La Grande Vague de Kanagawa

Modérateurs: Xaneaze, Antoine

La Grande Vague de Kanagawa
Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Jeu 28 Aoû 2014 12:30

Une antique rumeur est sortie de sa tombe
Une vague imposante s’élève et puis retombe
Un mouvement profond où l’air et l’eau se mêlent
Où l’air en mouvement est tout chargé de sel
Une menace qui gronde et enfle sans perdre haleine
Une onde en marche et qui grossit que rien ne freine
Une lame de fond puissante chargée de haine
Un tsunami que rien n’arrête et tout entraîne


Image



La Grande Vague de Kanagawa
Artiste Hokusai
Date 1830 ou 1831
Type Gravure sur bois nishiki-e
Technique Estampe japonaise
Dimensions (H × L) 25 7 × 37 91 cm ōban yoko-e
Localisation Metropolitan Museum of Art, New York
La Grande Vague de Kanagawa-oki nami-ura
littéralement Sous la vague au large de Kanagawa), plus connue sous le nom de La Vague2, est une célèbre estampe japonaise du peintre japonais spécialiste de l'ukiyo-e, Hokusai, publiée en 18303 ou en 1831Note 1 pendant l'époque d'Edo.

Cette estampe est l'œuvre la plus connue de Hokusai et la première de sa fameuse série « Trente-six vues du mont Fuji »Note 2, dans laquelle l'utilisation du bleu de Prusse renouvelait le langage de l'estampe japonaise. La composition de La Vague, synthèse de l'estampe japonaise traditionnelle et de la « perspective » occidentale, lui valut un succès immédiat au Japon, puis en Europe, où elle fut une des sources d'inspiration des Impressionnistes.

Plusieurs musées en conservent des exemplaires, tels que le musée Guimet, le Metropolitan Museum of Art, le British Museum, ou encore la Bibliothèque nationale de France ; ils proviennent généralement des grandes collections privées d'estampes japonaises constituées au XIXe siècle.

Description
La vogue des estampes ukiyo-e à l'époque de Hokusai[modifier
La Grande Vague fait partie de la série des Trente-six vues du mont Fuji ayant pour thème le mont Fuji. ici « Le Fuji par temps clair deuxième estampe de la série
Les estampes apparaissent au Japon d'abord sur des sujets religieux, au XIIIe siècle4, puis à partir du milieu du xviie siècle sur des sujets profanes : cette technique de gravure sur bois permet en effet, par le nombre de reproductions qu'elle autorise, une diffusion beaucoup plus large des œuvres qu'avec une peinture, dont il n'existe forcément qu'un exemplaire original.

Le développement de ces estampes profanes (dites ukiyo-e) à partir du xviie siècle accompagne la naissance d'une nouvelle classe sociale, la bourgeoisie marchande urbaine aiséeNote 3 qui apparait et se développe dès le début de l'époque d'Edo, lorsqu'à partir de 1600, le nouveau régime des shogun Tokugawa parvient à restaurer la paix dans l'ensemble du pays. Cette clientèle en plein essor devient extrêmement friande des estampes ukiyo-e, à la fois plaisantes à l'œil et d'un coût modique, y retrouvant en effet ses sujets favoris, des belles courtisanes du Yoshiwara jusqu'aux paysages pleins de poésie du Japon ancien, en passant par les lutteurs de sumo ou les acteurs de kabuki, si populaires.

La grande vague de Kanagawa est une estampe ukiyo-e, c'est-à-dire techniquement une estampe, imprimée sur papierNote
4 à l'aide de gravures sur bois réalisées par un graveur expérimenté d'après le dessin de l'artiste. Faisant appel à de multiples planches de couleurs différentes, elle appartient à la catégorie des « estampes de brocart »
: chaque partie colorée étant obtenue par l'application d'une planche de bois gravée particulière Note 5.

Par la description des activités quotidiennes de l'humble population des campagnes japonaises (charpentiers, tonneliers, bateliers, pêcheurs, …), la série d'estampes à laquelle appartient La Vague s'inscrit bien dans l'esprit des estampes japonaises ou estampes ukiyo-e (littéralement « images du monde flottant »), ayant pour thème les images du monde quotidien. Cependant, cette série est en même temps très novatrice dans l'évolution esthétique de l'ukiyo-e, car elle est en pratique la première grande série de meisho-e, c'est-à-dire de « vues célèbres » de paysage, cadrées ici en format « panoramique » horizontal. De fait, cette série est peut-être la première à effectuer une synthèse véritablement convaincante de l'ukiyo-e et des gravures de paysage occidentalesNote 6.

