Herbert Nitsch ............EXTREM..............
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Herbert Nitsch ............EXTREM..............
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Dark
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- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
............... ..... ............Herbert Nitsch ............EXTREM..............
Record du monde en no limit -214m ».
video sublime 2 http://www.youtube.com/watch?v=V4i0p-TE ... _embedded#!
3 http://www.youtube.com/watch?v=YlfS4Unnx1w&NR=1
4 http://www.youtube.com/watch?v=p1QUk86K ... re=related
1 http://www.youtube.com/watch?v=8iGgQT2t ... re=related
A sa première compétition, Herbert Nitsch avait fait sourire l’assemblée de ses pairs plongeurs.
Au briefing avant l’épreuve d’apnée dynamique (nager sans respirer le plus loin possible)
le Viennois s’était étonné que la longueur de la corde étalon ne soit «que» de 100 mètres.
Aucune forfanterie là-dedans.
Ayant déjà réalisé 100 mètres en apnée en piscine, lui, l’amateur, s’imaginait les performances de plongeurs aguerris bien supérieures.
Tout le monde s’était moqué de lui et, histoire de l’humilier davantage,
les concurrents avaient demandé, en s’esclaffant
qu’on allonge la corde de 20 mètres «pour faire plaisir à l’Autrichien».
L’après-midi, le meilleur d’entre eux atteignait 88 mètres.
Herbert Nitsch avait relevé la tête hors de l’eau une fois l’extrémité atteinte; à 120 mètres donc
«On ne m’a plus adressé la parole pendant deux annees», se souvient-il en passant la main sur son crâne chauve.
Onze ans plus tard, Herbert Nitsch a battu 31 records du monde dans les 8 disciplines de l’apnée,
et détient depuis quatre ans le graal des apnéistes:
le no limit avec moins 214 mètres
Il est loin le temps où Jacques Mayol parlait de la barrière mythique des moins 100 mètres sous l’eau.
C’est désormais une profondeur d’entraînement pour Nitsch qui, contrairement à l’inspirateur du «Grand bleu»
n’entoure pas ses exploits d’une philosophie new age.
Pilote pour Austrian Airlines durant quinze ans, on ne fait pas plus terre à terre que lui, si l’on peut dire.
Même si on l’a, du coup, baptisé «le poisson volant».
Tout, chez lui, respire la décontraction: la poignée de main, la démarche et même un léger embonpoint.
On sort de l’hiver et je commence simplement à m’entraîner, s’amuse-t-il sans s’offusquer.
Actuellement, je ne reste pas sous l’eau plus de 2 minutes.
Mais au bout d’une semaine, je serai capable de descendre à 4 ou 5 minutes.
Quand j’ai commencé, il m’a fallu un an pour tenir 3 minutes.
Treize mois plus tard, j’atteignais 6 minutes.»
Aujourd’hui, Nitsch est capable de rester sous l’eau… 9 minutes!
C’est presque par hasard que Nitsch a découvert ses capacités, qu’il ne juge pourtant pas exceptionnelles.
«Tout le monde serait surpris, avec de l’entraînement, des possibilités respiratoires que chacun possède en lui.»
Inscrit pour un safari de plongée en Egypte, il avait eu la désagréable surprise de constater la perte de ses bagages
et de tout son équipement à l’aéroport.
«Une semaine sur un bateau sans mes bouteilles, je n’avais pas d’autre choix que l’apnée…»
«S’entraînant sans savoir qu’il s’entraînait»
dit-il, chaque plongée l’amène à descendre plus profond. A la stupéfaction de ses amis à bord dont un lui apprend,
le dernier jour, qu’il a approché de deux mètres le record autrichien.
L’exploit ne déclenche pas pour autant une vocation. Jacques Mayol et Enzo Maiorca restent de parfaits inconnus pour lui.
«Je me rappelle vaguement avoir vu “Le grand bleu”, jeune, mais je pensais que c’était de la fiction.
Je ne savais pas que c’était inspiré de personnages réels et qu’il existait des épreuves officielles.
Au départ, je me fixais des challenges personnels. Descendre à 40 mètres était mon objectif.
J’y suis parvenu assez facilement.
Au bout d’un moment, cela passe par la compétition.
Vous devenez meilleur, alors vous rencontrez les meilleurs.» Assez vite,
«l’Autrichien» se forge une réputation dans toutes les disciplines
avant de s’attaquer à la plus prestigieuse mais aussi la plus dangereuse:
le no limit. Descendre au plus profond sous la mer à l’aide d’une gueuse et remonter à l’aide d’un ballon.
«Il n’existe pas d’épreuve avec plusieurs concurrents dans cette discipline.
C’est trop risqué. Il faut juste battre un record.
Car au-delà de la performance physique, on est tributaire d’un problème technique.
A ces profondeurs, la pression est telle qu’une valve peut lâcher, le ballon crever, la gueuse se bloquer…»
Par le passé, les Français Loïc Leferme ou Audrey Mestre,
compagne du plongeur cubain, Pipin, y ont laissé leur vie. Pourtant, Nitsch réfute absolument le terme «dangereux».
«Ça l’est si l’on ne sait pas ce qu’on fait. Ou si l’on n’est pas parfaitement préparé.»
