MASERATI 151 : LE MONSTRE DU MANS
Posté: Jeu 10 Nov 2016 18:52
MASERATI 151 : LE MONSTRE DU MANS
https://www.youtube.com/watch?v=WDOx7RAyKLc
DE 1962 À 1965, MASERATI FRANCE ET SON BOUILLANT PATRON, JOHN SIMONE, VONT TENTER DE REMPORTER LES 24 HEURES DU MANS AVEC UNE MASERATI DEVENUE MYTHIQUE :
LA 151. SURNOM : « LE MONSTRE ».
En 1957, Maserati se bat roues dans roues avec son éternel rival, Ferrari, en championnat du monde des Marques.
Son arme :
la monstrueuse barquette 450S. Fangio, Behra, Moss et Schell qui, entre autres, se partagent les volants des voitures d’usine,
ont la victoire au bout des gants.
L’auto est tellement démesurée, brutale, ravageuse, que Fangio –guère impressionnable pourtant- l’a surnommée « Le Bazooka » !
Dès l’été 1956 lors de premiers essais privés, le jeune Stirling Moss a deviné l’énorme potentiel du groupe motopropulseur de la 450S,
un extraordinaire V8 de 4,5 litres de cylindrée, qui propulse la barquette à plus de 300 km/h.
Et dans sa tête a germé une idée à laquelle il finit par rallier les ingénieurs de Maserati :
développer une voiture fermée pour les 24 Heurs du Mans. Le feu vert obtenu des Italiens,
Moss s’atèle au projet avec l’ingénieur britannique aéronautique Frank Costin.
Le coupé Maserati Costin 450S, dont la carrosserie a été exécutée par Zagato, est bien au départ des 24 Heures le 22 juin 1957.
Stirling Moss en partage le volant avec Harry Schell.
La presse française a surnommé le coupé Maserati Costin « Le Monstre ».
Autant pour son allure peu élégante qu’en raison du bruit assourdissant de son moteur en échappements libres.
À la deuxième heure de course, Moss roule en tête de la course derrière la barquette 450S de Jean Behra et André Simon.
Hélas, au 32e tour, la rupture d’un joint de transmission contraint le coupé à l’abandon
-la 450S avait abandonné quelques minutes plus tôt au 28e tour (le coupé fut remisé à l’usine, puis vendu à un client américain converti en voiture de route).
La fin de saison 1957 ne console pas Moss qui, avec ses camarades, voit le titre mondial des Marques lui échapper pour cinq petits points face à Ferrari.
C’est la fin du premier âge d’or des barquettes Maserati. Mais le monstre, lui, n’est qu’endormi. Un sommeil de cinq ans…
LE MONSTRE SE RÉVEILLE APRÈS CINQ ANS DE SOMMEIL
Quand, pour la saison 1962, la Commission Sportive Internationale crée la catégorie « Prototype »,
Maserati n’a pas oublié les bénéfices aérodynamiques qu’il avait tirés du coupé Costin. Son ingénieur en chef, Giulio Alfieri,
qui a par ailleurs développé les nouvelles barquettes Tipo 60 et 61 « Birdcage » à partir de 1959,
ressort des tiroirs l’idée de Moss. Il y est encouragé par les clients privés, en particulier par l’américain Briggs Cunningham.
Alfieri repart des solutions châssis et liaison au sol qu’il développe pour les barquettes,
mais à la place des quatre cylindre 2 litres, 2,9 litres ou du V12 3 litres de la 250F de Formule 1, lui adapte le V8 de la 450S.
La cylindrée du bloc a été réduite à 3944 cm3 pour que la voiture satisfasse aux exigences de la réglementation de la nouvelle catégorie
« Prototype » de moins de 4 litres de cylindrée.
Il recouvre ensuite le tout d’une carrosserie dont il affine l’aérodynamique dans la soufflerie de l’université de Milan.
La voiture est impressionnante avec son profil très plat d’où émergent les passages de roues et ses minuscules portes
qui s’ouvrent en basculant (et que les mécaniciens enlèvent pour plus de facilité d’intervention).
Sans parler du V8 qui, comme cinq ans auparavant, lâche sa monstrueuse musique à chaque accélération.
Trois voitures sont ainsi créées, châssis n°151.002, 151.004 et 151.006.
Deux sont confiées à Briggs Cunningham.... une à Maserati France.
