Vente COllection Baillon - Artcurial - 06/02/2015
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Re: Vente COllection Baillon - Artcurial - 06/02/2015
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Dark
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- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
la-loutre a écrit:
Les châssis courts sont bien plus recherchés (SWB pour Short Wheel Base) que les châssis longs (LWB pour Long Wheel Base)
voila une info que je garde ...
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la-loutre
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- Inscription: Mer 26 Oct 2011 22:49
La 250 est toujours aussi belle
Fondateur de Ferrari Modelisme - www.ferrari-modelisme.com
Président de l'association Rosso18 - www.rosso18.com
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
J'étais en train de me demander ..
En regardant la photo....de Delon ..Jane Fonda... et la Ferrari
Si je devais choisir entre...
être le pote de Delon
être le pt copain de Jane Fonda
être le propriétaire de la California
quel serait moi choix...
une Ferrari....n'est jamais la propriété d'un seul homme
elle passe de mains en mains de propriétaire en propriétaire
comme les femmes ....elle ne nous appartiennent pas ..
elles s'appartiennent..avant tout
Alors que l amitié .....peut être durable ...
a condition de l'entretenir un peu
En regardant la photo....de Delon ..Jane Fonda... et la Ferrari
Si je devais choisir entre...
être le pote de Delon
être le pt copain de Jane Fonda
être le propriétaire de la California
quel serait moi choix...
une Ferrari....n'est jamais la propriété d'un seul homme
elle passe de mains en mains de propriétaire en propriétaire
comme les femmes ....elle ne nous appartiennent pas ..
elles s'appartiennent..avant tout
Alors que l amitié .....peut être durable ...
a condition de l'entretenir un peu
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coincoin
- Messages: 2479
- Inscription: Lun 30 Juil 2012 15:20
- Localisation: Pays du muscadet
Excellent ta question métaphysique le Dark
à choisir entre les 3?
difficile et cruel
(surtout si tu penses qu'Alain n'avait pas déjà a choisir entre devenir copain avec lui meme!)
qu'il avait les sous sans probleme pour acheter cette Ferrari...
reste La Jolie Fonda
vu le beau gosse et sa renommée,il n'avait plus qu'à se concentrer sur elle s'il avait envie de "pécho" )
c'était beaucoup plus simple pour lui
à choisir?
Les Ferrari, il y en a plein, et fort heureusement, on peut prendre du plaisir au volant d'autres bolides
(cf une lotus exige 280 ch que j'ai pu tester il y a qq semaines )
les Femmes
ma foi entre Bardot et Fonda, le choix est déjà difficile, Pauvre Alain, on ne rendra jamais assez compte de la difficulté de leur métier
Reste plutôt à priviligier l'amitié solide d'un nouveau pote, meme sans Ferrari et Fonda, juste autour d'une biere , à refaire le monde
çà , çà n'a pas de prix
ALAIN, si tu nous lis, on te paye une bonne Binouze et on re discute des prochaines CMC à venir
le petit canard noir
à choisir entre les 3?
difficile et cruel
(surtout si tu penses qu'Alain n'avait pas déjà a choisir entre devenir copain avec lui meme!)
qu'il avait les sous sans probleme pour acheter cette Ferrari...
reste La Jolie Fonda
vu le beau gosse et sa renommée,il n'avait plus qu'à se concentrer sur elle s'il avait envie de "pécho" )
c'était beaucoup plus simple pour lui
à choisir?
Les Ferrari, il y en a plein, et fort heureusement, on peut prendre du plaisir au volant d'autres bolides
(cf une lotus exige 280 ch que j'ai pu tester il y a qq semaines )
les Femmes
ma foi entre Bardot et Fonda, le choix est déjà difficile, Pauvre Alain, on ne rendra jamais assez compte de la difficulté de leur métier
Reste plutôt à priviligier l'amitié solide d'un nouveau pote, meme sans Ferrari et Fonda, juste autour d'une biere , à refaire le monde
çà , çà n'a pas de prix
ALAIN, si tu nous lis, on te paye une bonne Binouze et on re discute des prochaines CMC à venir
le petit canard noir
mon objectif? que les fabricants se depechent et que je puisse avoir toutes les winners du mans depuis 1923 à nos jours a se suivre dans mes vitrines!
-
Antoine
- Messages: 7339
- Inscription: Sam 10 Déc 2011 14:51
- Localisation: Provence Alpes Côte d'Azur
Citation:
une Ferrari....n'est jamais la propriété d'un seul homme
elle passe de mains en mains de propriétaire en propriétaire
comme les femmes ....elle ne nous appartiennent pas ..
elles s'appartiennent..avant tout
Alors que l amitié .....peut être durable ...
a condition de l'entretenir un peu
elle passe de mains en mains de propriétaire en propriétaire
comme les femmes ....elle ne nous appartiennent pas ..
elles s'appartiennent..avant tout
Alors que l amitié .....peut être durable ...
a condition de l'entretenir un peu
Il suffit juste de remplacer Ferrari, Femmes ou Amitié par Bite et on obtient a peu près la même chose
Quelques liens sur la collection Baillon, histoire de philosopher un peu plus
http://youtu.be/lxA5kqDwmzQ
http://youtu.be/0Wvk0fbSgbY
http://www.caradisiac.com/.htm
J'ai sous les yeux l'ouvrage "Speed and Beauty" de la collection Ralph Lauren, je me dis que certaines voitures appartiennent effectivement au patrimoine de l'humanité, quand bien même ce sont des collections privées qui, de toutes façons, voyagent et s'offrent visuellement au grand public.
Mais si ces voitures sont inestimables c'est parce qu'elles ont été l'objet de restauration, de recherches historiques profondes et ont fait appel à des artistes de l'automobile. Ce qu'elles étaient au départ : une Volonté.
Il y a eu travail et donc plus-value de ce travail. L'argent venant couronner l'affaire.
Dans le cas des voitures de la collection Baillon, il s'agit de rouille qui, si elles sont restaurées, deviendront effectivement inestimables. Mais "Après", pas "Avant". La surenchère sur les prix de ces voitures en l'état me parait déraisonnable. Par contre si un travail sur elle est entrepris, là cela devient passionnant, inestimable, hors de prix. M. Baillon le savait, lui a entrepris cet effort de préservation avec les moyens qui étaient les siens.
L'Art est dans la volonté d'entreprendre, de préserver, de transmettre, de faire vivre, pas dans la volonté de détruire ou d'abandonner.
