unis et au Canada. Une suite est prévue avec l'intégration de Mario dans le prochain volet.

Ralph est le méchant du jeu vidéo d'arcade Fix-It Félix !, et depuis 30 ans, à chaque partie, il détruit le même immeuble et menace ses habitants avant que Félix n'apparaisse et répare le bâtiment avec son marteau magique. Mais avec toutes ces années et le manque de considération des autres personnages du jeu, Ralph en a assez ! Après avoir participé à une réunion des "Méchants anonymes" (version dérivée des Alcooliques anonymes), le gentil méchant décide de se mettre en quête d'une médaille de héros pour passer du bon côté de la barrière.

Pour cela, il part dans un autre jeu d'arcade, caché sous l'uniforme de combat d'un soldat. Il parvient à obtenir la médaille convoitée, mais se retrouve dans un jet qu'il ne parvient pas à contrôler, ce qui l'emmène dans un troisième jeu, un jeu de course appelé Sugar Rush. Son jet s'y écrase, la créature monstrueuse qui l'avait attaqué disparait dans une mare sirupeuse, et Ralph fait la connaissance d'une petite fille, surnommée "l'anomalie", Vanellope von Schweetz. Il va progressivement s'apercevoir que cette fillette rejetée par les autres personnages de son jeu et lui ont des choses en commun.

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Prouesses graphiques et avalanches de gags

Cependant, nul besoin d'être un spécialiste du genre pour apprécier ce long-métrage plein de prouesses graphiques et fourmillant de gags. Mieux, le film a une valeur quasi documentaire. En mélangeant les vrais héros comme Sonic ou Mario et en réinventant des univers cultes, il explore toute l'histoire du jeu vidéo. Car chaque tableau dans lequel évolue Ralph s'inspire d'un jeu ayant marqué le genre dans les années 1980, 1990, ou 2000. Ainsi, « les Mondes de Ralph » réussissent une prouesse : s'adresser à au moins quatre générations de joueurs et parvenir au spectacle familial total.

Le Parisien

Des personnages de jeux vidéo qui mènent une vie autonome dès qu'on arrête de jouer avec eux : l'idée des Mondes de Ralph, nouvelle production Disney, est une déclinaison de celle de Toy Story, premier grand succès des studios Pixar, réalisé en 1995 par John Lasseter. Nul hasard à cela : depuis 2006 (date du rachat de Pixar par Disney), le directeur artistique de Disney s'appelle John Lasseter.

Mais que l'on se rassure, ce nouveau film n'est pas un ersatz de l'ancien. Au-delà de l'emprunt de départ, il propose un univers autonome, tout à fait neuf dans le paysage du cinéma d'animation (et qui plus est dans celui de Disney) et très réjouissant, tant sur le plan narratif qu'esthétique.

L'univers, c'est celui des jeux d'arcades, ces jeux vidéo payants, insérés dans de grandes bornes, que l'on trouvait au cours des années 1980 et 1990 dans presque tous les bars et les galeries commerciales. Esthétiquement, il se traduit par un graphisme original séduisant, tout en couleurs primaires et en gros pixels. A quelques plans près, le film se déroule derrière les écrans des jeux, dans ce monde ignoré des humains où les personnages partagent leur temps entre leur travail – l'exécution des commandes des joueurs – et leur temps libre.

Il est centré sur Ralph, un "méchant" dont la fonction consiste à démolir un immeuble de ses gros poings. Après quoi un petit maçon sympathique répare tous les dégâts et reçoit en retour les félicitations des habitants de l'immeuble. Ralph a un problème : son travail de méchant lui pourrit la vie. Alors que tous les personnages de son jeu se voient en dehors des heures de travail, font la fête, s'amusent, lui reste seul, malaimé, sans rien à faire de son temps libre que dormir dans le lit qu'il s'est bricolé à même la décharge de briques. Il cherche une reconversion.

Ralph veut des médailles, de la reconnaissance. Il veut être invité aux anniversaires. Construit comme une odyssée, le film suit sa quête, depuis une réunion de méchants anonymes où il expose son mal-être à ses homologues (un zombie, un démon, un petit fantôme mangeur de chewing-gum, tout droit sorti de chez Pacman...), jusqu'à une série d'incursions qu'il fait dans d'autres jeux d'arcades dans l'espoir de dégotter une médaille, et avec elle, espère-t-il, une vie meilleure.

Après une visite dans un jeu de guerre spatial brutal, mené par une gradée imposante au parler viril (calquée sur la voix et la plastique de l'actrice américaine Jane Lynch), il atterrit dans un décor façon Charlie et la chocolaterie où il se prend d'affection pour une "anomalie", une adorable petite paria porteuse d'un bug.

Rythmé, trépidant, drôle, en phase avec son époque tout en exploitant à fond la nostalgie des eighties, le film saute d'un jeu à l'autre en changeant chaque fois de rythme, de décors, de couleurs, de personnages... Il trouve son ton dans ces hiatus et dans son unité esthétique pixellisée. A mesure que les personnages s'égarent dans d'autres jeux que ceux auxquels ils sont rattachés, qu'ils se courent après, qu'ils se retrouvent, les univers s'hybrident dans une grande célébration de ce monde low-tech englouti.

Car les incartades de Ralph produisent des dysfonctionnements en cascade, et chaque fois que depuis l'intérieur des jeux l'on voit s'approcher de l'écran, pour lui apposer l'étiquette "hors service", la main du gérant de la galerie marchande, un petit frisson se fait sentir. Wall-E n'est pas loin. Et Toy Story non plus, au fond. Comme dans ces chefs d'œuvres de l'ex-rebelle Pixar, la nostalgie de surface cache une mélancolie plus profonde, qui donne au film un supplément d'âme et fait naître une véritable émotion.

Isabelle Regnier "Le monde"


Xaneaze Hors ligne


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Messagede Xaneaze » Sam 11 Mai 2013 12:56

Greg, tu vas pas faire ton Turbo ??
J ai bien aimé ce dessin animé, je l'ai vu la semaine dernière ;)

Bourré de références jeux videos réelles
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx


Volonté 5.9 Hors ligne


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Messagede Volonté 5.9 » Sam 11 Mai 2013 13:00

J'srais plutôt Ralph...


Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Sam 11 Mai 2013 13:17

Qui eu cru que Greg était amateur de film d'animation

En tout cas je vais le vomir en famille aussi celui la

Merci gregounet ;)


Volonté 5.9 Hors ligne


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Messagede Volonté 5.9 » Sam 11 Mai 2013 14:06

J'ai des goût très très éclectiques en cinéma comme en musique. Y'a qu'en voiture et en Amour que je suis très sélectif pour ne pas dire Exclusif


Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Sam 11 Mai 2013 16:38

Volonté 5.9 a écrit:
J'ai des goût très très éclectiques en cinéma comme en musique. Y'a qu'en voiture et en Amour que je suis très sélectif pour ne pas dire Exclusif



Ha l' éclectisme , j'adore ,j'en ai beaucoup fait au college

j 'aitais tres fort en course de fond :mrgreen:



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