Son but ultime est d'atteindre la barre des 300 mètres
Lorsqu’on vit à Vienne, on part forcément avec un handicap pour les conditions d’entraînement.
Du coup, Nitsch a développé une préparation bien à lui.
Une technique qui lui permet de rester longtemps, non pas au fond de la mer, mais dans son canapé.
«Je pratique des exercices qui consistent à respirer 3 minutes puis à retenir ma respiration 3 minutes.
Je reprends de l’air pendant 2 minutes 30 puis je retiens mon souffle 3 minutes et demie.
Et ainsi de suite, jusqu’à ne respirer que par tranches de 30 secondes.
» De fait, Nitsch est capable de contrôler sa respiration comme nous le mouvement de nos mains.
Debout devant vous, il est capable de faire passer ses pulsations de 60 à 120 puis de revenir à la normale en 30 secondes.
«Au-delà de moins 150 mètres, je sens que mon rythme cardiaque s’abaisse
jusqu’à dix pulsations par minute mais je ne peux pas le prouver.
Aucun appareil de mesure ne résisterait à la pression à une telle profondeur.
» De par sa situation géographique, Nitsch s’entraîne «en situation»,
donc dans l’eau, seulement une semaine avant une compétition.
Il multiplie alors les plongées «à 80% de mon objectif final jusqu’à ce que le ressenti soit de 60%.
Du coup, lors de ma tentative réelle, j’ai la sensation de plonger à 80% de mes capacités et, ainsi, d’être à l’aise.»
Car en no limit, l’ennemi numéro un est le stress.
«Chaque variation mentale peut vous conduire à utiliser davantage d’oxygène, et c’est surtout ce qu’il faut éviter.
Cela s’apprend avec l’expérience mais, même en cas de problème, il est capital de garder un relâchement maximal.»
L’homme qui repousse ses limites les trouve pourtant lorsqu’il s’agit d’expliquer ce qu’il ressent à de telles profondeurs, compressé par une force qui réduit les 5 litres d’air de sa cage thoracique à… 0,25 litre. «Les émotions, je les éprouve après coup», raconte-t-il. «Comme si je les avais enregistrées sur mon disque dur. Mais pendant la descente, c’est impossible. L’effet de narcose [l’ivresse des profondeurs] est extrême, et je suis quand même très sonné. Un état à mi-chemin entre rêve et réalité, comme quand on veut interrompre l’alarme de son réveil le matin. Pendant 4 minutes 30, je ne peux compter que sur trois neurones. Un pour le plan A, un pour le plan B et le dernier pour décider lequel choisir.»
Ayant commencé tard, Herbert Nitsch sait qu’à 41 ans, ses années de performance extrême sont comptées. Il a abandonné la chasse à tous les records du monde (il en possède toujours trois) pour se consacrer à ceux en eau profonde. Cet été, il va s’attaquer à la barre des moins 250 mètres. Une amélioration qu’on juge gigantesque par rapport à son record actuel. Pas pour Herbert, qui rappelle l’avoir amélioré de 29 mètres en 2007. Son but ultime restant la barre des 300 mètres, 1 000 feet dans le système métrique anglais. «C’est un chiffre rond. Ça me plaît bien. Je ne pense pas que quelqu’un y arrivera avant moi, mais par la suite cette limite sera dépassée. On ne se rend pas compte à quel point on en est aux balbutiements des capacités humaines sous l’eau. Notre espèce s’est développée en s’extirpant de l’eau vers la terre ferme. Il suffit simplement de réveiller notre mémoire génétique.» Sans boire la tasse, évidemment.
Record du monde en no limit -214m ».
video sublime 2 http://www.youtube.com/watch?v=V4i0p-TE ... _embedded#!
3 http://www.youtube.com/watch?v=YlfS4Unnx1w&NR=1
4 http://www.youtube.com/watch?v=p1QUk86K ... re=related
1 http://www.youtube.com/watch?v=8iGgQT2t ... re=related
A sa première compétition, Herbert Nitsch avait fait sourire l’assemblée de ses pairs plongeurs.
Au briefing avant l’épreuve d’apnée dynamique (nager sans respirer le plus loin possible)
le Viennois s’était étonné que la longueur de la corde étalon ne soit «que» de 100 mètres.
Aucune forfanterie là-dedans.
Ayant déjà réalisé 100 mètres en apnée en piscine, lui, l’amateur, s’imaginait les performances de plongeurs aguerris bien supérieures.
Tout le monde s’était moqué de lui et, histoire de l’humilier davantage,
les concurrents avaient demandé, en s’esclaffant
qu’on allonge la corde de 20 mètres «pour faire plaisir à l’Autrichien».
L’après-midi, le meilleur d’entre eux atteignait 88 mètres.
Herbert Nitsch avait relevé la tête hors de l’eau une fois l’extrémité atteinte; à 120 mètres donc
«On ne m’a plus adressé la parole pendant deux annees», se souvient-il en passant la main sur son crâne chauve.
Onze ans plus tard, Herbert Nitsch a battu 31 records du monde dans les 8 disciplines de l’apnée,
et détient depuis quatre ans le graal des apnéistes:
le no limit avec moins 214 mètres
Il est loin le temps où Jacques Mayol parlait de la barrière mythique des moins 100 mètres sous l’eau.
