La Belle et la Bête

de **Dark** » Dim 29 Jan 2012 20:44

La Belle et la Bête
Une oeuvre d'une beauté et d'une richesse visuelle exceptionnelle.
Une exception. Véritable oeuvre d'art, au sens (très) noble du terme. Un must.

La Bête tombe amoureuse de la Belle qui, à son tour tombe amoureuse de la Bête qui se transforme en prince charmant. Du Cocteau flamboyant d'après le conte de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont.

Des bras tiennent des torches et servent à dîner, les yeux de visages de pierres aux narines enfumées suivent des déplacements angoissés dans d'immenses pièces sombres,
Un clair obscur… a la Gustave Doré, omniprésent accentue l'étrangeté angoissante
De lieux tétanisés par une force maléfique
Un film magique du début à la fin

Jean Marais est sans aucun doute très impressionnant, en faisant preuve de beaucoup talent en interprétant à lui seul, trois rôles. Josette Day est tout aussi parfaite dans le rôle de La Belle, qui semble être le personnage tellement l'interprétation est naturelle.

Le texte est une véritable force de l’œuvre, mélangeant une belle poésie dans des dialogues recherchés. Le rythme est lent, donnant le temps d'admirer le travail sublime autant dans la photographie que dans la musique, collant parfaitement à l'ambiance calme et subtile d'un monde plongeant souvent dans l'imaginaire.

Le film référence qui a tourmenté et impressionné
L’enfant que j'etais et que je suis toujours
Un des 10 films que j’emporterais au paradis ou l’enfer

de **Antoine** » Dim 29 Jan 2012 22:01

Mais oui. Bon sang mais c'est bien sûr !
Encore un qu'il faut absolument que je revoie
Rien que sur ces images on prend conscience de la mise en scène pour l'époque. Un véritable travail de force, d'autant plus que les moyens techniques étaient encore radicalement artisanaux (artisanal dans le sens de travail bien fait)

de **Dark** » Dim 29 Jan 2012 23:30

Antoine a écrit:

Mais oui. Bon sang mais c'est bien sûr !
Encore un qu'il faut absolument que je revoie
Rien que sur ces images on prend conscience de la mise en scène pour l'époque. Un véritable travail de force, d'autant plus que les moyens techniques étaient encore radicalement artisanaux (artisanal dans le sens de travail bien fait)

Et puis toute la beauté et la magie enchanteresse de l’univers Cocteau