BU SHI DO ...la Voie du samouraï

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Modérateurs: Xaneaze, Antoine

BU SHI DO ...la Voie du samouraï
Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Ven 10 Fév 2012 19:47

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Bu - martial - shi - guerrier - do -la voie- -
Voie du samouraï - fondée sur la loyauté, la justice et l'honneur.

Gi : la juste décision dans l'équanimité, la juste attitude, la vérité.
Quand nous devons mourir, nous mourons. Rectitude.

Yu : la bravoure teintée d'héroïsme.

Jin : l'amour universel, la bienveillance envers le genre humain, la compassion.

Rei : l'action juste (une qualité essentielle), la courtoisie.

Makoto : la pleine sincérité, la spontanéité.

Melyo : l'honneur et la gloire.

Chugo : dévotion, loyauté et docilité.




Les sept samouraïs film culte parmi les 5 films
Que j’emmène avec moi au ciel ou en enfer
http://www.clan-takeda.com/asiemute/art ... samourais/

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"Bushido signifie la volonté déterminée de mourir.

Quand tu te retrouveras au carrefour des voies
Et que tu devras choisir la route, n'hésite pas :

Choisis la voie de la mort.

Ne pose pour cela aucune raison particulière
Et que ton esprit soit ferme et prêt.

Quelqu'un pourra dire que si tu meurs
Sans avoir atteint aucun objectif,
Ta mort n'aura pas de sens :

Ce sera comme la mort d'un chien.

Mais quand tu te trouves au carrefour,
Tu ne dois pas penser à atteindre un objectif :
Ce n'est pas le moment de faire des plans.

Tous préfèrent la vie à la mort et si nous nous raisonnons
Ou si nous faisons des projets nous choisirons la route de la vie.

Mais si tu manques le but et si tu restes en vie,
En réalité tu seras un couard.

Ceci est une considération importante.
Si tu meurs sans atteindre un objectif,
Ta mort pourra être la mort d'un chien,
La mort de la folie
Mais il n'y aura aucune tache sur ton honneur

Dans le Bushido, l'honneur vient en premier.

Par conséquent

Que l'idée de la mort soit imprimée dans ton esprit
Chaque matin et chaque soir.

Quand ta détermination de mourir en quelque moment que ce soit
Aura trouvé une demeure stable dans ton âme,

Tu auras atteint le sommet de l'instruction du bushido".

Yagyu Renyasai

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Le serment du samouraï

"Je n'ai pas de parents, je fais des cieux et de la terre mes parents.

Je n'ai pas de demeure, je fais de Tan t'ien ma demeure.

Je n'ai pas de pouvoir divin, je fais de mon honnêteté mon pouvoir divin.

Je n'ai pas de fortune, je fais de ma docilité ma richesse.

Je n'ai pas de pouvoir magique, je fais de ma personnalité mon pouvoir magique.

Je n'ai ni de vie ni de mort, ma vie et ma mort ne font qu'un.

Je n'ai pas de corps, je fais de mon stoïcisme mon corps.

Je n'ai pas de Yeux, je fais du flash de l'éclair mes yeux.

Je n'ai pas d'oreilles, je fais de ma sensibilité mes oreilles.

Je n'ai pas de membres, je fais de ma promptitude mes membres.

Je n'ai pas de lois, je fais de mon autodéfense ma loi.

Je n'ai pas de stratégie, je fais du droit de tuer celui de protéger ma stratégie.

Je n'ai pas de dessein, je fais de la saisie instinctive de l'opportunité mon dessein.

Je n'ai fais pas de miracle, je fais du respect de la loi mon miracle.

Je n'ai pas de principes, je fais de mon adaptation en toutes circonstances mon principe.

Je n'ai pas de tactique, je fais de la vacuité et de la plénitude ma tactique.

Je n'ai pas de talents, je fais de mon esprit prêt à réagir mon talent.

Je n'ai pas d'amis, je fais de mon esprit mon ami.