C’est désormais une profondeur d’entraînement pour Nitsch qui, contrairement à l’inspirateur du «Grand bleu»
n’entoure pas ses exploits d’une philosophie new age.
Pilote pour Austrian Airlines durant quinze ans, on ne fait pas plus terre à terre que lui, si l’on peut dire.
Même si on l’a, du coup, baptisé «le poisson volant».
Tout, chez lui, respire la décontraction: la poignée de main, la démarche et même un léger embonpoint.
On sort de l’hiver et je commence simplement à m’entraîner, s’amuse-t-il sans s’offusquer.
Actuellement, je ne reste pas sous l’eau plus de 2 minutes.
Mais au bout d’une semaine, je serai capable de descendre à 4 ou 5 minutes.
Quand j’ai commencé, il m’a fallu un an pour tenir 3 minutes.
Treize mois plus tard, j’atteignais 6 minutes.»
Aujourd’hui, Nitsch est capable de rester sous l’eau… 9 minutes!
C’est presque par hasard que Nitsch a découvert ses capacités, qu’il ne juge pourtant pas exceptionnelles.
«Tout le monde serait surpris, avec de l’entraînement, des possibilités respiratoires que chacun possède en lui.»
Inscrit pour un safari de plongée en Egypte, il avait eu la désagréable surprise de constater la perte de ses bagages
et de tout son équipement à l’aéroport.
«Une semaine sur un bateau sans mes bouteilles, je n’avais pas d’autre choix que l’apnée…»
«S’entraînant sans savoir qu’il s’entraînait»
dit-il, chaque plongée l’amène à descendre plus profond. A la stupéfaction de ses amis à bord dont un lui apprend,
le dernier jour, qu’il a approché de deux mètres le record autrichien.
L’exploit ne déclenche pas pour autant une vocation. Jacques Mayol et Enzo Maiorca restent de parfaits inconnus pour lui.
«Je me rappelle vaguement avoir vu “Le grand bleu”, jeune, mais je pensais que c’était de la fiction.
Je ne savais pas que c’était inspiré de personnages réels et qu’il existait des épreuves officielles.
Au départ, je me fixais des challenges personnels. Descendre à 40 mètres était mon objectif.
J’y suis parvenu assez facilement.
Au bout d’un moment, cela passe par la compétition.
Vous devenez meilleur, alors vous rencontrez les meilleurs.» Assez vite,
«l’Autrichien» se forge une réputation dans toutes les disciplines
avant de s’attaquer à la plus prestigieuse mais aussi la plus dangereuse:
le no limit. Descendre au plus profond sous la mer à l’aide d’une gueuse et remonter à l’aide d’un ballon.
«Il n’existe pas d’épreuve avec plusieurs concurrents dans cette discipline.
C’est trop risqué. Il faut juste battre un record.
Car au-delà de la performance physique, on est tributaire d’un problème technique.
A ces profondeurs, la pression est telle qu’une valve peut lâcher, le ballon crever, la gueuse se bloquer…»
Par le passé, les Français Loïc Leferme ou Audrey Mestre,
compagne du plongeur cubain, Pipin, y ont laissé leur vie. Pourtant, Nitsch réfute absolument le terme «dangereux».
«Ça l’est si l’on ne sait pas ce qu’on fait. Ou si l’on n’est pas parfaitement préparé.»
Son but ultime est d'atteindre la barre des 300 mètres
Lorsqu’on vit à Vienne, on part forcément avec un handicap pour les conditions d’entraînement.
Du coup, Nitsch a développé une préparation bien à lui.
Une technique qui lui permet de rester longtemps, non pas au fond de la mer, mais dans son canapé.
«Je pratique des exercices qui consistent à respirer 3 minutes puis à retenir ma respiration 3 minutes.
Je reprends de l’air pendant 2 minutes 30 puis je retiens mon souffle 3 minutes et demie.
Et ainsi de suite, jusqu’à ne respirer que par tranches de 30 secondes.
» De fait, Nitsch est capable de contrôler sa respiration comme nous le mouvement de nos mains.
Debout devant vous, il est capable de faire passer ses pulsations de 60 à 120 puis de revenir à la normale en 30 secondes.
«Au-delà de moins 150 mètres, je sens que mon rythme cardiaque s’abaisse
jusqu’à dix pulsations par minute mais je ne peux pas le prouver.
Aucun appareil de mesure ne résisterait à la pression à une telle profondeur.
» De par sa situation géographique, Nitsch s’entraîne «en situation»,
donc dans l’eau, seulement une semaine avant une compétition.
Il multiplie alors les plongées «à 80% de mon objectif final jusqu’à ce que le ressenti soit de 60%.
Du coup, lors de ma tentative réelle, j’ai la sensation de plonger à 80% de mes capacités et, ainsi, d’être à l’aise.»
Car en no limit, l’ennemi numéro un est le stress.
«Chaque variation mentale peut vous conduire à utiliser davantage d’oxygène, et c’est surtout ce qu’il faut éviter.
Cela s’apprend avec l’expérience mais, même en cas de problème, il est capital de garder un relâchement maximal.»