Briggs en voulait une de plus mais Maserati, pour qui le sport n’est plus une priorité, n’a pas eu le temps de la construire.
Les trois voitures livrées portent de jolies couleurs : rouge à bande bleu-blanc-rouge pour la voiture de Maserati France
(n°4, Maurice Trintignant / Lucien Bianchi), blanc à bandes bleues pour les Américaines
(n°2 Bruce McLaren / Walt Hansgen, n°3 William Kimberley / Dick Thompson).
De belles peintures, mais un « état d’impréparation avancé » pour reprendre le bon mot du pilote français Maurice Trintignant !
Si la performance pure est en effet bien là, l’absence d’essais préparatoires se fait cruellement sentir.
Le comportement de la voiture est, sinon… monstrueux, du moins très difficile et sa fiabilité se révèle aléatoire.
Dès le départ de cette édition 1962 les 151, que tout le monde n’appelle plus que les « Mostro » (les monstres, en italien), roulent dans le peloton de tête.
Elles disparaissent hélas peu à peu du classement. Au 63e tour, la n°3 est victime d’un accident.
Au 152e tour, la n°4 casse sa suspension. Enfin, peu avant la mi-course (178e tour), le moteur de la n°2 lâche.
Échaudée par cette expérience, l’écurie américaine va envoyer ses 151 aux Etats-Unis
où elles resteront disputer les épreuves américaines –avec les mêmes problèmes récurrents
(Briggs Cunningham reviendra au Mans les années suivantes, mais pour faire courir des Type E et des Cobra).
LA MASERATI 151 DU COLONEL JOHN SIMONE
John Simone, l’importateur français, décide lui de développer l’auto.
Il harcèle Maserati pour obtenir un nouveau moteur et une nouvelle carrosserie en vue des 24 Heures 1963.
Maserati ne peut pas refuser les Nouveaux Francs à ce client acharné. Sur le même châssis 151.002,
Alfieri dessine une nouvelle carrosserie (baptisée 151/1) et un V8, cette fois alésé à 5 litres, y est installé.
Au banc d’essais, il a poussé l’aiguille des compteurs au-delà de 400 chevaux.
Le volant du nouveau monstre est confié à André Simon et à l’Américain Lloyd « Lucky » Casner.
Cette fois, la voiture est prête en avance.
Aux essais préliminaires du 17 avril 1963, Simon et Casner décrochent le quatrième meilleur temps.
Aux essais officiels, ils sont sixième.
En vitesse de pointe, ils atteignent300 km/h.
Tous les espoirs sont permis ! Mais le 16 juin, en début de soirée (40e tour de course), la boîte de vitesse de la n°2 rend l’âme.
Trop de couple, trop de puissance.
Simone, dit « Le Colonel » (il avait été officier de renseignement lors de la seconde guerre mondiale) ne se décourage pas.
Il croit au potentiel de l’auto. Il inscrit Simon aux 12 Heures de Reims.
Celui-ci abandonne cependant à la suite d’un accident.
Bianchi reprend le volant au Trophée d’Auvergne à Clermont Ferrand.
Premier succès :
le Belge y remporte sa catégorie (8e au classement général) ! À Brands Hatch, il termine 3e de sa classe et 12e au général.
Le Colonel persévère et, pour la saison 1964, renvoie la 151/1 à l’usine pour des améliorations aérodynamiques.
Elle en ressort avec un châssis allongé (l’empattement passe de 2300 mm à 2400 mm),
un berceau avant permettant d’implanter le groupe motopropulseur plus bas, un moteur plus puissant, une nouvelle carrosserie et l’appellation 151/3.
Le « Monstre », « Il Mostro », fait encore plus de bruit qu’avant avec ses échappements longs dépourvus de chicane !
Pour les 24 Heures 1964, Simone confie la voiture à Maurice Trintignant et André Simon.
Aux essais qualificatifs, ils décrochent le quatrième temps, derrière les trois Ferrari d’usine. Dès le début de la course,
les deux Français mènent la 151/3 à un rythme d’enfer. Dans la ligne droite des Hunaudières,
« Il Mostro » est chronométré à 307,8 km/h, vitesse la plus élevée de l’édition 1964 !
Mais dans la 9e heure, l’équipage doit renoncer en raison de problèmes électriques.
Nouvel échec pour la même raison aux 12 Heures de Reims, idem aux 1000 km de Montlhéry.