Je n'ai pas d'ennemis, je fais de l'imprudence mon esprit.

Je n'ai pas d'armure, je fais de ma bienveillance mon armure.

Je n'ai pas de château, je fais de mon esprit inébranlable mon château.

Je n'ai pas d'épée, je fais de mon non-être mon épée."

Taisen Deshimaru

Quand une vache boit de l'eau, cette eau devient du lait.
Quand un serpent boit de l'eau, cette eau devient du poison.'

Omori
Utilisait souvent cette sentence traditionnelle quand il voulait illustrer que la pensée sur le sens des causes et des effets est une quête du vide.
La conscience des conditions est bien plus utile.






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LE DERNIER DES SAMOURAI...

Mishima Yukio

qui se donnera la mort en 1970 par seppuku à la suite d'une tentative avortée de putsch militaire.

Ce qui est troublant dans cette nouvelle, c'est l'incroyable précision dans la description du rite, comme si le destin de Mishima était là depuis toujours, comme une évidence, qui vient donner un sens à sa vie.

Marguerite Yourcenar pensait même que la mort de Mishima serait son œuvre la plus préparée.
Préparée d'une part par la nouvelle Patriotisme, mais aussi par un court métrage adapté de son texte qu'il réalise lui même en 1966 :

Rites d'amour et de mort, film tout aussi troublant que la nouvelle.

A voir absolument....

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25 novembre 1970 …Seppuku son frère d’arme Hiroyasu Koga le décapite selon le rite

http://fr.wikipedia.org/wiki/Yukio_Mishima lien


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Messagede Dark » Ven 10 Fév 2012 20:22

Pat a écrit:
Excellent en tout point...
Le fond et la forme.

Aligato, Thierry san.



;)


Sur cette sublimation de l éphémère.


(La floraison des sakura est le symbole de la vie fragile et éphémère, du bonheur fugitif. )

Les Samouraïs s'identifiaient à la beauté fragile et éphémère des fleurs du cerisier
La fleur de cerisier ne reste pas accrochée à l'arbre jusqu'à ce qu'elle se fane.
Elle tombe dans tout l'éclat de sa beauté, de la même manière qu'un Samouraï
Imagine qu'il mourra au combat, à la fleur de l'âge.


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Antoine Hors ligne


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Messagede Antoine » Ven 10 Fév 2012 20:28

Très impressionnant !
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...


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Messagede Dark » Ven 10 Fév 2012 20:31

Antoine a écrit:
Très impressionnant !



Aligato, Antoine san. ;)


Aston Hors ligne


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Messagede Aston » Ven 10 Fév 2012 20:53

Je rejoins Antoine !

Et beau travail, Thierry !
Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie, et l'aimer même si le temps est assassin et emporte avec lui les rires des enfants !
http://astonpassion.com/
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Messagede Dark » Sam 11 Fév 2012 01:36

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"Il reposa le sabre ainsi enveloppé sur la natte devant lui, puis se souleva sur les genoux
se réinstalla les jambes croisées et défit les agrafes de son col d’uniforme.
Ses yeux ne voyaient plus sa femme.
Lentement, un à un, il défit les minces boutons de cuivres.
Sa brune poitrine apparut, puis le ventre. Il déboucla son ceinturon et défit les boutons de son pantalon.
On vit l’éclat pur et blanc du pagne qui serrait les reins.
Le lieutenant le rabattit à deux mains pour dégager davantage le ventre, puis saisit la lame de son sabre.
De la main gauche il se massa le ventre, les yeux baissés.
Pour s’assurer que le fil de la lame était bien aiguisé, le lieutenant replia la jambe gauche de son pantalon
dégagea un peu la cuisse et coupa légèrement la peau.
Le sang remplit aussitôt la blessure et de petits ruisseaux rouges s’écoulèrent qui brillait dans la lumière.
Les yeux du lieutenant fixaient sur sa femme l’intense regard immobile d’un oiseau de proie.
Tournant vers lui-même son sabre il se souleva légèrement pour incliner le haut de son corps sur la pointe de son arme.
L’étoffe de son uniforme tendue sur ses épaules trahissait l’effort qui mobilisait toutes ses forces.
Il visait à gauche au plus profond de son ventre. Son cri aigu perça le silence de la pièce."