L’homme qui repousse ses limites les trouve pourtant lorsqu’il s’agit d’expliquer ce qu’il ressent à de telles profondeurs, compressé par une force qui réduit les 5 litres d’air de sa cage thoracique à… 0,25 litre. «Les émotions, je les éprouve après coup», raconte-t-il. «Comme si je les avais enregistrées sur mon disque dur. Mais pendant la descente, c’est impossible. L’effet de narcose [l’ivresse des profondeurs] est extrême, et je suis quand même très sonné. Un état à mi-chemin entre rêve et réalité, comme quand on veut interrompre l’alarme de son réveil le matin. Pendant 4 minutes 30, je ne peux compter que sur trois neurones. Un pour le plan A, un pour le plan B et le dernier pour décider lequel choisir.»
Ayant commencé tard, Herbert Nitsch sait qu’à 41 ans, ses années de performance extrême sont comptées. Il a abandonné la chasse à tous les records du monde (il en possède toujours trois) pour se consacrer à ceux en eau profonde. Cet été, il va s’attaquer à la barre des moins 250 mètres. Une amélioration qu’on juge gigantesque par rapport à son record actuel. Pas pour Herbert, qui rappelle l’avoir amélioré de 29 mètres en 2007. Son but ultime restant la barre des 300 mètres, 1 000 feet dans le système métrique anglais. «C’est un chiffre rond. Ça me plaît bien. Je ne pense pas que quelqu’un y arrivera avant moi, mais par la suite cette limite sera dépassée. On ne se rend pas compte à quel point on en est aux balbutiements des capacités humaines sous l’eau. Notre espèce s’est développée en s’extirpant de l’eau vers la terre ferme. Il suffit simplement de réveiller notre mémoire génétique.» Sans boire la tasse, évidemment.
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accro7
- Messages: 1478
- Inscription: Lun 3 Oct 2011 15:18
- Localisation: Eaubonne, 95
Nom de Zeus.....
Beau reportage.....Et en plus, l'homme reste humble
9 minutes en apnée.....ça laisse rêveur
Beau reportage.....Et en plus, l'homme reste humble
9 minutes en apnée.....ça laisse rêveur
Présentation de ma collection : viewforum.php?f=74
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
accro7 a écrit:
Nom de Zeus.....
Beau reportage.....Et en plus, l'homme reste humble
9 minutes en apnée.....ça laisse rêveur
Beau reportage.....Et en plus, l'homme reste humble
9 minutes en apnée.....ça laisse rêveur
Il faut que tu regardes les vidéos elles sont exceptionnelles
Tu vas te régaler tu as noter qu il était personnel navigant aussi
-
Antoine
- Messages: 7339
- Inscription: Sam 10 Déc 2011 14:51
- Localisation: Provence Alpes Côte d'Azur
Il s'entraine avec son canapé, c'est exactement ce qui me faut !
Je commence des ce soir !
Je commence des ce soir !
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...
-
Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Antoine a écrit:
Il s'entraine avec son canapé, c'est exactement ce qui me faut !
Je commence des ce soir !
Je commence des ce soir !
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accro7
- Messages: 1478
- Inscription: Lun 3 Oct 2011 15:18
- Localisation: Eaubonne, 95
Dark a écrit:
accro7 a écrit:
Nom de Zeus.....
Beau reportage.....Et en plus, l'homme reste humble
9 minutes en apnée.....ça laisse rêveur
Beau reportage.....Et en plus, l'homme reste humble
9 minutes en apnée.....ça laisse rêveur
Il faut que tu regardes les vidéos elles sont exceptionnelles
Tu vas te régaler tu as note qu il était personnel navigant aussi
Oui j'ai lu ça...
A savoir de plus que la plongée et notre métier font assez mauvais ménage, physiologiquement parlant....
Encore une fois respect pour le bonhomme....
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Interdit de prendre un avion 8h après une plongee
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Antoine
- Messages: 7339
- Inscription: Sam 10 Déc 2011 14:51
- Localisation: Provence Alpes Côte d'Azur
A propos de plongée : la "dépression" c'est quand on remonte non ?
Donc à ceux qui de temps en temps (qui ne l'est pas) ou tout le temps (là faut consulter) souffrent de "dépression", qu'ils y songent, c'est le meilleur moyen pour refaire surface.
Quand à moi, c'est quand je suis d'humeur plutôt "noire" que je suis le plus "créatif" (un bien grand mot pour mon niveau de création modeste)
Voilà c'était la rubrique "Psycho Magazine"
Donc à ceux qui de temps en temps (qui ne l'est pas) ou tout le temps (là faut consulter) souffrent de "dépression", qu'ils y songent, c'est le meilleur moyen pour refaire surface.
Quand à moi, c'est quand je suis d'humeur plutôt "noire" que je suis le plus "créatif" (un bien grand mot pour mon niveau de création modeste)
Voilà c'était la rubrique "Psycho Magazine"
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...
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Dark
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- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Antoine a écrit:
A propos de plongée : la "dépression" c'est quand on remonte non ?
Donc à ceux qui de temps en temps (qui ne l'est pas) ou tout le temps (là faut consulter) souffrent de "dépression", qu'ils y songent, c'est le meilleur moyen pour refaire surface.
Quand à moi, c'est quand je suis d'humeur plutôt "noire" que je suis le plus "créatif" (un bien grand mot pour mon niveau de création modeste)
Voilà c'était la rubrique "Psycho Magazine"
Donc à ceux qui de temps en temps (qui ne l'est pas) ou tout le temps (là faut consulter) souffrent de "dépression", qu'ils y songent, c'est le meilleur moyen pour refaire surface.
