SILURE
Posté: Lun 7 Jan 2013 14:40
Le silure (genre Silurus) est un poisson d'eau douce qui fait partie de la famille des Siluridae. On peut également l'appeler Glane, Salut, Merval et en Anglais Wels. On compte aujourd'hui 14 espèces identifiées de silures dont la plus connue est le silure glane.
On dit de lui qu'il fait partie de la même famille que le poisson-chat, ce qui est faux car ce dernier fait partie de la famille des Ictaluridae.
C'est un poisson carnivore qui mesure environ 1,5 m de long en moyenne mais qui peut atteindre 2,5 m de long en France, avec un poids maximal de 250 kg (plus gros poisson d'Europe). Il vit en moyenne 20 ans. La période des amours se situe de mai à juillet avec une eau de 20 °C; la femelle peut pondre jusqu'à 500 000 œufs.
En Europe, le silure est originaire du bassin du Danube. Après son introduction, pour la pêche sportive, souvent de façon illégale (notamment dans la Seille), on le trouve aujourd'hui dans pratiquement tous les fleuves et rivières d'Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne) de deuxième catégorie1.
Originaire d'Europe centrale, où il colonisait le Danube, la Volga et le Dniepr, le silure est maintenant bien présent dans les différents cours d'eau d'Europe occidentale.
Bien qu'il soit très certainement présent depuis longtemps en France - on signale sa présence dès 1860 -, la première capture annoncée et médiatisée date de 1977, sur la Seille. Vers 1979, d'autres silures sont capturés, mais leur présence est rare dans le Rhône, la Saône et la Seille.
C'est en 1984-1985 que la densité de silures devient importante et qu'on assiste à une explosion démographique.
Le silure est un poisson solitaire, lucifuge (qui évite la lumière), vivant d'ordinaire dans les zones les plus profondes de son habitat. Les femelles pondent entre 20 et 30 000 œufs par kg de leur poids, dans une eau d'une température supérieure à 20 °C, à la fin du printemps (en juin).
Certains spécimens dépassant les 2,5 m et les 110 kg, le silure est extrêmement vorace. Il se nourrit de tout ce qu'il trouve : grenouilles, brèmes, gardons, perches, brochets et autres poissons, voire petits volatiles tels que poules d'eau ou canards.
(Le plus gros silure connu mesure 4.50M pour 300KG pêché au filet en Russie)
LA FICTION
.....................................................................................
LA REALITE
Vendredi 8 juillet 2011 à 9h 30 du matin
Et c’est partit, pour une plongée de contrôle, sur un viaduc autoroute du coté de Lyon.
Sur la SAONE rivière réputée pour sa population abondante de silure.
Mise à l’eau, et on se laisse doucement glisser, dans les eaux sombres et turquoise
Jusqu’au fond au droit des piles entre moins 10 et moins 14 m en pied des palplanches de fondation.
La visibilité et très bonne de 2 à 3m et l’eau est chaude 18 degrés environ.
Les embâcles amoncelées en avant bec et en périphérie des appuis, forment des ombres torturées et envoûtantes.
Lorsque au cours de l’inspection de l’entablement en béton
J’aperçois la silhouette d’une voiture retournée sur le toit à deux mètres de la pile
Volée ou escroquerie à l’assurance, c est une CITROEN les 4 pattes en l’air
Je descends, furtivement et inspecte l’habitacle, BINGO il est là mon silure
Et un beau 1M environ pas beaucoup plus.
Je passe la tête par la fenêtre arrière il me regarde intrigué et méfiant
Je lui tends la main et de ses moustaches il me touche et me jauge
Le contact et fait avec ce craintif et paisible poisson.
Loin des clichés et légendes populaires de poisson vorace et sanguinaire
Il est beau et sa nage et lente et le ballet de ses ondulations natatoires
Hypnotisent presque, je fais quelques clichés avec mon canon G12
Sans flash, l’eau est trop chargée en microparticules, donc en mode furtif.
Il sort et nage en pleine eau, je le suis et essaye de le garder
Dans le collimateur de mon appareil, le DOGFIGHT commence
Apres une série de shoots hasardeux et imprécis, il se retourne et viens sur moi
Je le tiens, c’est ma chance, je cadre, j’attends, il se rapproche
Je respire le moins possible afin que les bulles d’air de mon détendeur
Ne l’effraye pas.
J’appuis sur le déclencheur en essayent d’être le plus inerte possible
Ça y est je la tiens ma photo de silure dans son milieu naturel.