Cela me fait penser que pendant ce temps les abrutis profonds de "l'Etat Islamique" ont détruit par le feu des pans entiers de leur propre culture dans un des plus grands autodafé de l'histoire...
Ouaip, je suis triste pour ce pauvre Alain qui a du mal a écouler ses collections personnelles alors qu'une des ses anciènnes auto est partie pour 16 millions d'€ TTC. Allez on l'invite, on se fait des moules et des frites ?
Le vilain petit âne noir
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...
-
Eric B.
- Messages: 1190
- Inscription: Ven 23 Nov 2012 14:30
- Localisation: Nantes
Bonjour,
Un numéro de l'émission Auto Moto aujourd'hui consacré au Rétromobile et avec un sujet sur la collection Baillon.
Au delà de tout ce que nous avons pu échangé sur l'identité de l'ancien propriétaire (au passage les gens d'Arcurial en jouent y compris dans l'émission) il reste que des informations ont été données sur la montée en flèche du prix des voitures d'occasion :
Maserati Ghibli : prix 2013 - 80 000€ - prix 2015 : 400 000€
Aston Martin DB4 : prix 2013 - 800 000€ - prix 2015 : 2 000 000€
En fait l'évolution du prix de la Ferrari California entre la vente d'il y a deux ou trois ans et celle de cette année se situe dans ce rapport. Jouent ensuite les éléments dont nous avons pu parler, le fait qu'il semblerait que cette voiture correspondait pour les "historiens" à un chainon manquant et un mystère....
Je ne connaissais absolument rien à cette collection mais il semble que l'ensemble de la collection avait plus ou moins disparu des radars depuis 1965 environ!!
Eric B.
Un numéro de l'émission Auto Moto aujourd'hui consacré au Rétromobile et avec un sujet sur la collection Baillon.
Au delà de tout ce que nous avons pu échangé sur l'identité de l'ancien propriétaire (au passage les gens d'Arcurial en jouent y compris dans l'émission) il reste que des informations ont été données sur la montée en flèche du prix des voitures d'occasion :
Maserati Ghibli : prix 2013 - 80 000€ - prix 2015 : 400 000€
Aston Martin DB4 : prix 2013 - 800 000€ - prix 2015 : 2 000 000€
En fait l'évolution du prix de la Ferrari California entre la vente d'il y a deux ou trois ans et celle de cette année se situe dans ce rapport. Jouent ensuite les éléments dont nous avons pu parler, le fait qu'il semblerait que cette voiture correspondait pour les "historiens" à un chainon manquant et un mystère....
Je ne connaissais absolument rien à cette collection mais il semble que l'ensemble de la collection avait plus ou moins disparu des radars depuis 1965 environ!!
Eric B.
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Dark a écrit:
[
Il suffit juste de remplacer Ferrari, Femmes ou Amitié par Bite et on obtient a peu près la même chose : D
Tu bite fort-la ..(du verbe mordre en anglais to bite)
D’où l'expression to bite or not to bite....
traduction... en avoir ou pas..(William Shakespeare)
Sans perdre de vu qu'il vaut mieux en avoir
Une grosse travailleuse qu'une petite faignante
Sans oublier le coefficient de dilatation...facteur important. N’est-ce pas monsieur Cheval
D’où l'expression être monter comme un cheval...ou comme un âne même noir (Delon si tu nous lis)
Et qu'il vaut mieux l'avoir blanche et droite que BLACK et DECKER
Quelques liens sur la collection Baillon, histoire de philosopher un peu plus
http://youtu.be/lxA5kqDwmzQ
http://youtu.be/0Wvk0fbSgbY
http://www.caradisiac.com/.htm
Le premier clip est magique....superbe
J'ai sous les yeux l'ouvrage "Speed and Beauty" de la collection Ralph Lauren, je me dis que certaines voitures appartiennent effectivement au patrimoine de l'humanité, quand bien même ce sont des collections privées qui, de toute façon, voyagent et s'offrent visuellement au grand public.
Mais si ces voitures sont inestimables c'est parce qu'elles ont été l'objet de restauration, de recherches historiques profondes et ont fait appel à des artistes de l'automobile. Ce qu'elles étaient au départ : une Volonté.
Il y a eu travail et donc plus-value de ce travail. L'argent venant couronner l'affaire.
Dans le cas des voitures de la collection Baillon, il s'agit de rouille qui, si elles sont restaurées, deviendront effectivement inestimables. Mais "Après", pas "Avant". La surenchère sur les prix de ces voitures en l'état me parait déraisonnable. Par contre si un travail sur elle est entrepris, là cela devient passionnant, inestimable, hors de prix. M. Baillon le savait, lui a entrepris cet effort de préservation avec les moyens qui étaient les siens.
Baillon mieux que la pierre philosophale ...il change la rouille en or
L'Art est dans la volonté d'entreprendre, de préserver, de transmettre, de faire vivre, pas dans la volonté de détruire ou d'abandonner.
Cela me fait penser que pendant ce temps les abrutis profonds de "l'Etat Islamique" ont détruit par le feu des pans entiers de leur propre culture dans un des plus grands autodafé de l'histoire...
Ouaip, je suis triste pour ce pauvre Alain qui a du mal a écouler ses collections personnelles alors qu'une des ses anciènnes auto est partie pour 16 millions d'€ TTC. Allez on l'invite, on se fait des moules et des frites ?
Je préfère le saucisson d’âne
Le vilain petit âne noir
Antoine a écrit:
Citation:
une Ferrari....n'est jamais la propriété d'un seul homme
Elle passe de mains en mains de propriétaire en propriétaire
comme les femmes ....elle ne nous appartiennent pas..
Elles s'appartiennent. Avant tout
Alors que l’amitié .....Peut être durable ...
À condition de l'entretenir un peu
Elle passe de mains en mains de propriétaire en propriétaire
comme les femmes ....elle ne nous appartiennent pas..
Elles s'appartiennent. Avant tout
Alors que l’amitié .....Peut être durable ...
