Planète Interdite
Le film culte ...ce monstre immatériel... indestructible sortit de l imagination du professeur Morbius
Robby le Robot .....arf
Et surtout mon premier émoi avec la superbe et sexy ...Anne Francis
ces longues et superbes jambes
Mon film SF .....top one
Planète interdite (Forbidden Planet) est un film de science-fiction américain réalisé par Fred McLeod Wilcox et sorti sur les écrans en 1956.
En 2013, ce film est entré au répertoire américain du National Film Registry de la Librairie du Congrès1.
Pour moi Anne Francis cela reste l'interprète de Altaira Morbius dans le légendaire "Planète Interdite" (1956), qui devait rester dans la mémoire des tous les cinéphiles et de tous les amateurs de science-fiction. Lorsque j'ai découvert ce film à la télévision, je ne voyais qu'elle. On se rappelle aussi d'Anne pour son rôle dans "un homme est passé" avec Spencer Tracy ou pour son interprétation de la femme du professeur Glenn Ford dans "Graine de violence" (1955). Anne devait également avoir une énorme carrière à la télévision, mais c'est une autre histoire.
Aujourd'hui on se rappelle surtout d'Anne pour sa formidable beauté et son glamour. Film culte
Réalisateur : Wilcox, Fred M.
Acteurs : Leslie Nielsen, Walter Pidgeon, Anne Francis, Warren Stevens
Genre : Science-fiction
Nationalité : Américain
Date de sortie : 22 août 1956
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- Durée : 1h38mn
- Titre original : Forbidden planet
Véritable classique de la science-fiction, Planète interdite s’impose par son ambiance inquiétante et la richesse de son sous-texte.
Un must du genre.L’argument : Au XXIIe siècle, le vaisseau spatial C 57 D se pose sur la lointaine planète Altair 4.
Une expédition dirigée par le commandant Adams vient enquêter sur la disparition, vingt années plus tôt, du navire spatial Bellérophon et de son équipage.
Les explorateurs sont accueillis par Robby,
un robot ultra perfectionné qui les conduit jusqu’à la formidable demeure de l’énigmatique Docteur Morbius.
Celui-ci, avec sa fille Altaira est le seul survivant de l’expédition précédente qui a été décimée par une force inconnue...
Le Docteur Morbius explique qu’il a découvert qu’il y a plusieurs milliers d’années,
la planète était habitée par des êtres à l’intelligence exceptionnelle, les Krells, qui ont mystérieusement disparu,
laissant derrière eux des traces de leur civilisation :
un cube gigantesque de plusieurs kilomètres de côté capable de fournir une énergie incommensurable.
Rien ne prédisposait a priori le réalisateur Fred M. Wilcox, spécialiste de spectacles familiaux respectables
(et notamment de trois Lassie dans les années 40)
a se retrouver à la barre d’un grand film de science-fiction, genre sous-exploité à l’époque. Par essence films de séries B., ces spectacles n’étaient généralement dotés que de budgets rachitiques, de décors pseudo-futuristes ridicules et de costumes extravagants. Ne parlons même pas des effets spéciaux. Toutefois, une page se tourne avec Planète interdite (1956) qui bénéficie d’un splendide Eastmancolor et d’un cinémascope généralement réservé aux grosses productions.
Formellement parlant, ce film est donc un important jalon dans l’histoire du genre puisqu’il pose les bases d’une esthétique à base de vaisseaux spatiaux gigantesques aux couloirs immenses et aux puits sans fond.
Autant dire que ce long-métrage a inspiré toutes les oeuvres suivantes puisque le robot Robby a assurément influencé la création de C3PO dans Star Wars, de même que l’esthétique de la base. On retrouve également l’ambiance menaçante qui parcoure sans cesse le Alien de Ridley Scott. Quant à l’exploration spatiale, elle a fortement influencé la série Star Trek (on retrouve ici les mêmes machines de téléportation).
Film fondateur, Forbidden planet l’est assurément.
Mais il n’est pas que cela. Outre une ambiance étrange renforcée par les expérimentations sonores au synthétiseur de Bebe et Louis Barron,
le film bénéficie d’un script audacieux et fort complexe, privilégiant différents niveaux de lecture.
Sorte de variation autour de La tempête de Shakespeare, le scénario multiplie les références aux mythes de l’Antiquité tout en se dotant d’une forte connotation psychanalytique d’influence jungienne.
Effectivement, le monstre qui sévit sur cette planète n’est autre que la manifestation du ça freudien élargi non pas à l’individu seul, mais à toute la civilisation. Ainsi, il s’agit bien d’un inconscient collectif au sens que lui donnait Jung qui intervient ici.
Audacieux à plus d’un titre, le sous-texte invite donc les spectateurs à sonder leur part d’ombre (décrite dans la psychologie analytique de Jung). Grâce au savoir-faire du réalisateur et au talent des acteurs (excellent Walter Pidgeon et très sérieux Leslie Nielsen),
Planète interdite se regarde donc toujours aujourd’hui avec un plaisir immense, d’autant que les effets spéciaux tiennent encore plutôt bien la route. Loin de l’ennui provoqué par bon nombre de films de SF de cette époque, ce petit classique mérite amplement sa renommée.