Yukio Mishima, La mort en été, pp. 193-194.


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Messagede Dark » Sam 11 Fév 2012 17:03

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Kagemusha, l'ombre du guerrier (1980) de Akira Kurosawa
Publié le 1 Octobre 2011
Prix : Palme d'Or au Festival de Cannes 1980; César 1981 du meilleur film étranger.


Superbe fresque au budget colossal, d'une durée de près de 3 heures qui remporta en mai 1980 la Palme d'Or au festival de Cannes dans sa version originale avec pas moins de 15 000 figurants en costumes.

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Le dernier chef-d'oeuvre de Kurosawa est une fresque crépusculaire aux sublimes couleurs. Les scènes de bataille sont parmi les plus spectaculaires jamais filmées, mais c'est la tragédie de "Kagemusha", le "guerrier-ombre" qui donne au film sa grandeur shakespearienne.

Cette fable shakespearienne sur le pouvoir et ses faux-semblants est un sommet du cinéma épique japonais.


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Réalisation et montage : Akira Kurosawa.
Scénario : Akira Kurosawa, Masato Ide
Directeur de la photographie : Kazuo Miyagawa (35 mm; Panavision ; couleur)
Musique : Shinichirô Ikebe
Producteurs : Tomoyuki Tanaka, Akira Kurosawa (Japon); Francis Ford Coppola, George Lucas (International)
Société de production : Toho / Distribué internationalement par 20th Century Fox Film Corporation.

Interprétation :
Tatsuya Nakadai (Shingen Takeda et son double, le Kagemusha)
Tsutomu Yamazaki (Nobukado Takeda, frère de Shingen)
Kenichi Hagiwara (Katsuyori Suwa [Takeda], fils de Shingen)
Kota Yui (Takemaru Takeda, petit fils de Shingen)

Shuji Otaki (Masakage Yamagata, général du clan Takeda)
Hideo Murata (Nobuharu Baba)
Daisuke Ryu (Nobunaga Oda, ennemi de Shingen)

Masayuki Yui (Ieyasu Tokugawa, ennemi de Shingen)
Mitsuko Baisho (Oyunokata, femme de Shingen)
Durée : 179 mn.


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En 1573, le Japon est le théâtre de guerres incessantes entre clans rivaux. Le plus puissant de ces clans est commandé par Shingen Takeda. Au cours du siège du château de Noda, Takeda est blessé à mort par un tireur embusqué. Pour éviter que son clan perde de sa cohésion dans des luttes intestines, Shingen demande que sa mort reste cachée pendant trois ans. Un ancien voleur, épargné pour sa ressemblance avec le seigneur de la guerre, fait alors office de doublure avec la complicité des généraux, afin de duper leurs nombreux ennemis à l'affût.