À condition de l'entretenir un peu
Il suffit juste de remplacer Ferrari, Femmes ou Amitié par Bite et on obtient a peu près la même chose : D
Tu bite fort-la ..(du verbe mordre en anglais to bite)
D’où l'expression to bite or not to bite....
traduction... en avoir ou pas..(William Shakespeare)
Sans perdre de vu qu'il vaut mieux en avoir
Une grosse travailleuse qu'une petite faignante
Sans oublier le coefficient de dilatation...facteur important. N’est-ce pas monsieur Cheval
D’où l'expression être monter comme un cheval...ou comme un âne même noir (Delon si tu nous lis)
Et qu'il vaut mieux l'avoir blanche et droite que BLACK et DECKER
Quelques liens sur la collection Baillon, histoire de philosopher un peu plus
http://youtu.be/lxA5kqDwmzQ
http://youtu.be/0Wvk0fbSgbY
http://www.caradisiac.com/.htm
Le premier clip est magique....superbe
J'ai sous les yeux l'ouvrage "Speed and Beauty" de la collection Ralph Lauren, je me dis que certaines voitures appartiennent effectivement au patrimoine de l'humanité, quand bien même ce sont des collections privées qui, de toute façon, voyagent et s'offrent visuellement au grand public.
Mais si ces voitures sont inestimables c'est parce qu'elles ont été l'objet de restauration, de recherches historiques profondes et ont fait appel à des artistes de l'automobile. Ce qu'elles étaient au départ : une Volonté.
Il y a eu travail et donc plus-value de ce travail. L'argent venant couronner l'affaire.
Dans le cas des voitures de la collection Baillon, il s'agit de rouille qui, si elles sont restaurées, deviendront effectivement inestimables. Mais "Après", pas "Avant". La surenchère sur les prix de ces voitures en l'état me parait déraisonnable. Par contre si un travail sur elle est entrepris, là cela devient passionnant, inestimable, hors de prix. M. Baillon le savait, lui a entrepris cet effort de préservation avec les moyens qui étaient les siens.
Baillon mieux que la pierre philosophale ...il change la rouille en or
L'Art est dans la volonté d'entreprendre, de préserver, de transmettre, de faire vivre, pas dans la volonté de détruire ou d'abandonner.
Cela me fait penser que pendant ce temps les abrutis profonds de "l'Etat Islamique" ont détruit par le feu des pans entiers de leur propre culture dans un des plus grands autodafé de l'histoire...
Ouaip, je suis triste pour ce pauvre Alain qui a du mal a écouler ses collections personnelles alors qu'une des ses anciènnes auto est partie pour 16 millions d'€ TTC. Allez on l'invite, on se fait des moules et des frites ?
Je préfère le saucisson d’âne
Le vilain petit âne noir
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Eric B. a écrit:
Bonjour,
Un numéro de l'émission Auto Moto aujourd'hui consacré au Rétromobile et avec un sujet sur la collection Baillon.
Au delà de tout ce que nous avons pu échangé sur l'identité de l'ancien propriétaire (au passage les gens d'Arcurial en jouent y compris dans l'émission) il reste que des informations ont été données sur la montée en flèche du prix des voitures d'occasion :
Maserati Ghibli : prix 2013 - 80 000€ - prix 2015 : 400 000€
Aston Martin DB4 : prix 2013 - 800 000€ - prix 2015 : 2 000 000€
En fait l'évolution du prix de la Ferrari California entre la vente d'il y a deux ou trois ans et celle de cette année se situe dans ce rapport. Jouent ensuite les éléments dont nous avons pu parler, le fait qu'il semblerait que cette voiture correspondait pour les "historiens" à un chainon manquant et un mystère....
Je ne connaissais absolument rien à cette collection mais il semble que l'ensemble de la collection avait plus ou moins disparu des radars depuis 1965 environ!!
Eric B.
Un numéro de l'émission Auto Moto aujourd'hui consacré au Rétromobile et avec un sujet sur la collection Baillon.
Au delà de tout ce que nous avons pu échangé sur l'identité de l'ancien propriétaire (au passage les gens d'Arcurial en jouent y compris dans l'émission) il reste que des informations ont été données sur la montée en flèche du prix des voitures d'occasion :
Maserati Ghibli : prix 2013 - 80 000€ - prix 2015 : 400 000€
Aston Martin DB4 : prix 2013 - 800 000€ - prix 2015 : 2 000 000€
En fait l'évolution du prix de la Ferrari California entre la vente d'il y a deux ou trois ans et celle de cette année se situe dans ce rapport. Jouent ensuite les éléments dont nous avons pu parler, le fait qu'il semblerait que cette voiture correspondait pour les "historiens" à un chainon manquant et un mystère....
Je ne connaissais absolument rien à cette collection mais il semble que l'ensemble de la collection avait plus ou moins disparu des radars depuis 1965 environ!!
Eric B.
Très bonne émission sur Retromobile ....
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la-loutre
- Messages: 2908
- Inscription: Mer 26 Oct 2011 22:49
Dark nous fera t-il une reproduction en diorama sur base CMC?
Poussière comprise a garder sous boite vitrine
J'aurais bien tente mais je n'ai plus de California elite noire
Poussière comprise a garder sous boite vitrine
J'aurais bien tente mais je n'ai plus de California elite noire
Fondateur de Ferrari Modelisme - www.ferrari-modelisme.com
Président de l'association Rosso18 - www.rosso18.com
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
la-loutre a écrit:
Dark nous fera t-il une reproduction en diorama sur base CMC?
Poussière comprise a garder sous boite vitrine
J'aurais bien tente mais je n'ai plus de California elite noire
Poussière comprise a garder sous boite vitrine
J'aurais bien tente mais je n'ai plus de California elite noire
Je suis sûr que CMC va la sortir ....avec une forte plus value ....
-
la-loutre
- Messages: 2908
- Inscription: Mer 26 Oct 2011 22:49
CMC ne va pas sortir une voiture vieilli et avec poussière
il faut modifier celle ci
il faut modifier celle ci
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Président de l'association Rosso18 - www.rosso18.com
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la-loutre
- Messages: 2908
- Inscription: Mer 26 Oct 2011 22:49
Pour la petite histoire, lorsque 2935GT a été achetée, son père la trouvait si belle qu'il a acheté une autre California, 1915GT
Elle a été vendue en 1979 (mauvaise idee ^^)
Ils ont donc eu deux 250 GT SWB California !
Et pour les amateurs de comparaisons (et ici avec une SWB donc comparable , 2903 GT a été vendue 15M$ chez Gooding à Pebble Beach 2014, sois moins que 2935GT
Fallait pas réveiller l'Ayatollah des Ferrari qui est en moi
Elle a été vendue en 1979 (mauvaise idee ^^)
Ils ont donc eu deux 250 GT SWB California !