Rare et précieuse car les photos sont généralement prisent en aquarium
Il me frôle, me touche et disparaît en quelques coups de nageoires
Va mon compagnon de plongée et tiens toi loin des hommes
C est toi qui es paisible et eux voraces
Textes et photos Thierry COBOS
Vendredi 8 juillet 2011 à 9h 30 du matin
Et c’est partit, pour une plongée de contrôle, sur un viaduc autoroute du coté de Lyon.
Sur la SAONE rivière réputée pour sa population abondante de silure.
Jusqu’au fond au droit des piles entre moins 10 et moins 14 m en pied des palplanches de fondation.
La visibilité et très bonne de 2 à 3m et l’eau est chaude 18 degrés environ.
Les embâcles amoncelées en avant bec et en périphérie des appuis, forment des ombres torturées et envoûtantes.
Lorsque au cours de l’inspection de l’entablement en béton
J’aperçois la silhouette d’une voiture retournée sur le toit à deux mètres de la pile
Volée ou escroquerie à l’assurance, c est une CITROEN les 4 pattes en l’air
Je descends, furtivement et inspecte l’habitacle,
BINGO il est là mon silure , et un beau 1M environ pas beaucoup plus.
Je passe la tête par la fenêtre arrière il me regarde intrigué et méfiant
Je lui tends la main et de ses moustaches il me touche et me jauge
Le contact et fait avec ce craintif et paisible poisson.
Loin des clichés et légendes populaires de poisson vorace et sanguinaire
Il est beau et sa nage et lente et le ballet de ses ondulations natatoires
Hypnotisent presque, je fais quelques clichés avec mon canon G12
Sans flash, l’eau est trop chargée en microparticules, donc en mode furtif.
Il sort et nage en pleine eau, je le suis et essaye de le garder
Dans le collimateur de mon appareil, le DOGFIGHT commence
Apres une série de shoots hasardeux et imprécis, il se retourne et viens sur moi
Je le tiens, c’est ma chance, je cadre, j’attends, il se rapproche
Je respire le moins possible afin que les bulles d’air de mon détendeur
Ne l’effraye pas.
J’appuis sur le déclencheur en essayent d’être le plus inerte possible
Ça y est je la tiens ma photo de silure dans son milieu naturel.
Il me frôle, me touche et disparaît en quelques coups de nageoires
Va mon compagnon de plongée et tiens toi loin des hommes
C est toi qui es paisible et eux voraces
On dit de lui qu'il fait partie de la même famille que le poisson-chat, ce qui est faux car ce dernier fait partie de la famille des Ictaluridae.
C'est un poisson carnivore qui mesure environ 1,5 m de long en moyenne mais qui peut atteindre 2,5 m de long en France, avec un poids maximal de 250 kg (plus gros poisson d'Europe). Il vit en moyenne 20 ans. La période des amours se situe de mai à juillet avec une eau de 20 °C; la femelle peut pondre jusqu'à 500 000 œufs.
En Europe, le silure est originaire du bassin du Danube. Après son introduction, pour la pêche sportive, souvent de façon illégale (notamment dans la Seille), on le trouve aujourd'hui dans pratiquement tous les fleuves et rivières d'Europe (France, Allemagne, Italie, Espagne) de deuxième catégorie1.
Originaire d'Europe centrale, où il colonisait le Danube, la Volga et le Dniepr, le silure est maintenant bien présent dans les différents cours d'eau d'Europe occidentale.
Bien qu'il soit très certainement présent depuis longtemps en France - on signale sa présence dès 1860 -, la première capture annoncée et médiatisée date de 1977, sur la Seille. Vers 1979, d'autres silures sont capturés, mais leur présence est rare dans le Rhône, la Saône et la Seille.
C'est en 1984-1985 que la densité de silures devient importante et qu'on assiste à une explosion démographique.
Le silure est un poisson solitaire, lucifuge (qui évite la lumière), vivant d'ordinaire dans les zones les plus profondes de son habitat. Les femelles pondent entre 20 et 30 000 œufs par kg de leur poids, dans une eau d'une température supérieure à 20 °C, à la fin du printemps (en juin).
Certains spécimens dépassant les 2,5 m et les 110 kg, le silure est extrêmement vorace. Il se nourrit de tout ce qu'il trouve : grenouilles, brèmes, gardons, perches, brochets et autres poissons, voire petits volatiles tels que poules d'eau ou canards.
(Le plus gros silure connu mesure 4.50M pour 300KG pêché au filet en Russie)
LA FICTION
.....................................................................................