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Akira Kurosawa

1941 : Uma (馬, Uma) de Kajiro Yamamoto (Akira Kurosawa y a officié comme assistant réalisateur, a dirigé la seconde équipe et a réalisé une partie du montage)186
1943 : La Légende du grand judo (姿三四郎, Sugata sanshiro)
1944 : Le Plus beau (一番美しく, Ichiban utsukushiku)
1945 : La Nouvelle Légende du grand judo (続姿三四郎, Zoku sugata sanshiro)
1945 : Les Hommes qui marchèrent sur la queue du tigre (虎の尾を踏む男たち, Tora no o wo fumu otokotachi)
1946 : Ceux qui bâtissent l'avenir (明日を創る人々, Asu o tsukuru hitobito)
1946 : Je ne regrette pas ma jeunesse (わが青春に悔なし, Waga seishun ni kui nashi)
1947 : Un merveilleux dimanche (素晴らしき日曜日, Subarashiki nichiyobi)
1948 : L'Ange ivre (酔いどれ天使, Yoidore Tenshi)
1949 : Le Duel silencieux (静かなる決闘, Shizukanaru ketto)
1949 : Chien enragé (野良犬, Nora-inu)
1950 : Scandale (醜聞, Shubun)
1950 : Rashōmon (羅生門, Rashōmon)
1951 : L'Idiot (白痴, Hakuchi)
1952 : Vivre (生きる, Ikiru)
1954 : Les Sept Samouraïs (七人の侍, Shichinin no samurai)
1955 : Vivre dans la peur (Chronique d'un être vivant) (生きものの記録, Ikimono no kiroku)
1957 : Le Château de l'araignée (蜘蛛巣城, Kumonosu jo)
1957 : Les Bas-Fonds (どん底, Donzoko)
1958 : La Forteresse cachée (隠し砦の三悪人, Kakushi toride no san-akunin)
1960 : Les Salauds dorment en paix (悪い奴ほどよく眠る, Warui yatsu hodo yoku nemuru)
1961 : Yojimbo parfois appelé Le Garde du corps (用心棒, Yojimbo)

1962 : Sanjuro (椿三十郎, Tsubaki Sanjūrō)
1963 : Entre le ciel et l'enfer (天国と地獄, Tengoku to jigoku)
1965 : Barberousse (赤ひげ, Akahige)
1970 : Dodes'kaden (どですかでん, Dodesukaden)
1975 : Dersou Ouzala aussi appelé L'Aigle de la Taïga (デルス・ウザーラ, Derusu Uzara)
1980 : Kagemusha, l'ombre du guerrier (影武者, Kagemusha)
1985 : Ran (乱, Ran)
1989 : Rêves (夢, Yume)
1991 : Rhapsodie en août (八月の狂詩曲, Hachi-gatsu no kyōshikyoku)
1993 : Madadayo (まあだだよ, Madadayo)


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Messagede Xaneaze » Dim 12 Fév 2012 01:42

De kurosawa, je n ai vu que rêves, j avoue etre une buse en ciné alors en ciné japonais de surcroit, faut pas compter sur moi, cependant je garde ça sous le coude ;)

Merci du partage ^^
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx


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Messagede Dark » Dim 12 Fév 2012 09:51

Bon alors tu dois voir en priorité les 7 samouraïs un chef d’œuvre absolu

RAN et KAGEMUSHA indispensable d’une beauté absolut vodka



Je te parlerais de l’escrimeur aveugle ZATOICHI plus tard


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Messagede Dark » Dim 12 Fév 2012 10:14

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Le tatouage d’inspiration japonaise est un des styles de tattoo les plus appréciés en occident. L’acte du tatouage, appelé « Horimono » (littéralement « graver » en japonais) est en effet une pratique reliée, au Japon, à des rites ancestraux. L’histoire du tatouage est particulièrement riche au Japon : on retrouve déjà des traces de la pratique de modification corporelle dans la civilisation Aïnou, qui était la population autochtone du Japon, les premiers habitants de l’archipel. Les Aïnous étaient une population d’origine préhistorique (période Jomon de l’histoire japonaise) vivant principalement dans le nord est du japon, entre l’île d’Hokkaido et l’île Russe de Sakhalin. A l’instar des indiens d’Amérique ou des aborigènes australiens, le groupe ethnique des Aïnous sont aujourd’hui devenu une ethnie minoritaire du Japon, ils sont très différents des Japonais et reconnaissables à leur petite taille, leur teint plus foncé, leur corps robuste, et leurs membres courts. Ces caractéristiques leur valent, ainsi que leur langue, de faire l’objet de théories selon laquelle ils seraient parents des Inuits