Et pour les amateurs de comparaisons (et ici avec une SWB donc comparable , 2903 GT a été vendue 15M$ chez Gooding à Pebble Beach 2014, sois moins que 2935GT
Fallait pas réveiller l'Ayatollah des Ferrari qui est en moi
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la-loutre
- Messages: 2908
- Inscription: Mer 26 Oct 2011 22:49
Il faut savoir être précis
Je dois être un peu fou
Je dois être un peu fou
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Merci PAT..pour les photos
.elle a de la gueule quand même .....même salie
d'ailleurs... je la trouve très belle en version baroudeur
noire ou bleu nuit
.elle a de la gueule quand même .....même salie
d'ailleurs... je la trouve très belle en version baroudeur
noire ou bleu nuit
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coincoin
- Messages: 2479
- Inscription: Lun 30 Juil 2012 15:20
- Localisation: Pays du muscadet
Dark a écrit:
la-loutre a écrit:
Dark nous fera t-il une reproduction en diorama sur base CMC?
Poussière comprise a garder sous boite vitrine
J'aurais bien tente mais je n'ai plus de California elite noire
Poussière comprise a garder sous boite vitrine
J'aurais bien tente mais je n'ai plus de California elite noire
Je suis sûr que CMC va la sortir ....avec une forte plus value ....
oui, et en 2 versions!!
une sale , à 1500€ le 1/18eme
et la meme, en serie limitée, 1000 exemplaires, signées par Alain Delon , 15000€ l'exemplaire
Non, on a dit qu'on arretait de taquiner Alain
oui elle a de la gueule cette Ferrari, clairement
ils en avaient deux...
dire que meme à 100 membres réunis, on ne pas se l'acheter....
mon objectif? que les fabricants se depechent et que je puisse avoir toutes les winners du mans depuis 1923 à nos jours a se suivre dans mes vitrines!
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Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Et encore plus cher si on retrouve le string de Jane Fonda ...dans la CaliFournia de DELOIN
-
SASOUKY74
- Messages: 6462
- Inscription: Sam 17 Sep 2011 22:44
Tout à fait
Moi je dis "pas assez cher mon Fils"
http://www.dailymotion.com/video/x1ad8m ... -fils_auto
Moi je dis "pas assez cher mon Fils"
http://www.dailymotion.com/video/x1ad8m ... -fils_auto
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Pat
- Messages: 1630
- Inscription: Lun 12 Jan 2015 13:48
Pat a écrit:
Messieurs,
J'aurai peu à écrire que vous n'ayez déjà écrit sur les prix, les restaurations plus que neuves, la spéculation parmi les plus rentables...
Alors je vais juste ajouter deux choses :
"L'acteur dénonce «une supercherie», déplorant par ailleurs que la couverture du catalogue de la vente soit une photo «le représentant avec l'actrice Jane Fonda dans une autre Ferrari que celle mise en vente».
Contactée par l'agence, la maison de ventes Artcurial a simplement informé «qu'elle effectue un travail rigoureux pour présenter dans ses catalogues la provenance des lots qui lui sont confiés, comme c'est l'usage pour les maisons de vente internationales».
«Je n'ai pas pris part à la réalisation du catalogue Artcurial», a poursuivi de son côté Alain Delon. «Tout ce qui a pu être indiqué, mentionné, écrit, concernant la vente de cette voiture a été fait sans mon assentiment.»
«Je ne me rendrai pas au salon Rétromobile et ne serai pas présent à la vente organisée par la maison Artcurial le 6 février, car je ne suis pas concerné», ajoute la star. «J'entends donc que mon nom ne soit ni mis en avant de la sorte, ni associé à la vente aux enchères de cette voiture. À bon entendeur...»
L'arrivée de la belle...
J'aurai peu à écrire que vous n'ayez déjà écrit sur les prix, les restaurations plus que neuves, la spéculation parmi les plus rentables...
Alors je vais juste ajouter deux choses :
"L'acteur dénonce «une supercherie», déplorant par ailleurs que la couverture du catalogue de la vente soit une photo «le représentant avec l'actrice Jane Fonda dans une autre Ferrari que celle mise en vente».
Contactée par l'agence, la maison de ventes Artcurial a simplement informé «qu'elle effectue un travail rigoureux pour présenter dans ses catalogues la provenance des lots qui lui sont confiés, comme c'est l'usage pour les maisons de vente internationales».
«Je n'ai pas pris part à la réalisation du catalogue Artcurial», a poursuivi de son côté Alain Delon. «Tout ce qui a pu être indiqué, mentionné, écrit, concernant la vente de cette voiture a été fait sans mon assentiment.»
«Je ne me rendrai pas au salon Rétromobile et ne serai pas présent à la vente organisée par la maison Artcurial le 6 février, car je ne suis pas concerné», ajoute la star. «J'entends donc que mon nom ne soit ni mis en avant de la sorte, ni associé à la vente aux enchères de cette voiture. À bon entendeur...»
L'arrivée de la belle...
Un nouveau mystère éclate au grand jour !
Y avait il la marche avant sur cette voiture ?
Pendant que certains se dorent la saucisse à Strasbourg, les experts se perdent en conjectures...
