Ferrari 512 TR - 1992 - KYOSHO
Posté: Sam 28 Avr 2012 15:43
En 1984, la Ferrari Testarossa reprend la célèbre appellation de la 250 Testa Rossa de 1958, baptisée ainsi en référence aux couvres-culasses rouges de son V12. Présentée le 2 janvier 1992 en avant-première mondiale du salon automobile de Los Angeles, la Ferrari 512 TR est l'aboutissement d'une splendide lignée. Les objectifs du projets étaient simples : meilleures performances et tenue de route, ainsi que mise en conformité avec les normes de pollution et de sécurité les plus strictes.
Malgré de nombreux éléments communs à la Testarossa, notamment de carrosserie, la Ferrari 512 TR est presque à considérer comme une nouvelle voiture. Lorsqu'on met cote à cote la Ferrari Testarossa et la 512 TR, le lien de parenté, inévitable, ne retranscrit pas à sa juste valeur tout le travail accompli. Mais à vrai dire, on aurait mal imaginé une évolution radicale d'une ligne aussi unique et sculpturale que celle de la Testarossa, qui avait d'ailleurs reçu plusieurs prix de design à sa sortie dont le "Car Design of the Year". Ce qui frappe au premier coup d'oeil est sans doute l'augmentation de la taille des jantes. La 512 TR passe du 16" au 18", une première mondiale sur une voiture de série. Pour le reste, le travail des quelques légères retouches stylistiques a porté sur l'aérodynamique et l'adaptation aux évolutions techniques du châssis et du moteur. Les ailes et le capot avant sont strictement identiques, seul le bouclier entièrement peint et intégrant les phares comme sur la Ferrari 348 est nouveau. Les feux escamotables sont toujours là. A l'arrière, changements minimes également, Pininfarina ayant simplement travaillé à diminuer le Cz à l'arrière grâce à un extracteur positionné sous les sorties d'échappement, entraînant une légère portance qui rééquilibre la voiture. Les modifications esthétiques sont donc mineures et tant mieux car la 512 TR conserve cette beauté faite d'une sportivité impressionnante et délicate à la fois, dont le coup de crayon vieux de 7 ans en a fait un objet d'art autant qu'une automobile d'exception, dépassant ainsi les simples modes.
L'habitacle est lui aussi revu et conforme à ce que l'on attend d'une Ferrari. Sportif et chic, sans superflu. La position de conduite est excellente. A ce prix, certains détails de finition, laissant nettement transparaître tout l'artisanat dont la construction a fait l'objet, sembleraient indignes s'il n'y avait au centre du volant ce petit cheval noir sur fond jaune. Sur ce point une Ferrari n'est pas une Porsche, mais il faut reconnaître que tout cela a pourtant bien du charme et de la personnalité.
Le 12 cylindres à plat n'est pas avare en sensations, autant pour le palpitant que pour les tympans. Un régal de tous les instants, du ralenti au rupteur, du feulement grave et rauque au hurlement aigu et métallique. Du pur bonheur !!! La puissance passe ainsi de 380 ch sur la Testarossa catalysée à 428 chevaux, obtenus dans un festival sonore à 6 750 tr/mn. En performances pures, la 512 TR fait un bond en vitesse maxi et dépasse désormais allègrement les 300 km/h, 313 mesurés par l'usine. On gagne également près d'une seconde sur le 0 à 100 et 2" sur le 1000 m.
Si l'on reste assez loin d'une Lamborghini Diablo de l'époque en performances pures, la Ferrari 512 TR se montre, elle, parfaitement utilisable sur tous les types de parcours.
TOTAL PRODUCTION FERRARI 512-TR = 2280 exemplaires
TARIF : 1 197 000 FF (1992)
Malgré de nombreux éléments communs à la Testarossa, notamment de carrosserie, la Ferrari 512 TR est presque à considérer comme une nouvelle voiture. Lorsqu'on met cote à cote la Ferrari Testarossa et la 512 TR, le lien de parenté, inévitable, ne retranscrit pas à sa juste valeur tout le travail accompli. Mais à vrai dire, on aurait mal imaginé une évolution radicale d'une ligne aussi unique et sculpturale que celle de la Testarossa, qui avait d'ailleurs reçu plusieurs prix de design à sa sortie dont le "Car Design of the Year". Ce qui frappe au premier coup d'oeil est sans doute l'augmentation de la taille des jantes. La 512 TR passe du 16" au 18", une première mondiale sur une voiture de série. Pour le reste, le travail des quelques légères retouches stylistiques a porté sur l'aérodynamique et l'adaptation aux évolutions techniques du châssis et du moteur. Les ailes et le capot avant sont strictement identiques, seul le bouclier entièrement peint et intégrant les phares comme sur la Ferrari 348 est nouveau. Les feux escamotables sont toujours là. A l'arrière, changements minimes également, Pininfarina ayant simplement travaillé à diminuer le Cz à l'arrière grâce à un extracteur positionné sous les sorties d'échappement, entraînant une légère portance qui rééquilibre la voiture. Les modifications esthétiques sont donc mineures et tant mieux car la 512 TR conserve cette beauté faite d'une sportivité impressionnante et délicate à la fois, dont le coup de crayon vieux de 7 ans en a fait un objet d'art autant qu'une automobile d'exception, dépassant ainsi les simples modes.
L'habitacle est lui aussi revu et conforme à ce que l'on attend d'une Ferrari. Sportif et chic, sans superflu. La position de conduite est excellente. A ce prix, certains détails de finition, laissant nettement transparaître tout l'artisanat dont la construction a fait l'objet, sembleraient indignes s'il n'y avait au centre du volant ce petit cheval noir sur fond jaune. Sur ce point une Ferrari n'est pas une Porsche, mais il faut reconnaître que tout cela a pourtant bien du charme et de la personnalité.
Le 12 cylindres à plat n'est pas avare en sensations, autant pour le palpitant que pour les tympans. Un régal de tous les instants, du ralenti au rupteur, du feulement grave et rauque au hurlement aigu et métallique. Du pur bonheur !!! La puissance passe ainsi de 380 ch sur la Testarossa catalysée à 428 chevaux, obtenus dans un festival sonore à 6 750 tr/mn. En performances pures, la 512 TR fait un bond en vitesse maxi et dépasse désormais allègrement les 300 km/h, 313 mesurés par l'usine. On gagne également près d'une seconde sur le 0 à 100 et 2" sur le 1000 m.
Si l'on reste assez loin d'une Lamborghini Diablo de l'époque en performances pures, la Ferrari 512 TR se montre, elle, parfaitement utilisable sur tous les types de parcours.
TOTAL PRODUCTION FERRARI 512-TR = 2280 exemplaires
TARIF : 1 197 000 FF (1992)