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La colonisation progressive du Japon par les Wajin (Japonais non originaires de l’archipel) à partir du 15ème siècle, scellera en partie le destin de la pratique du tatouage par les Aïnous, qui s’en servaient principalement pour orner le visage des femmes. Les femmes Aïnous se faisaient ainsi tatouer le dessus des sourcils, et sur les contours des lèvres, à la manière d’un maquillage. Ils étaient réalisés très jeunes, à partir de la puberté, voire dès l’âge de 6-7 ans et progressivement jusqu’au mariage de la jeune fille, sur le visage, faisant des sortes de moustaches de guerriers sur la lèvre supérieure. Les Aïnous ont en effet une pilosité plus abondante que celle des japonais, elle est considérée comme un signe de beauté. Les hommes portent de longues barbes et moustaches, que les femmes mariées imitent par le tatouage. Le tattoo aïnou se porte également sur les bras, les mains, sous la forme de motifs géométriques curvilignes, à la manière d’entrelacs tribals. Ces tatouages de gaines sur les avant-bras devaient, pour les femmes, être cachés aux hommes sous peine de grand malheur. Ils représentaient en partie le statut social. Outre ses vertus esthétiques, le tatouage avait alors, comme souvent dans les cultures primitives, une dimension protectrice pour la porteuse et sa famille. Le tatouage de la lèvre supérieure est notamment un symbole d’arrivée à maturité, prenant sa forme définitive au mariage. Il assure une vie après la mort et une place parmi les ancêtres.

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L’arrivée des colons Japonais a repoussé l’ensemble des traditions Aïnous , qui étaient originellement présentes dans tous l’archipel, dans le nord du Japon, où elles ont lentement
périclité, y compris celle du tatouage féminin, qui a été interdit à cette époque, de même que le port de boucles d’oreilles et le culte de l’ours entre autres coutumes. L’influence culturelle

et religieuse du bouddhisme, venue de Chine et de Corée contribuera fortement entre les 7ème et 8ème siècle, à donner une connotation négative au tatouage au Japon.

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On retrouve la trace du tatouage traditionnel Japonais au 16ème siècle, à l’époque principalement guerrière de « l’âge des provinces en guerre » (Sengoku Jidai). Les samouraïs (guerriers) portaient des tatouages symbolisant l’emblème de leur clan sur le corps. Lors des guerres civiles nombreuses de cette période, le tatouage était notamment un moyen d’identification du clan d’appartenance des cadavres morts au combat. La décapitation et le vol des dépouilles étant monnaie courante, ce marquage clanique était important pour les guerriers souhaitant trouver une sépulture au sein des leurs et de leurs ancêtres, très importants dans la culture japonaise

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Le tatouage Japonais connaitra un regain de popularité lors des 17ème et 18ème siècles, grâce notamment à l’influence d’un roman Chinois issu de la tradition orale : « Shuǐ hǔ zhuàn » (littéralement « le récit des Berges », traduit en « Au bord de l’eau » en français). Certains personnages de ce roman étaient fortement tatoués, notamment Lu Zhi-shen, le bonze tatoué. Provisoirement interdit sous le règne de Mutsuhito, pendant l’ère Meiji, le tatouage reprendra progressivement une place en marge de la société japonaise, place qu’il occupe encore aujourd’hui depuis l’ère Edo et la la prise de pouvoir de Ieyasu Tokugawa. Il est alors un marquage punitif pour les criminels et prisonniers, dont le rassemblement organisé engendrera la pratique du tatouage chez les yakuzas, et n’est utilisé volontairement que part les groupes sociaux marginaux tels que les prostituées (Yujo), les courtisanes de la classe artisane (irebokuro, ou tatouage des geishas, pratique destinée à signifier corporellement l’amour et la loyauté à l’amant). Les principales signification du tatouage des prostituées japonaises de l’époque Edo sont la représentation de sentiments humains (ninjô), l’élégance (iki), la coquetterie (bitai), la fierté (ikiji), la résignation (akirame) ou par certains corps de métiers dangereux comme les pompiers, qui se font encrer des tattoos d’animaux protecteurs, très présents dans la tradition sino-japonaise, comme le dragon ou le tigre, symbole de force protectrice. Le tatouage au Japon reste aujourd’hui pour de nombreuses personnes une marque d’infâmie



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Dernière édition par Dark le Mar 14 Fév 2012 01:27, édité 5 fois.