-
Dark
- Messages: 23536
- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Étonnant ces images ...bien vu Pat
Tu veux que je te garde une knacki
Tu veux que je te garde une knacki
-
Scuderia57
- Messages: 2389
- Inscription: Sam 22 Fév 2014 18:59
pour ceux qui aiment lire, voici le descriptif et l'historique complet présenté par Artcurial :
Ferrari 250 GT SWB California Spider - 1961
Carte grise française
Châssis n° 2935GT
Moteur n° 2935
Numéro interne n° 610 E
Boîte de vitesses n° 8.61
Pont n° 383F
- Certainement le plus beau cabriolet de la deuxième moitié du XXème siècle
- Une des 37 California Spider SWB phares carénés construite
- Entièrement originale, jamais restaurée
- Histoire unique et fabuleuse
- Ayant appartenu à l'une des plus grandes stars du cinéma, Alain Delon
- Matching numbers
- La California du Salon de Paris 1961
- Même propriétaire depuis 1971
Avec la 250, le destin de Ferrari va changer. De constructeur marginal, il va prendre une dimension industrielle et acquérir l'aura mondiale qu'on lui connaît aujourd'hui. Autour du fameux V12 3 litres, dont les qualités de puissance et de souplesse ne sont plus à démontrer, naissent deux familles d'automobiles : des Ferrari exclusivement destinées à la piste, et d'autres plutôt réservées à un usage routier et offrant donc un confort et un équipement dont étaient jusque-là dépourvues les voitures de la marque. La branche course donnera naissance à des légendes sur roues comme les Testa Rossa, berlinettes Tour de France, 250 GTO ou 250 LM alors que la famille des voitures de route produira de merveilleux coupés ou cabriolets que se disputeront stars, sportifs de haut niveau et gros industriels. Mais ce qui caractérise aussi le constructeur de Maranello, ce sont les "passerelles" constantes qui relient les deux familles, et qui fait que les voitures de route ne sont jamais très loin de la piste... Le spider 250 GT California est le fruit de ce mariage idéal. En effet, alors que le cabriolet 250 GT Pinin Farina est directement dérivé du coupé grand tourisme, le spider California s'appuie sur les berlinettes destinées à la compétition. A tel point d'ailleurs que, sur un dessin magistral de Pinin Farina, il est carrossé chez Scaglietti, à qui Ferrari confie la réalisation de ses voitures de compétition. Le spider reprend le même châssis de 2,60 m d'empattement que la berlinette Tour de France, son moteur offre des caractéristiques comparables et sa forme adopte le décrochement d'aile arrière caractéristique de la version fermée. Comme il est moins systématiquement orienté compétition, il accuse sur la balance quelques dizaines de kilos de plus que son homologue, mais reste malgré tout plus léger que le cabriolet. D'ailleurs, certains modèles plus spécialement préparés pour les joies du chronomètre vont se distinguer sur circuits : ainsi, Ginther et Hively terminent premiers de la catégorie Grand Tourisme et neuvièmes au classement général des 12 Heures de Sebring 1959 et Grossman et Tavano décrochent la cinquième place aux 24 Heures du Mans de la même année, au volant d'un spider engagé par l'écurie du NART de l'enthousiaste Luigi Chinetti. Ledit Chinetti n'est d'ailleurs certainement pas étranger à l'appellation "California" du spider 250 GT : d'origine milanaise, ami intime d'Enzo Ferrari, il participe largement et efficacement à la diffusion de Ferrari en Amérique du Nord, qui devient pour le constructeur italien un marché avec lequel le modèle va connaître une évolution parallèle à celle des versions compétition et un grand succès commercial auprès des plus exigeants amateurs fortunés. En tout, quarante sept exemplaires sont vendus en moins de deux ans dont curieusement 6 seulement en Californie. En réalité deux California de plus sont sorties des ateliers de Scaglietti à la même époque, un coupé " Boano " et un cabriolet Pinin Farina, rhabillés à la suite d'accidents. Et il convient bien sûr de ne pas oublier les 52 exemplaires sur châssis court qui ont pris la suite entre 1960 et 1962. Modèle exclusif et performant, le spider California garde une place à part dans la production Ferrari, car il réalise une synthèse inégalé entre les qualités des modèles de piste et ceux de route, les deux voies sur lesquelles Ferrari a appuyé son succès planétaire. De plus les carrosseries cabriolet de la marque sont particulièrement rares dans la production Ferrari, ce qui explique son succès grandissant au fil des décennies faisant aujourd'hui de la California la plus chère des Ferrari routières. Sur les 52 exemplaires produits sur châssis court, seuls 37 California sont sorties avec les phares carénées. Cette particularité est la plus recherchée aujourd'hui et ce, grâce à l'élégance supérieure qu'elle revêt.
Lorsqu'il se rend au Salon de l'Auto, à Paris en 1961, Gérard Blain est déjà un acteur de cinéma confirmé. Á 31 ans, il a déjà une vingtaine de films à son actif et une passion pour les cabriolets Ferrari. Il vient de faire reprendre sa Ferrari 250 GT Série 1 (la voiture du Salon de Paris 1957) par la Franco-Britannic Autos, l'importateur Ferrari, et s'intéresse de très près au magnifique Spider 250 GT California châssis court, de couleur bleu foncé, hard-top bleu foncé, intérieur simili noir, exposé sur le stand de ce même importateur Ferrari.
Ce châssis 2935GT, terminé le 27 septembre 1961, a été envoyé immédiatement chez l'importateur parisien pour le Salon qui a lieu du 5 au 15 octobre 1961. La première semaine du Salon sont exposées sur le stand de la Franco-Britannic une 250 GT Berlinette Lusso (#2917), une 250 GTE et une 250 cabriolet série II. La Ferrari 250 berlinette châssis court sera vendue dès le début du Salon et sera remplacée en deuxième semaine par cette Ferrari 250 California #2935. Après son achat par Gérard Blain, elle est immatriculée le 21 octobre 1961 à son nom et son adresse (9 rue de Siam, Paris XVIe arrondissement), sous le numéro 88 LR 75, 6 jours donc après la fermeture du Salon.
Alain Delon est de la même génération que Gérard Blain, et les voitures de sport font évidemment partie de son environnement de star. Séduit par la belle Ferrari de son ami, il lui achète et on la retrouve immatriculée 4452 MC, à Monaco donc. Une copie du titre de circulation monégasque au nom de l'acteur nous montre qu'il l'a immatriculée précisément le 23 mai 1963 en Principauté. Il est incroyable de découvrir que Marc Bouvot, fils du troisième propriétaire, a retrouvé les plaques originales 4452 MC que son père avait conservé après l'achat auprès d'Alain Delon.
A cette époque, après avoir été consacré par Plein Soleil et Rocco et ses frères, Alain Delon connaît une fantastique accélération de sa carrière d'acteur. Beau, séduisant, talentueux, il fait tourner les têtes et tomber les cœurs, et les producteurs profitent de cette fabuleuse image pour le faire tourner sans discontinuer. En 1963, il est avec Jane Fonda dans Les Félins, où René Clément l'entraîne dans une machiavélique machination. L'année suivante, on le retrouve avec Shirley MacLaine dans La Rolls Royce jaune où il séduit une riche et belle marquise. La Ferrari partage ces grands moments avec le célébrissime acteur et des photos le montrent au volant du Spider 2935GT, en compagnie des deux actrices, elles aussi des stars que le monde admire.
En 1964, Alain Delon et sa femme Nathalie partent en voyage en Californie. L'acteur fait envoyer la voiture à destination afin d'en profiter dans les rues de Los Angeles. C'est certainement à ce moment-là que les répétiteurs de clignotants sur les ailes avant ont été changés afin de correspondre aux normes américaines. Nous avons retrouvé sous le siège passager les répétiteurs ronds d'origine dans leur boîte ! Sur l'attestation d'assurance de l'époque, un document original fourni par le fils du troisième propriétaire, on remarque une adresse inscrite à la main indiquant une adresse à Beverly Hills. Sans doute l'acteur avait-il noté cette indication afin de la communiquer à son assureur. Sur une photo prise aux États-Unis en 1964, la Ferrari California est surprise devant une station d'essence, avec Nathalie Delon, pendant que son mari vérifie la pression des pneus et, sur un autre cliché, on aperçoit le couple à Los Angeles, en promenade à bord de sa voiture.