Quand à moi, c'est quand je suis d'humeur plutôt "noire" que je suis le plus "créatif" (un bien grand mot pour mon niveau de création modeste)
Voilà c'était la rubrique "Psycho Magazine"
..
En forme l'Antoine reste à savoir en forme de quoi.... Super Arf Arf ...
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Antoine
- Messages: 7339
- Inscription: Sam 10 Déc 2011 14:51
- Localisation: Provence Alpes Côte d'Azur
Je m'étend sur le "sujet" ce soir
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Accident de plongee
Il aura fallu neuf mois pour qu'Herbert Nitsch renaisse dans les médias. Après un long silence et surtout une lourde convalescence, il a accordé une interview au Red Bulletin Magazine. Il revient sur la plongée qui a bien failli lui être fatale.
Le 6 juin 2012 devait être une date marquante pour "L'homme le plus profond du monde", qui tentait de battre son propre record en descendant à 244 m. Du jamais vu. Finalement, il termina cette journée dans un hôpital d'Athènes après un accident durant la plongée (lire Apnéa n°241). Les communiqués de son entourage se voulaient alors rassurants, mais personne ne savait vraiment ce qui s'était passé dans les profondeurs. Ni comment l'Autrichien allait récupérer. Et après quelques jours, plus de nouvelles, silence radio. Ce n'est que cette semaine qu'Herbert Nitsch a fait son retour en accordant une interview à Ron Mueller et Arek Piatek, du Red Bulletin Magazine. On y comprend pourquoi il s'est éloigné de la sphère médiatique : les séquelles de l'accident sont toujours présentes.
"Je me suis évanoui à une profondeur d’environ 100 m à cause de la narcose à l’azote"
Nitsch n'en a pas vraiment de souvenirs précis de la plongée en elle-même. Et quand il regarde les vidéos, "mes souvenirs se confondent avec ce que je vois." Pourtant, ce n'est que grâce à ces visionnages, que lui et son équipe ont pu comprendre comment l'accident s'était exactement passé, "et que rien de tel ne s’était jamais produit auparavant". Il affirme qu'il est bien descendu à 244 m, le problème s'est produit à la remontée. "Je me suis évanoui à une profondeur d’environ 100 m à cause de la narcose à l’azote, même si les médecins pensent que c’est l’accident de décompression qui m’a fait perdre connaissance, explique-t-il aux deux journalistes. En tout cas, inconscient dans la gueuse, je suis remonté à 10 m trop rapidement, où la gueuse s’est arrêtée automatiquement, et les plongeurs de sécurité m’ont sauvé. J’aurais pu me noyer puisque que j’étais attaché." Une fois à la surface, il a été victime d'accidents vasculaires cérébraux. "Pendant une plongée, l’oxygène dans le sang est consommé et l’azote est comprimé à la descente. Si vous remontez trop vite, le volume d'azote augmente, de manière explosive. C’est comme quand vous faites sauter un bouchon de champagne : les petites bulles d’azote se sont formées à la remontée et lorsque j’ai émergé, elles ont déclenché plusieurs accidents vasculaires cérébraux."
"Je marche à nouveau sur mes deux pieds"
Par la suite, les mois de convalescence ont été longs. L'Autrichien a encore quelques séquelles, des pertes de mémoire, des troubles du langage ou de la motricité, mais il a déjà fait de gros progrès. "Je marche à nouveau sur mes deux pieds. Je n’utilise pas de fauteuil roulant, de canne ou de déambulateur, mais je me sens toujours maladroit, comme si j'étais en bois, poursuit-il. Si j’essaie de parler vite ou en utilisant des mots plus compliqués, c’est trop rapide pour ma langue. Ou plutôt, trop rapide pour la conduction nerveuse entre mon cerveau et ma langue. Mon discours finit par ne plus être très cohérent, comme si j’étais un peu ivre. Curieusement, l’anglais me vient beaucoup plus facilement que l'allemand, qui est ma langue maternelle. Je ne sais pas du tout pourquoi."
Neuf mois après l'accident, Herbert Nitsch est bien conscient qu'il est un miraculé et que tout cela aurait pu être pire. "Plusieurs parties de mon cerveau ont été touchées, heureusement surtout dans la partie inférieure, la partie arrière de la tête, mais pas derrière le front, où les traits de la personnalité se situent. Ainsi, même si je suis loin d'être la personne que j'étais avant, en ce qui concerne mon caractère, je suis toujours le même. Je suis seulement différent à l'extérieur." Nitsch a désormais un nouvel objectif : retrouver toutes ses capacités physiques. Pas le moindre de ses challenges.
Il aura fallu neuf mois pour qu'Herbert Nitsch renaisse dans les médias. Après un long silence et surtout une lourde convalescence, il a accordé une interview au Red Bulletin Magazine. Il revient sur la plongée qui a bien failli lui être fatale.