1965 : LE RÊVE SE BRISE
Pour préparer la saison 1965, 151/3 repart à Modena chez Maserati.
Lors d’une séance d’essais, André Simon sort violemment de la piste.
Mais rien ne refroidit la détermination du Colonel qui obtient un nouveau moteur (cylindrée 5046 cm3) et des améliorations aérodynamiques.
La nouvelle voiture, toujours construite sur le châssis 151.002 mais référence de carrosserie 151/4,
se présente aux essais préliminaires du Mans le 10 avril 1965 avec de grosses ambitions.
Lucky Casner est au volant. Sans que l’on sache pourquoi, à l’approche de Mulsanne, la Maserati sort de la piste.
C’est un corps sans vie que les secours vont extraire de la voiture totalement détruite.
Seul pourra être récupéré le V8 qui sera installé pour les 24 heures du Mans 1965 (moins de deux mois plus tard),
dans le châssis d’une barquette spécialement construite pour l’occasion, la Tipo 65 (abandon dans le 4e tour).
Ce drame de l’accident de Casner a marqué la fin de l’histoire de la Maserati 151.
Il ne subsiste aujourd’hui du « Mostro » qu’un seul des trois châssis construits :
l’un des deux acquis par Briggs Cunningham, le 151.006. L’autre, le 151.004,
équipé d’un V8 Ford de 7 litres en lieu et place du V8 Maserati,
avait été détruit par Marvin Panch lors des essais des 250 Miles de Daytona en février 1963
(la voiture avait brûlé à la suite d’un accident).
Quant à l’aventure de Maserati France et à la pugnacité du Colonel John Simone
(disparu en 1967 dans un accident de la circulation), il n’en subsiste que la carrosserie 151/1 de 1963, récemment retrouvée.
C’est bien peu pour une voiture qui porta tant d’espoirs et de rêves quatre saisons durant…
sur cette vdeo on est a bord ...la musique est magique ...elle double meme ma Breadvan N16 ....l’isolante
https://www.youtube.com/watch?v=KssO1bX8Gwk
https://www.youtube.com/watch?v=WDOx7RAyKLc
la maquette 1/18.....
le shoot ...avec mon portable...parce que mon matériel habituel est a la cave avec ma collection
pour travaux ...désole pour la mauvaise qualité
https://www.youtube.com/watch?v=WDOx7RAyKLc
DE 1962 À 1965, MASERATI FRANCE ET SON BOUILLANT PATRON, JOHN SIMONE, VONT TENTER DE REMPORTER LES 24 HEURES DU MANS AVEC UNE MASERATI DEVENUE MYTHIQUE :
LA 151. SURNOM : « LE MONSTRE ».
En 1957, Maserati se bat roues dans roues avec son éternel rival, Ferrari, en championnat du monde des Marques.
Son arme :
la monstrueuse barquette 450S. Fangio, Behra, Moss et Schell qui, entre autres, se partagent les volants des voitures d’usine,
ont la victoire au bout des gants.
L’auto est tellement démesurée, brutale, ravageuse, que Fangio –guère impressionnable pourtant- l’a surnommée « Le Bazooka » !
Dès l’été 1956 lors de premiers essais privés, le jeune Stirling Moss a deviné l’énorme potentiel du groupe motopropulseur de la 450S,
un extraordinaire V8 de 4,5 litres de cylindrée, qui propulse la barquette à plus de 300 km/h.
Et dans sa tête a germé une idée à laquelle il finit par rallier les ingénieurs de Maserati :
développer une voiture fermée pour les 24 Heurs du Mans. Le feu vert obtenu des Italiens,
Moss s’atèle au projet avec l’ingénieur britannique aéronautique Frank Costin.
Le coupé Maserati Costin 450S, dont la carrosserie a été exécutée par Zagato, est bien au départ des 24 Heures le 22 juin 1957.
Stirling Moss en partage le volant avec Harry Schell.
La presse française a surnommé le coupé Maserati Costin « Le Monstre ».
Autant pour son allure peu élégante qu’en raison du bruit assourdissant de son moteur en échappements libres.
À la deuxième heure de course, Moss roule en tête de la course derrière la barquette 450S de Jean Behra et André Simon.
Hélas, au 32e tour, la rupture d’un joint de transmission contraint le coupé à l’abandon
-la 450S avait abandonné quelques minutes plus tôt au 28e tour (le coupé fut remisé à l’usine, puis vendu à un client américain converti en voiture de route).