En juillet 1965, Alain Delon se sépare de la Ferrari California et en confie la vente à Michel Maria Urman Automobiles, 40 bis rue Guersant, Paris XVIIe, spécialiste de voitures de prestige. Elle est achetée le 2 août 1965 pour la somme de 30 000 francs par Paul Bouvot, alors que la voiture n'affiche que 37 000 km. Paul Bouvot dirige à cette époque le Centre de Style des Automobiles Peugeot, et son œil de styliste perçoit le caractère exceptionnel de la ligne de la California. Il confiera un jour à son fils : "Cette Ferrari est un chef d'œuvre ; elle est belle quel que soit l'angle sous lequel on la regarde, avec ou sans ses attributs". Il évoque bien sûr les pare-chocs, qui sont parfois démontés de la voiture comme le montrent des photos que nous a montrées son fils Marc Bouvot.
Paul Bouvot immatricule la Ferrari le 18 août 1965, sous le numéro 6101 RU 75. Pendant un an, il va parcourir quelque 25 000 km, ne se gênant guère pour se rendre au volant au Centre de Style Peugeot, ce qui fera grincer des dents certains dirigeants qui auraient préféré le voir arriver dans une plus classique Peugeot. Mais Paul Bouvot est un Ferrariste passionné. Ainsi, quand il vend le Spider California en mai 1966 à son quatrième propriétaire, M. Robert Cooper (un Canadien vivant à Paris), c'est pour acheter quelques mois plus tard une autre Ferrari 250GT California châssis court que son ami Jess Pourret lui propose. Mais c'est une autre histoire...
Robert Cooper gardera la voiture six mois, avant de la céder fin 1966 à un amateur de voitures de sport parisien qui en profitera jusqu'en octobre 1967.
L'avant-dernier propriétaire de 2935GT est un médecin parisien qui la gardera quatre ans jusqu'à son acquisition en novembre 1971 par Jacques Baillon. 2935GT rentre alors dans une collection prestigieuse commencée dans les années 1950 par Roger Baillon, son père. Jacques Baillon roulera très peu avec la Ferrari qui, comme la plupart de ses voitures, se retrouvera vite remisée à l'abri du temps et des intempéries.
Marc Bouvot, dont le père a acheté la Ferrari à Alain Delon en 1965, nous a permis de consulter ses documents originaux exceptionnels (plaques minéralogiques originales Monaco, certificats originaux d'assurance au nom d'Alain Delon, copie du titre monégasque, pochette originale en cuir). C'est également grâce à l'ouvrage de référence sur le Salon de Paris intitulé "Les Ferrari au Salon de Paris-1948 /1988" de Dominique Pascal, et avec la collaboration de Jess Pourret et Marc Rabineau, que nous avons pu constituer un dossier historique très complet.
L'avis des spécialistes
" Ce graal automobile se trouve aujourd'hui telle que nous l'avons découvert, le 30 septembre dernier, alors que nous ouvrions la porte du garage de la propriété. Protégée de toute humidité, elle nous fait front, recouverte d'un léger voile de poussière et de quelques piles de magazines et autres journaux. Elle a mieux résisté au poids des années qu'au poids du papier…son coffre s'en est incliné. Mais il ne s'agissait surtout pas d'y toucher tant cette particularité donne à la Belle toute son originalité, son exclusivité et son histoire unique. Chaque grain de poussière reste celui de tant d'années de stockage à l'abri des intempéries. Protégée de l'humidité, sa robe est saine, tout autant que son châssis. Les jours de portes, capot et coffre sont droits et d'origine. Lorsque vous fermez les portes, on perçoit ce bruit caractéristique d'une automobile préservée. Ses vitres latérales sont en plexiglas (serait-ce d'origine ?). Son intérieur est celui d'origine, avec sa sellerie noire en simili cuir. L'acquéreur qui se glissera derrière son volant prendra possession de la clef pour ouvrir la boîte à gants. Il y découvrira la paire de gants en cuir havane asséchée par le temps, déposé sur des vignettes automobiles des années 71 à 75, jamais collées sur le pare-brise. Lorsqu'il baissera le dossier passager, il glissera sa main dans le vide-poche pour y découvrir le manuel d'origine ainsi que les bons d'essence d'époque. Dans le vide-poches du dossier du fauteuil conducteur, il découvrira le double de clefs. En ouvrant le coffre, il découvrira deux circuits pour enfants, certainement cachés là par Jacques Baillon en vue de les offrir à ses enfants à Noël…ses enfants ne les reçurent jamais…oubliés au fond du coffre… A côté, un nécessaire de pharmacie d'époque encore dans son emballage plastique ainsi que plusieurs exemplaires du livre de Paul Frère "La conduire en compétition". La baie moteur elle semble ne jamais avoir bougée…jamais démontée, intacte avec ses deux bobines originales… rarissimes.