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Messagede Dark » Dim 12 Fév 2012 18:19

Merci

Je trouve le tatouage Paon.. de la dernière photo
Particulièrement alléchant


Xaneaze Hors ligne


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Messagede Xaneaze » Dim 12 Fév 2012 19:47

moi, je lui ferai bien "paon paon cul cul"
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx


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Messagede Dark » Dim 12 Fév 2012 21:03

vilain Paonlisson


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Messagede Dark » Mar 14 Fév 2012 00:45

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Messagede Dark » Mar 14 Fév 2012 01:08

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Messagede Dark » Ven 31 Aoû 2012 04:29

Il y a des photos qui ont disparues c'était avant que kiki ne place l hébergeur

Je m'occupe de ça des mon retour....la haine quand même :evil:


Antoine Hors ligne


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Messagede Antoine » Jeu 25 Oct 2012 20:29

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Dans ce roman aussi Monsieur se fait couic couic. Très belle histoire qui tourne, tourne, tourne
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...


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Messagede Xaneaze » Mer 16 Jan 2013 08:35

Onna bugeisha
Femme guerrière de la haute société féodale japonaise

Une photo rare:
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Messagede Dark » Mer 16 Jan 2013 08:50

Étonnant samouraï ou pas

As tu de l'historique

Top ;)


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Messagede Xaneaze » Mer 16 Jan 2013 11:20

en fait la "classe" des femmes guerrieres existaient avant la création du code des Samouraï, donc pas d'effet de mode, ni de revendication de la femme pour se mettre à l'égal de l'homme.
C'est donc très ancien. Beaucoup d'épouses, veuves ou jeunes filles s'engageaient dans cette voie et sa battaient auprès des hommes. Elles n'étaient en revanche pas utilisées pour un rôle d'attaque mais plus pour la défense des domaines et maisons. Elles faisaient partie de la classe féodale "Bushi" et étaient rompues à la maîtrise des armes et des techniques de combat.
L'avantage de ces femmes étaient aussi qu'elles palliaient l'absence ou le manque d'hommes dans certaines régions pour la défense, d'où leur impact fort dans la société japonaise féodale.
La plus connue des onna bugeisha est Jingu femme de l'empereur Chuai mort lors de l'invasion de la Corée, elle reprit le flambeau de celui-ci et acheva l'expansion sans verser une goutte de sang.
Le rôle de la femme était ainsi très respecté au Japon au Moyen-Age alors qu'en Europe à la même période...la femme existait-elle ? ;)
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Messagede Chris2909 » Mer 16 Jan 2013 18:40

Mais il y a des tatoos particulièrement sympa ici... Et je ne savais pas que ce principe de tatouage nous venaient du japon...
Le moyen le plus rapide de devenir impopulaire, c'est de répéter les succès.


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Messagede Dark » Sam 3 Mai 2014 09:48

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Messagede Dark » Sam 2 Sep 2017 23:50

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Messagede coincoin » Dim 3 Sep 2017 16:41

tu devais pas exposer une tenue de samourai dans ton musée? ;)
mon objectif? que les fabricants se depechent et que je puisse avoir toutes les winners du mans depuis 1923 à nos jours a se suivre dans mes vitrines!


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Messagede Dark » Dim 3 Sep 2017 19:50

coincoin a écrit:
tu devais pas exposer une tenue de samourai dans ton musée? ;)



si si ;)


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Messagede coincoin » Dim 3 Sep 2017 20:26

Dark a écrit:
coincoin a écrit:
tu devais pas exposer une tenue de samourai dans ton musée? ;)



si si ;)


ouais alors les photos??! :P
mon objectif? que les fabricants se depechent et que je puisse avoir toutes les winners du mans depuis 1923 à nos jours a se suivre dans mes vitrines!



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