La fin de saison 1957 ne console pas Moss qui, avec ses camarades, voit le titre mondial des Marques lui échapper pour cinq petits points face à Ferrari.
C’est la fin du premier âge d’or des barquettes Maserati. Mais le monstre, lui, n’est qu’endormi. Un sommeil de cinq ans…
LE MONSTRE SE RÉVEILLE APRÈS CINQ ANS DE SOMMEIL
Quand, pour la saison 1962, la Commission Sportive Internationale crée la catégorie « Prototype »,
Maserati n’a pas oublié les bénéfices aérodynamiques qu’il avait tirés du coupé Costin. Son ingénieur en chef, Giulio Alfieri,
qui a par ailleurs développé les nouvelles barquettes Tipo 60 et 61 « Birdcage » à partir de 1959,
ressort des tiroirs l’idée de Moss. Il y est encouragé par les clients privés, en particulier par l’américain Briggs Cunningham.
Alfieri repart des solutions châssis et liaison au sol qu’il développe pour les barquettes,
mais à la place des quatre cylindre 2 litres, 2,9 litres ou du V12 3 litres de la 250F de Formule 1, lui adapte le V8 de la 450S.
La cylindrée du bloc a été réduite à 3944 cm3 pour que la voiture satisfasse aux exigences de la réglementation de la nouvelle catégorie
« Prototype » de moins de 4 litres de cylindrée.
Il recouvre ensuite le tout d’une carrosserie dont il affine l’aérodynamique dans la soufflerie de l’université de Milan.
La voiture est impressionnante avec son profil très plat d’où émergent les passages de roues et ses minuscules portes
qui s’ouvrent en basculant (et que les mécaniciens enlèvent pour plus de facilité d’intervention).
Sans parler du V8 qui, comme cinq ans auparavant, lâche sa monstrueuse musique à chaque accélération.
Trois voitures sont ainsi créées, châssis n°151.002, 151.004 et 151.006.
Deux sont confiées à Briggs Cunningham.... une à Maserati France.
Briggs en voulait une de plus mais Maserati, pour qui le sport n’est plus une priorité, n’a pas eu le temps de la construire.
Les trois voitures livrées portent de jolies couleurs : rouge à bande bleu-blanc-rouge pour la voiture de Maserati France
(n°4, Maurice Trintignant / Lucien Bianchi), blanc à bandes bleues pour les Américaines
(n°2 Bruce McLaren / Walt Hansgen, n°3 William Kimberley / Dick Thompson).
De belles peintures, mais un « état d’impréparation avancé » pour reprendre le bon mot du pilote français Maurice Trintignant !
Si la performance pure est en effet bien là, l’absence d’essais préparatoires se fait cruellement sentir.
Le comportement de la voiture est, sinon… monstrueux, du moins très difficile et sa fiabilité se révèle aléatoire.
Dès le départ de cette édition 1962 les 151, que tout le monde n’appelle plus que les « Mostro » (les monstres, en italien), roulent dans le peloton de tête.
Elles disparaissent hélas peu à peu du classement. Au 63e tour, la n°3 est victime d’un accident.
Au 152e tour, la n°4 casse sa suspension. Enfin, peu avant la mi-course (178e tour), le moteur de la n°2 lâche.
Échaudée par cette expérience, l’écurie américaine va envoyer ses 151 aux Etats-Unis
où elles resteront disputer les épreuves américaines –avec les mêmes problèmes récurrents
(Briggs Cunningham reviendra au Mans les années suivantes, mais pour faire courir des Type E et des Cobra).
LA MASERATI 151 DU COLONEL JOHN SIMONE
John Simone, l’importateur français, décide lui de développer l’auto.
Il harcèle Maserati pour obtenir un nouveau moteur et une nouvelle carrosserie en vue des 24 Heures 1963.
Maserati ne peut pas refuser les Nouveaux Francs à ce client acharné. Sur le même châssis 151.002,
Alfieri dessine une nouvelle carrosserie (baptisée 151/1) et un V8, cette fois alésé à 5 litres, y est installé.
Au banc d’essais, il a poussé l’aiguille des compteurs au-delà de 400 chevaux.
Le volant du nouveau monstre est confié à André Simon et à l’Américain Lloyd « Lucky » Casner.
Cette fois, la voiture est prête en avance.