Cette automobile est une œuvre d'art, la dernière California châssis court phares carénés dans un état d'origine intouchée depuis 45 années, probablement jamais démontée. Elle est le graal des Spiders Grand Tourisme, la référence ultime de l'histoire de l'Automobile et LE plus beau cabriolet de la seconde moitié du XXe siècle. "
Ferrari 250 GT SWB California Spider - 1961
Carte grise française
Châssis n° 2935GT
Moteur n° 2935
Numéro interne n° 610 E
Boîte de vitesses n° 8.61
Pont n° 383F
- Certainement le plus beau cabriolet de la deuxième moitié du XXème siècle
- Une des 37 California Spider SWB phares carénés construite
- Entièrement originale, jamais restaurée
- Histoire unique et fabuleuse
- Ayant appartenu à l'une des plus grandes stars du cinéma, Alain Delon
- Matching numbers
- La California du Salon de Paris 1961
- Même propriétaire depuis 1971
Avec la 250, le destin de Ferrari va changer. De constructeur marginal, il va prendre une dimension industrielle et acquérir l'aura mondiale qu'on lui connaît aujourd'hui. Autour du fameux V12 3 litres, dont les qualités de puissance et de souplesse ne sont plus à démontrer, naissent deux familles d'automobiles : des Ferrari exclusivement destinées à la piste, et d'autres plutôt réservées à un usage routier et offrant donc un confort et un équipement dont étaient jusque-là dépourvues les voitures de la marque. La branche course donnera naissance à des légendes sur roues comme les Testa Rossa, berlinettes Tour de France, 250 GTO ou 250 LM alors que la famille des voitures de route produira de merveilleux coupés ou cabriolets que se disputeront stars, sportifs de haut niveau et gros industriels. Mais ce qui caractérise aussi le constructeur de Maranello, ce sont les "passerelles" constantes qui relient les deux familles, et qui fait que les voitures de route ne sont jamais très loin de la piste... Le spider 250 GT California est le fruit de ce mariage idéal. En effet, alors que le cabriolet 250 GT Pinin Farina est directement dérivé du coupé grand tourisme, le spider California s'appuie sur les berlinettes destinées à la compétition. A tel point d'ailleurs que, sur un dessin magistral de Pinin Farina, il est carrossé chez Scaglietti, à qui Ferrari confie la réalisation de ses voitures de compétition. Le spider reprend le même châssis de 2,60 m d'empattement que la berlinette Tour de France, son moteur offre des caractéristiques comparables et sa forme adopte le décrochement d'aile arrière caractéristique de la version fermée. Comme il est moins systématiquement orienté compétition, il accuse sur la balance quelques dizaines de kilos de plus que son homologue, mais reste malgré tout plus léger que le cabriolet. D'ailleurs, certains modèles plus spécialement préparés pour les joies du chronomètre vont se distinguer sur circuits : ainsi, Ginther et Hively terminent premiers de la catégorie Grand Tourisme et neuvièmes au classement général des 12 Heures de Sebring 1959 et Grossman et Tavano décrochent la cinquième place aux 24 Heures du Mans de la même année, au volant d'un spider engagé par l'écurie du NART de l'enthousiaste Luigi Chinetti. Ledit Chinetti n'est d'ailleurs certainement pas étranger à l'appellation "California" du spider 250 GT : d'origine milanaise, ami intime d'Enzo Ferrari, il participe largement et efficacement à la diffusion de Ferrari en Amérique du Nord, qui devient pour le constructeur italien un marché avec lequel le modèle va connaître une évolution parallèle à celle des versions compétition et un grand succès commercial auprès des plus exigeants amateurs fortunés. En tout, quarante sept exemplaires sont vendus en moins de deux ans dont curieusement 6 seulement en Californie. En réalité deux California de plus sont sorties des ateliers de Scaglietti à la même époque, un coupé " Boano " et un cabriolet Pinin Farina, rhabillés à la suite d'accidents. Et il convient bien sûr de ne pas oublier les 52 exemplaires sur châssis court qui ont pris la suite entre 1960 et 1962. Modèle exclusif et performant, le spider California garde une place à part dans la production Ferrari, car il réalise une synthèse inégalé entre les qualités des modèles de piste et ceux de route, les deux voies sur lesquelles Ferrari a appuyé son succès planétaire. De plus les carrosseries cabriolet de la marque sont particulièrement rares dans la production Ferrari, ce qui explique son succès grandissant au fil des décennies faisant aujourd'hui de la California la plus chère des Ferrari routières. Sur les 52 exemplaires produits sur châssis court, seuls 37 California sont sorties avec les phares carénées. Cette particularité est la plus recherchée aujourd'hui et ce, grâce à l'élégance supérieure qu'elle revêt.
Lorsqu'il se rend au Salon de l'Auto, à Paris en 1961, Gérard Blain est déjà un acteur de cinéma confirmé. Á 31 ans, il a déjà une vingtaine de films à son actif et une passion pour les cabriolets Ferrari. Il vient de faire reprendre sa Ferrari 250 GT Série 1 (la voiture du Salon de Paris 1957) par la Franco-Britannic Autos, l'importateur Ferrari, et s'intéresse de très près au magnifique Spider 250 GT California châssis court, de couleur bleu foncé, hard-top bleu foncé, intérieur simili noir, exposé sur le stand de ce même importateur Ferrari.
Ce châssis 2935GT, terminé le 27 septembre 1961, a été envoyé immédiatement chez l'importateur parisien pour le Salon qui a lieu du 5 au 15 octobre 1961. La première semaine du Salon sont exposées sur le stand de la Franco-Britannic une 250 GT Berlinette Lusso (#2917), une 250 GTE et une 250 cabriolet série II. La Ferrari 250 berlinette châssis court sera vendue dès le début du Salon et sera remplacée en deuxième semaine par cette Ferrari 250 California #2935. Après son achat par Gérard Blain, elle est immatriculée le 21 octobre 1961 à son nom et son adresse (9 rue de Siam, Paris XVIe arrondissement), sous le numéro 88 LR 75, 6 jours donc après la fermeture du Salon.
Alain Delon est de la même génération que Gérard Blain, et les voitures de sport font évidemment partie de son environnement de star. Séduit par la belle Ferrari de son ami, il lui achète et on la retrouve immatriculée 4452 MC, à Monaco donc. Une copie du titre de circulation monégasque au nom de l'acteur nous montre qu'il l'a immatriculée précisément le 23 mai 1963 en Principauté. Il est incroyable de découvrir que Marc Bouvot, fils du troisième propriétaire, a retrouvé les plaques originales 4452 MC que son père avait conservé après l'achat auprès d'Alain Delon.
A cette époque, après avoir été consacré par Plein Soleil et Rocco et ses frères, Alain Delon connaît une fantastique accélération de sa carrière d'acteur. Beau, séduisant, talentueux, il fait tourner les têtes et tomber les cœurs, et les producteurs profitent de cette fabuleuse image pour le faire tourner sans discontinuer. En 1963, il est avec Jane Fonda dans Les Félins, où René Clément l'entraîne dans une machiavélique machination. L'année suivante, on le retrouve avec Shirley MacLaine dans La Rolls Royce jaune où il séduit une riche et belle marquise. La Ferrari partage ces grands moments avec le célébrissime acteur et des photos le montrent au volant du Spider 2935GT, en compagnie des deux actrices, elles aussi des stars que le monde admire.
