Je pense que nous vivons la un véritable tournant dans l'histoire de l'art. La symbolique affichée est forte marquant un déplacement substantiel du champs émotif en dehors des limites correctives atteintes jusqu'à présent. Un déplacement latéral de la pensée vers une signification plus profonde de l'en soi rationnel en direction d'une pluralité causale de la conscience. Quelque chose qui nous rapproche de l'extase post-chrétienne tout en gardant un fond païen archaïque. Un équilibre subtil entre ce qui est tentant de faire et le possible réalisable. Une meute affamée d'existence prolonge notre regard vers l'imperceptible soumission de la vie à l'entretien signifiant.
Oui, un tournant, un virage, une courbe, un potentiel ajouré vers un infini possible. Un nouvel art épicurien transcendant le meilleur et le pire de l'histoire apportant à la pensée une volonté d'être et d'agir au delà du réel commun. Comme si d'un seul coup d'un seul nous venions de passer une vitesse supérieure, une montée dans les tours brutales et douces a la fois. Car c'est incontestable, la logique féminine se dégageant de cette œuvre aux couleurs si bien agencées et où le criard transgressif ne ternit pas, permet au regardant comme au regardé de porter ensemble leur vision commune du présent en dehors des cadres traditionnels des écoles de pensée auxquelles nos esprits en surgel sont trop souvent abreuvés et enclins. Une véritable révolution de l'agir repoussant l'actif et le poussif vers une nouvelle forme existentielle du néant partagé. Une mesure nouvelle nous est offerte permettant à la vérité de tracer une nouvelle voie vers une nouvelle dimension de cuivre et d'aluminium.
Bref, une œuvre majeure qui se décline à l'index. Le paradigme nouveau d'une tonalité substantielle et auriculaire comme il en existe peu dans les registres annulaires. À cela, la bravoure halieutique s'ajoute à l'audace terrienne sans crier pouce !