Aux essais préliminaires du 17 avril 1963, Simon et Casner décrochent le quatrième meilleur temps.
Aux essais officiels, ils sont sixième.
En vitesse de pointe, ils atteignent300 km/h.
Tous les espoirs sont permis ! Mais le 16 juin, en début de soirée (40e tour de course), la boîte de vitesse de la n°2 rend l’âme.
Trop de couple, trop de puissance.
Simone, dit « Le Colonel » (il avait été officier de renseignement lors de la seconde guerre mondiale) ne se décourage pas.
Il croit au potentiel de l’auto. Il inscrit Simon aux 12 Heures de Reims.
Celui-ci abandonne cependant à la suite d’un accident.
Bianchi reprend le volant au Trophée d’Auvergne à Clermont Ferrand.
Premier succès :
le Belge y remporte sa catégorie (8e au classement général) ! À Brands Hatch, il termine 3e de sa classe et 12e au général.
Le Colonel persévère et, pour la saison 1964, renvoie la 151/1 à l’usine pour des améliorations aérodynamiques.
Elle en ressort avec un châssis allongé (l’empattement passe de 2300 mm à 2400 mm),
un berceau avant permettant d’implanter le groupe motopropulseur plus bas, un moteur plus puissant, une nouvelle carrosserie et l’appellation 151/3.
Le « Monstre », « Il Mostro », fait encore plus de bruit qu’avant avec ses échappements longs dépourvus de chicane !
Pour les 24 Heures 1964, Simone confie la voiture à Maurice Trintignant et André Simon.
Aux essais qualificatifs, ils décrochent le quatrième temps, derrière les trois Ferrari d’usine. Dès le début de la course,
les deux Français mènent la 151/3 à un rythme d’enfer. Dans la ligne droite des Hunaudières,
« Il Mostro » est chronométré à 307,8 km/h, vitesse la plus élevée de l’édition 1964 !
Mais dans la 9e heure, l’équipage doit renoncer en raison de problèmes électriques.
Nouvel échec pour la même raison aux 12 Heures de Reims, idem aux 1000 km de Montlhéry.
1965 : LE RÊVE SE BRISE
Pour préparer la saison 1965, 151/3 repart à Modena chez Maserati.
Lors d’une séance d’essais, André Simon sort violemment de la piste.
Mais rien ne refroidit la détermination du Colonel qui obtient un nouveau moteur (cylindrée 5046 cm3) et des améliorations aérodynamiques.
La nouvelle voiture, toujours construite sur le châssis 151.002 mais référence de carrosserie 151/4,
se présente aux essais préliminaires du Mans le 10 avril 1965 avec de grosses ambitions.
Lucky Casner est au volant. Sans que l’on sache pourquoi, à l’approche de Mulsanne, la Maserati sort de la piste.
C’est un corps sans vie que les secours vont extraire de la voiture totalement détruite.
Seul pourra être récupéré le V8 qui sera installé pour les 24 heures du Mans 1965 (moins de deux mois plus tard),
dans le châssis d’une barquette spécialement construite pour l’occasion, la Tipo 65 (abandon dans le 4e tour).
Ce drame de l’accident de Casner a marqué la fin de l’histoire de la Maserati 151.
Il ne subsiste aujourd’hui du « Mostro » qu’un seul des trois châssis construits :
l’un des deux acquis par Briggs Cunningham, le 151.006. L’autre, le 151.004,
équipé d’un V8 Ford de 7 litres en lieu et place du V8 Maserati,
avait été détruit par Marvin Panch lors des essais des 250 Miles de Daytona en février 1963
(la voiture avait brûlé à la suite d’un accident).
Quant à l’aventure de Maserati France et à la pugnacité du Colonel John Simone
(disparu en 1967 dans un accident de la circulation), il n’en subsiste que la carrosserie 151/1 de 1963, récemment retrouvée.
C’est bien peu pour une voiture qui porta tant d’espoirs et de rêves quatre saisons durant…
sur cette vdeo on est a bord ...la musique est magique ...elle double meme ma Breadvan N16 ....l’isolante
https://www.youtube.com/watch?v=KssO1bX8Gwk
https://www.youtube.com/watch?v=WDOx7RAyKLc
la maquette 1/18.....
le shoot ...avec mon portable...parce que mon matériel habituel est a la cave avec ma collection
pour travaux ...désole pour la mauvaise qualité