Le 6 juin 2012 devait être une date marquante pour "L'homme le plus profond du monde", qui tentait de battre son propre record en descendant à 244 m. Du jamais vu. Finalement, il termina cette journée dans un hôpital d'Athènes après un accident durant la plongée (lire Apnéa n°241). Les communiqués de son entourage se voulaient alors rassurants, mais personne ne savait vraiment ce qui s'était passé dans les profondeurs. Ni comment l'Autrichien allait récupérer. Et après quelques jours, plus de nouvelles, silence radio. Ce n'est que cette semaine qu'Herbert Nitsch a fait son retour en accordant une interview à Ron Mueller et Arek Piatek, du Red Bulletin Magazine. On y comprend pourquoi il s'est éloigné de la sphère médiatique : les séquelles de l'accident sont toujours présentes.
"Je me suis évanoui à une profondeur d’environ 100 m à cause de la narcose à l’azote"
Nitsch n'en a pas vraiment de souvenirs précis de la plongée en elle-même. Et quand il regarde les vidéos, "mes souvenirs se confondent avec ce que je vois." Pourtant, ce n'est que grâce à ces visionnages, que lui et son équipe ont pu comprendre comment l'accident s'était exactement passé, "et que rien de tel ne s’était jamais produit auparavant". Il affirme qu'il est bien descendu à 244 m, le problème s'est produit à la remontée. "Je me suis évanoui à une profondeur d’environ 100 m à cause de la narcose à l’azote, même si les médecins pensent que c’est l’accident de décompression qui m’a fait perdre connaissance, explique-t-il aux deux journalistes. En tout cas, inconscient dans la gueuse, je suis remonté à 10 m trop rapidement, où la gueuse s’est arrêtée automatiquement, et les plongeurs de sécurité m’ont sauvé. J’aurais pu me noyer puisque que j’étais attaché." Une fois à la surface, il a été victime d'accidents vasculaires cérébraux. "Pendant une plongée, l’oxygène dans le sang est consommé et l’azote est comprimé à la descente. Si vous remontez trop vite, le volume d'azote augmente, de manière explosive. C’est comme quand vous faites sauter un bouchon de champagne : les petites bulles d’azote se sont formées à la remontée et lorsque j’ai émergé, elles ont déclenché plusieurs accidents vasculaires cérébraux."
"Je marche à nouveau sur mes deux pieds"
Par la suite, les mois de convalescence ont été longs. L'Autrichien a encore quelques séquelles, des pertes de mémoire, des troubles du langage ou de la motricité, mais il a déjà fait de gros progrès. "Je marche à nouveau sur mes deux pieds. Je n’utilise pas de fauteuil roulant, de canne ou de déambulateur, mais je me sens toujours maladroit, comme si j'étais en bois, poursuit-il. Si j’essaie de parler vite ou en utilisant des mots plus compliqués, c’est trop rapide pour ma langue. Ou plutôt, trop rapide pour la conduction nerveuse entre mon cerveau et ma langue. Mon discours finit par ne plus être très cohérent, comme si j’étais un peu ivre. Curieusement, l’anglais me vient beaucoup plus facilement que l'allemand, qui est ma langue maternelle. Je ne sais pas du tout pourquoi."
Neuf mois après l'accident, Herbert Nitsch est bien conscient qu'il est un miraculé et que tout cela aurait pu être pire. "Plusieurs parties de mon cerveau ont été touchées, heureusement surtout dans la partie inférieure, la partie arrière de la tête, mais pas derrière le front, où les traits de la personnalité se situent. Ainsi, même si je suis loin d'être la personne que j'étais avant, en ce qui concerne mon caractère, je suis toujours le même. Je suis seulement différent à l'extérieur." Nitsch a désormais un nouvel objectif : retrouver toutes ses capacités physiques. Pas le moindre de ses challenges.
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Antoine
- Messages: 7339
- Inscription: Sam 10 Déc 2011 14:51
- Localisation: Provence Alpes Côte d'Azur
Dur, dur.
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Antoine a écrit:
Dur, dur.
Plus de job ....plus de santé ....plus rien ......a force de jouer avec le feu ....ou plutôt l'eau .....
La nature a ses lois .........
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SASOUKY74
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Ce sont des fous !!mais ils savent le risque qu'ils prennent.
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Dark
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SASOUKY74 a écrit:
Ce sont des fous !!mais ils savent le risque qu'ils prennent.
pas un fou un surhomme ...mais il a atteint ses limites... au péril de sa vie
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Chris06
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Impressionnant ...
Envoyer depuis mon ail faune
Sur Instagram : chriszerosix
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Xaneaze
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ouch ! Et bien, il peut aller faire bruler un cierge à Fourvieres !!!
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx
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Dark
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Xaneaze a écrit:
ouch ! Et bien, il peut aller faire bruler un cierge à Fourvieres !!!
apres 10 AVC dans la meme plongéé
....il ne sera jamais plus le meme ...pour un athlete ....se retrouer handicaper a vie..
.c'est comme Choumie.....est ce mieux ainsi...
je suis pas sure
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coincoin
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- Localisation: Pays du muscadet
Hello Dark,
Je prends le temps de répondre à ton post, car j’ai longtemps été fana d’apnée.
Abonné d’ailleurs pendant pas mal d’année à APNEA, désormais, les T shirts offert avec les renouvellement me servent pour bricoler !
L’eloignement du bord de mer, la perte de la maison avec piscine
Et des problemes de sinus font que pour moi,l’apnée c’est de l’histoire un peu ancienne.