LA REALITE
Vendredi 8 juillet 2011 à 9h 30 du matin
Et c’est partit, pour une plongée de contrôle, sur un viaduc autoroute du coté de Lyon.
Sur la SAONE rivière réputée pour sa population abondante de silure.
Mise à l’eau, et on se laisse doucement glisser, dans les eaux sombres et turquoise
Jusqu’au fond au droit des piles entre moins 10 et moins 14 m en pied des palplanches de fondation.
La visibilité et très bonne de 2 à 3m et l’eau est chaude 18 degrés environ.
Les embâcles amoncelées en avant bec et en périphérie des appuis, forment des ombres torturées et envoûtantes.
Lorsque au cours de l’inspection de l’entablement en béton
J’aperçois la silhouette d’une voiture retournée sur le toit à deux mètres de la pile
Volée ou escroquerie à l’assurance, c est une CITROEN les 4 pattes en l’air
Je descends, furtivement et inspecte l’habitacle, BINGO il est là mon silure
Et un beau 1M environ pas beaucoup plus.
Je passe la tête par la fenêtre arrière il me regarde intrigué et méfiant
Je lui tends la main et de ses moustaches il me touche et me jauge
Le contact et fait avec ce craintif et paisible poisson.
Loin des clichés et légendes populaires de poisson vorace et sanguinaire
Il est beau et sa nage et lente et le ballet de ses ondulations natatoires
Hypnotisent presque, je fais quelques clichés avec mon canon G12
Sans flash, l’eau est trop chargée en microparticules, donc en mode furtif.
Il sort et nage en pleine eau, je le suis et essaye de le garder
Dans le collimateur de mon appareil, le DOGFIGHT commence
Apres une série de shoots hasardeux et imprécis, il se retourne et viens sur moi
Je le tiens, c’est ma chance, je cadre, j’attends, il se rapproche
Je respire le moins possible afin que les bulles d’air de mon détendeur
Ne l’effraye pas.
J’appuis sur le déclencheur en essayent d’être le plus inerte possible
Ça y est je la tiens ma photo de silure dans son milieu naturel.
Rare et précieuse car les photos sont généralement prisent en aquarium
Il me frôle, me touche et disparaît en quelques coups de nageoires
Va mon compagnon de plongée et tiens toi loin des hommes
C est toi qui es paisible et eux voraces
Textes et photos Thierry COBOS
Vendredi 8 juillet 2011 à 9h 30 du matin
Et c’est partit, pour une plongée de contrôle, sur un viaduc autoroute du coté de Lyon.
Sur la SAONE rivière réputée pour sa population abondante de silure.
Jusqu’au fond au droit des piles entre moins 10 et moins 14 m en pied des palplanches de fondation.
La visibilité et très bonne de 2 à 3m et l’eau est chaude 18 degrés environ.
Les embâcles amoncelées en avant bec et en périphérie des appuis, forment des ombres torturées et envoûtantes.
Lorsque au cours de l’inspection de l’entablement en béton
J’aperçois la silhouette d’une voiture retournée sur le toit à deux mètres de la pile
Volée ou escroquerie à l’assurance, c est une CITROEN les 4 pattes en l’air
Je descends, furtivement et inspecte l’habitacle,
BINGO il est là mon silure , et un beau 1M environ pas beaucoup plus.
Je passe la tête par la fenêtre arrière il me regarde intrigué et méfiant
Je lui tends la main et de ses moustaches il me touche et me jauge
Le contact et fait avec ce craintif et paisible poisson.
Loin des clichés et légendes populaires de poisson vorace et sanguinaire
Il est beau et sa nage et lente et le ballet de ses ondulations natatoires
Hypnotisent presque, je fais quelques clichés avec mon canon G12
Sans flash, l’eau est trop chargée en microparticules, donc en mode furtif.
Il sort et nage en pleine eau, je le suis et essaye de le garder
Dans le collimateur de mon appareil, le DOGFIGHT commence
Apres une série de shoots hasardeux et imprécis, il se retourne et viens sur moi
Je le tiens, c’est ma chance, je cadre, j’attends, il se rapproche
Je respire le moins possible afin que les bulles d’air de mon détendeur
Ne l’effraye pas.
J’appuis sur le déclencheur en essayent d’être le plus inerte possible
Ça y est je la tiens ma photo de silure dans son milieu naturel.
Il me frôle, me touche et disparaît en quelques coups de nageoires
Va mon compagnon de plongée et tiens toi loin des hommes
C est toi qui es paisible et eux voraces