En 1964, Alain Delon et sa femme Nathalie partent en voyage en Californie. L'acteur fait envoyer la voiture à destination afin d'en profiter dans les rues de Los Angeles. C'est certainement à ce moment-là que les répétiteurs de clignotants sur les ailes avant ont été changés afin de correspondre aux normes américaines. Nous avons retrouvé sous le siège passager les répétiteurs ronds d'origine dans leur boîte ! Sur l'attestation d'assurance de l'époque, un document original fourni par le fils du troisième propriétaire, on remarque une adresse inscrite à la main indiquant une adresse à Beverly Hills. Sans doute l'acteur avait-il noté cette indication afin de la communiquer à son assureur. Sur une photo prise aux États-Unis en 1964, la Ferrari California est surprise devant une station d'essence, avec Nathalie Delon, pendant que son mari vérifie la pression des pneus et, sur un autre cliché, on aperçoit le couple à Los Angeles, en promenade à bord de sa voiture.
En juillet 1965, Alain Delon se sépare de la Ferrari California et en confie la vente à Michel Maria Urman Automobiles, 40 bis rue Guersant, Paris XVIIe, spécialiste de voitures de prestige. Elle est achetée le 2 août 1965 pour la somme de 30 000 francs par Paul Bouvot, alors que la voiture n'affiche que 37 000 km. Paul Bouvot dirige à cette époque le Centre de Style des Automobiles Peugeot, et son œil de styliste perçoit le caractère exceptionnel de la ligne de la California. Il confiera un jour à son fils : "Cette Ferrari est un chef d'œuvre ; elle est belle quel que soit l'angle sous lequel on la regarde, avec ou sans ses attributs". Il évoque bien sûr les pare-chocs, qui sont parfois démontés de la voiture comme le montrent des photos que nous a montrées son fils Marc Bouvot.
Paul Bouvot immatricule la Ferrari le 18 août 1965, sous le numéro 6101 RU 75. Pendant un an, il va parcourir quelque 25 000 km, ne se gênant guère pour se rendre au volant au Centre de Style Peugeot, ce qui fera grincer des dents certains dirigeants qui auraient préféré le voir arriver dans une plus classique Peugeot. Mais Paul Bouvot est un Ferrariste passionné. Ainsi, quand il vend le Spider California en mai 1966 à son quatrième propriétaire, M. Robert Cooper (un Canadien vivant à Paris), c'est pour acheter quelques mois plus tard une autre Ferrari 250GT California châssis court que son ami Jess Pourret lui propose. Mais c'est une autre histoire...
Robert Cooper gardera la voiture six mois, avant de la céder fin 1966 à un amateur de voitures de sport parisien qui en profitera jusqu'en octobre 1967.
L'avant-dernier propriétaire de 2935GT est un médecin parisien qui la gardera quatre ans jusqu'à son acquisition en novembre 1971 par Jacques Baillon. 2935GT rentre alors dans une collection prestigieuse commencée dans les années 1950 par Roger Baillon, son père. Jacques Baillon roulera très peu avec la Ferrari qui, comme la plupart de ses voitures, se retrouvera vite remisée à l'abri du temps et des intempéries.
Marc Bouvot, dont le père a acheté la Ferrari à Alain Delon en 1965, nous a permis de consulter ses documents originaux exceptionnels (plaques minéralogiques originales Monaco, certificats originaux d'assurance au nom d'Alain Delon, copie du titre monégasque, pochette originale en cuir). C'est également grâce à l'ouvrage de référence sur le Salon de Paris intitulé "Les Ferrari au Salon de Paris-1948 /1988" de Dominique Pascal, et avec la collaboration de Jess Pourret et Marc Rabineau, que nous avons pu constituer un dossier historique très complet.
L'avis des spécialistes
" Ce graal automobile se trouve aujourd'hui telle que nous l'avons découvert, le 30 septembre dernier, alors que nous ouvrions la porte du garage de la propriété. Protégée de toute humidité, elle nous fait front, recouverte d'un léger voile de poussière et de quelques piles de magazines et autres journaux. Elle a mieux résisté au poids des années qu'au poids du papier…son coffre s'en est incliné. Mais il ne s'agissait surtout pas d'y toucher tant cette particularité donne à la Belle toute son originalité, son exclusivité et son histoire unique. Chaque grain de poussière reste celui de tant d'années de stockage à l'abri des intempéries. Protégée de l'humidité, sa robe est saine, tout autant que son châssis. Les jours de portes, capot et coffre sont droits et d'origine. Lorsque vous fermez les portes, on perçoit ce bruit caractéristique d'une automobile préservée. Ses vitres latérales sont en plexiglas (serait-ce d'origine ?). Son intérieur est celui d'origine, avec sa sellerie noire en simili cuir. L'acquéreur qui se glissera derrière son volant prendra possession de la clef pour ouvrir la boîte à gants. Il y découvrira la paire de gants en cuir havane asséchée par le temps, déposé sur des vignettes automobiles des années 71 à 75, jamais collées sur le pare-brise. Lorsqu'il baissera le dossier passager, il glissera sa main dans le vide-poche pour y découvrir le manuel d'origine ainsi que les bons d'essence d'époque. Dans le vide-poches du dossier du fauteuil conducteur, il découvrira le double de clefs. En ouvrant le coffre, il découvrira deux circuits pour enfants, certainement cachés là par Jacques Baillon en vue de les offrir à ses enfants à Noël…ses enfants ne les reçurent jamais…oubliés au fond du coffre… A côté, un nécessaire de pharmacie d'époque encore dans son emballage plastique ainsi que plusieurs exemplaires du livre de Paul Frère "La conduire en compétition". La baie moteur elle semble ne jamais avoir bougée…jamais démontée, intacte avec ses deux bobines originales… rarissimes.
Cette automobile est une œuvre d'art, la dernière California châssis court phares carénés dans un état d'origine intouchée depuis 45 années, probablement jamais démontée. Elle est le graal des Spiders Grand Tourisme, la référence ultime de l'histoire de l'Automobile et LE plus beau cabriolet de la seconde moitié du XXe siècle. "
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Scuderia57
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- Inscription: Sam 22 Fév 2014 18:59
Dark a écrit:
Voilà du grain ....merci
Faute de blé on partage avec ce que l'on a
WORLD IN RED!
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Xaneaze
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Top ! Merci Scud !
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx
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Pat
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Dark
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- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Superbe... Quand je vois cette photo
Je suis nostalgique.... Tout ce que j'aime
Je suis Delon
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Dark
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Scuderia57 a écrit:
Dark a écrit:
Voilà du grain ....merci
Faute de blé on partage avec ce que l'on a
C'est Scud direct dans la foi....
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Dark
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- Inscription: Mar 31 Mai 2011 22:30
Pat a écrit:
pendant que d'autres se dorent la saucisse
Tu penses à conchita
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