En tres peu de temps, tu perds des années d’entrainement, alors les apnées de + 2 minutes 30
C’est fini pour moi… (j arrivais presque a 3minutes)
Cela etant, il m’arrive d’acheter encore la revue de temps a autre et surtout, d’etre toujours en admiration devant ces champions.
Sache que j’ai failli rencontrer loic Leferme, bien avant son accident, via une copine qui le connaissait !! (et avant meme d’ailleurs qu’il ne soit médiatisé avec ses records)
C’est un de mes plus gros regrets, ne pas avoir pu rencontrer cet immense champion.
Quelle leçon ces gars là !
Mais bon,c’est ainsi
Pour ton Plongeur :
Il est effectivement exceptionnel
Maintenant, il y a deux problemes pour ces plongeurs :
1) la defaillance technique !
pour loic, apres une descente record (je ne sais plus la profondeur)
le ballon n’a pas fontionné
je te raconte pas
le gars sait qu’il a encore 2 minutes de reserve devant lui
et que la remontée, du coup, va durée plus longtemps que ces foutues 2 minutes du fait le ballon ne l’aidera pas…
tu as le temps de te voir partir…
effroyable
et pourtant, tout le truc etait sécurisé, pas du travail d’amateur.
2) le coté humain
tu fais assez de plongée avec ton job pour savoir que l’etre humain n’a pas de nageoire, ni de branchies, et que seul les materiels et les progres de la science nous permettent de descendre profond.
En apnée, là, il n’y a pas vraiment de matos. A part la gueuse et le ballon
Le reste, c’est juste de la physiologie humaine.
Je ne connaissais le dossier de ton Nitsch.
Effectivement, a partir de profondeur comme 200 metre et au dela
Vu la pression
Les histoires de gaz posent vraiment des problemes.
Avec l’aller et retour aussi rapide vu la profondeur et une apnée qui ne peut pas non plus etre indéfinie, sans être medecin, je ne sais pas quelle peut etre la limite physiologique d’un homme.
Les bulles d’azote, çà me semble etre le + gros probleme
En exagerant, meme s’il etait capable de rester 5 minutes de + sous l’eau
A des profondeurs de 250m
J’avoue, je vois pas comment on peut resoudre cela
Que le gars puissent moduler son rythme cardiaque
Avec de l’entrainement , yoga concentration et autres, çà le fait
Les durée de apnées, là aussi çà peut toujours s’ameliorer
Meme si avec un capacité en air donné des poumons
Et meme avec les techniques de la carpe, il arrive un stade où tu ne peux plus en emmagasiner
Plus que ton corps ne peut physiquement.
Donc, faut jouer sur la consommation (sachant que le cerveau t’en consomme deja 20% a lui tout seul)
Bref,
C’est un monde merveilleux
A part
Ou on nage, c’est le cas de le dire, encore de l’experimentation humaine.
Des passionnés, prêt a donner leur vie.
Pour ton Plongeur et pour schumi, oui, on pourrait philosopher…
Je prends le temps de répondre à ton post, car j’ai longtemps été fana d’apnée.
Abonné d’ailleurs pendant pas mal d’année à APNEA, désormais, les T shirts offert avec les renouvellement me servent pour bricoler !
L’eloignement du bord de mer, la perte de la maison avec piscine
Et des problemes de sinus font que pour moi,l’apnée c’est de l’histoire un peu ancienne.
En tres peu de temps, tu perds des années d’entrainement, alors les apnées de + 2 minutes 30
C’est fini pour moi… (j arrivais presque a 3minutes)
Cela etant, il m’arrive d’acheter encore la revue de temps a autre et surtout, d’etre toujours en admiration devant ces champions.
Sache que j’ai failli rencontrer loic Leferme, bien avant son accident, via une copine qui le connaissait !! (et avant meme d’ailleurs qu’il ne soit médiatisé avec ses records)
C’est un de mes plus gros regrets, ne pas avoir pu rencontrer cet immense champion.
Quelle leçon ces gars là !
Mais bon,c’est ainsi
Pour ton Plongeur :
Il est effectivement exceptionnel
Maintenant, il y a deux problemes pour ces plongeurs :
1) la defaillance technique !
pour loic, apres une descente record (je ne sais plus la profondeur)
le ballon n’a pas fontionné
je te raconte pas
le gars sait qu’il a encore 2 minutes de reserve devant lui
et que la remontée, du coup, va durée plus longtemps que ces foutues 2 minutes du fait le ballon ne l’aidera pas…
tu as le temps de te voir partir…
effroyable
et pourtant, tout le truc etait sécurisé, pas du travail d’amateur.
2) le coté humain
tu fais assez de plongée avec ton job pour savoir que l’etre humain n’a pas de nageoire, ni de branchies, et que seul les materiels et les progres de la science nous permettent de descendre profond.
En apnée, là, il n’y a pas vraiment de matos. A part la gueuse et le ballon
Le reste, c’est juste de la physiologie humaine.
Je ne connaissais le dossier de ton Nitsch.
Effectivement, a partir de profondeur comme 200 metre et au dela
Vu la pression
Les histoires de gaz posent vraiment des problemes.
Avec l’aller et retour aussi rapide vu la profondeur et une apnée qui ne peut pas non plus etre indéfinie, sans être medecin, je ne sais pas quelle peut etre la limite physiologique d’un homme.
Les bulles d’azote, çà me semble etre le + gros probleme
En exagerant, meme s’il etait capable de rester 5 minutes de + sous l’eau
A des profondeurs de 250m
J’avoue, je vois pas comment on peut resoudre cela
Que le gars puissent moduler son rythme cardiaque
Avec de l’entrainement , yoga concentration et autres, çà le fait
Les durée de apnées, là aussi çà peut toujours s’ameliorer
Meme si avec un capacité en air donné des poumons
Et meme avec les techniques de la carpe, il arrive un stade où tu ne peux plus en emmagasiner
Plus que ton corps ne peut physiquement.
Donc, faut jouer sur la consommation (sachant que le cerveau t’en consomme deja 20% a lui tout seul)
Bref,
C’est un monde merveilleux
A part
Ou on nage, c’est le cas de le dire, encore de l’experimentation humaine.
Des passionnés, prêt a donner leur vie.
Pour ton Plongeur et pour schumi, oui, on pourrait philosopher…
mon objectif? que les fabricants se depechent et que je puisse avoir toutes les winners du mans depuis 1923 à nos jours a se suivre dans mes vitrines!
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Dark
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- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
10 mm a 244 m évanouie a 100 m les plongeurs de secours empêchent la noyade
bonne analyse coincoin ...vois l article plus haut que j ai posté ...sur l accident il explique tout
je te joins une dédicace de Umberto Pelizzari.... a mon père ...qui connaissait très bien jaques Mayol...
bonne analyse coincoin ...vois l article plus haut que j ai posté ...sur l accident il explique tout
je te joins une dédicace de Umberto Pelizzari.... a mon père ...qui connaissait très bien jaques Mayol...
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Xaneaze
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- Inscription: Mer 21 Sep 2011 14:32
- Localisation: Chambéry
J'adore qd Thierry ouvre sa boite à archives
J'avais entendu parler de Pelizzari lorsqu il avait été invité à Nulle part ailleurs par Gildas encore à l epoque
les vidéos présentées m avaient scotché !
J'avais entendu parler de Pelizzari lorsqu il avait été invité à Nulle part ailleurs par Gildas encore à l epoque
les vidéos présentées m avaient scotché !
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Xaneaze a écrit:
J'adore qd Thierry ouvre sa boite à archives
J'avais entendu parler de Pelizzari lorsqu il avait été invité à Nulle part ailleurs par Gildas encore à l epoque
les vidéos présentées m avaient scotché !
J'avais entendu parler de Pelizzari lorsqu il avait été invité à Nulle part ailleurs par Gildas encore à l epoque
les vidéos présentées m avaient scotché !
un grand qui a su rester en vie
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coincoin
- Messages: 2479
- Inscription: Lun 30 Juil 2012 15:20
- Localisation: Pays du muscadet
ENORME TA DEDICACE!! il a de la chance ton papa!!
un tres grand champion, et oui, qui a su rester en vie, c'est comme les pilotes de F1
prost n'a eu que 4 titres, mais il est toujours en vie! et en bonne santé
le destin çà s'appelle...
un tres grand champion, et oui, qui a su rester en vie, c'est comme les pilotes de F1
prost n'a eu que 4 titres, mais il est toujours en vie! et en bonne santé
le destin çà s'appelle...
mon objectif? que les fabricants se depechent et que je puisse avoir toutes les winners du mans depuis 1923 à nos jours a se suivre dans mes vitrines!
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
coincoin a écrit:
ENORME TA DEDICACE!! il a de la chance ton papa!!
un tres grand champion, et oui, qui a su rester en vie, c'est comme les pilotes de F1
prost n'a eu que 4 titres, mais il est toujours en vie! et en bonne santé
le destin çà s'appelle...
un tres grand champion, et oui, qui a su rester en vie, c'est comme les pilotes de F1
prost n'a eu que 4 titres, mais il est toujours en vie! et en bonne santé
le destin çà s'appelle...
ou l intelligence ...comme le genialissime FANGIO..
mon pee a bien connu Jaques Mayol du gran bleu...aussi
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ayrton83
- Messages: 2908
- Inscription: Sam 12 Mai 2012 08:08
- Localisation: Draguignan var 83
je connaissais pas cet homme , mais l histoire depuis ces débuts est fantastique , et la fin heureuse ( si on peut dire ) un superchampion .
FORZA FERRARI
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Xaneaze
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- Inscription: Mer 21 Sep 2011 14:32
- Localisation: Chambéry
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Xaneaze a écrit:
Superbe ....un autre monde ....
Très ...très beau ....
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Xaneaze
- Messages: 6896
- Inscription: Mer 21 Sep 2011 14:32
- Localisation: Chambéry
Remake de Gravity façon Jacques Mayol
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Xaneaze a écrit:
Remake de Gravity façon Jacques Mayol
un peu ça
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Antoine
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- Inscription: Sam 10 Déc 2011 14:51
- Localisation: Provence Alpes Côte d'Azur
Avec un nom pareil, on ne peut faire que dans les profondeurs.
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...
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Dark
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- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Antoine a écrit:
Avec un nom pareil, on ne peut faire que dans les profondeurs.
bien vu
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