On ignore le tirage réel de la série, sans doute de l'ordre de quelques centaines dans sa première édition, auxquelles il faut adjoindre sans doute des tirages tardifs des planches originales, et de nombreuses regravures de l'œuvre jusqu'à aujourd'hui. Mais ce nombre somme toute réduit permit d'assurer à l'œuvre une notoriété sans aucun rapport avec celle à laquelle pouvait prétendre même la plus célèbre des peintures, à une époque où la reproduction photographique à grande échelle n'était pas de mise.
Pour réaliser La Vague, Hokusai fit appel aux techniques habituelles. Dans l'ukiyo-e de manière générale, l'artiste étant avant tout responsable de l'aspect artistique, dessin et choix des couleurs, pour un dessin de base (le shita-e, « l'image de dessous ») qui n'est que la première étape d'un processus mobilisant plusieurs intervenants (artiste, éditeur, graveur(s), imprimeur(s)). Ici, c'est à l'éditeur, Nishimuraya Yohachi (Eijudō) qu'échut le soin de graver les planches de bois de La Vague, puis de faire imprimer les différentes planches sur les feuilles de papier.



Planche de bois portant les traits de contours en cours de gravure : on voit que le shita-e, le dessin d'origine, collé sur la planche, est détruit par la gouge qui creuse le bois.
Hokusai dessina au pinceau un croquis de son dessin sur un papier mince et translucide, le washi (和紙, わし), papier fabriqué artisanalement au Japon avec de longues fibres de mûrier entrelacées, connu pour sa légèreté, sa flexibilité et sa solidité6. En matière d'estampe, le dessin initial est pratiquement toujours détruit par le processus de gravure 7. Mais ainsi les textures de l'estampe ne sont-elles pas uniquement le fait de l'artiste, et se trouvent enrichies par le grain du papier, la trace des fibres du bois de gravure, les stries de l'outil de l'imprimeur, le baren.

Cette façon de faire induit, pour toutes les estampes japonaises, qu'il n'y a pas d'« œuvre originale unique », mais une édition originale correspondant aux tirages effectués avant que l'usure du bois des diverses planches utilisées donne des traits moins nets et des repères de couleurs moins fiables, ce qui pouvait représenter de l'ordre de trois cents estampes. Le succès de cette édition pouvait comme dans le cas de celle-ci susciter des regravures ultérieures, mais effectuées sans la supervision de l'artiste, ces exemplaires ne sont donc pas des originaux.

Comme à l'ordinaire, une fois le dessin de l'estampe confié au graveur, celui-ci le colle à l'envers sur une planche polie de sakura, une variété de cerisier choisie pour sa dureté, permettant ainsi d'y graver des lignes très fines et de réaliser de nombreuses impressions. La planche est attaquée au canif en suivant les traits du dessin qui s'en trouve détruit ; les différentes surfaces sont creusées à l'aide de gouges, en respectant les reliefs, traits et aplats, nécessaires à l'impression. Le graveur réalise d'abord le « bois de traits », c'est-à-dire la planche portant les contours du dessin, le texte des légendes et la signature, puis les « bois de teinte », les planches correspondant chacune à un relief et à une couleur à imprimer en aplat. Une fois réalisé, le jeu de planche est confié à l'imprimeur8.

Pour colorier La Vague, l'imprimeur utilisa des pigments traditionnels dilués à l'eau. Le noir est à base d'encre de Chine, le jaune à base d'ocre jaune et le bleu est un bleu de Prusse, nouvellement importé des Pays-Bas et très à la mode alors. Pour commencer, l'imprimeur utilisait la planche de traits sur laquelle il étalait une couche de bleu puis une couche de colle de riz servant de liant, les mélangeant à l'aide d'une brosse. Il appliquait ensuite une feuille de papier humidifiée sur la planche en la calant de façon précise dans les marques des kento, et la frottait au verso d'un mouvement régulier à l'aide d'un tampon appelé baren. Ce frottement contre les motifs gravés recouverts de pigment permettait la bonne répartition de la couleur sur le papier. L'imprimeur répétait l'opération autant de fois qu'il voulait produire d'estampes, puis il passait aux différents bois de teinte, des plus claires aux plus sombres, l'impression des différentes couleurs d'un estampe se faisant toujours dans un ordre précis, pouvant impliquer jusqu'à une dizaine d'impressions successivesNote 7, en commençant par le noir9.

Selon la tradition, La Vague aurait été imprimée en huit passages : les contours du dessin et les surfaces teintées au bleu de Prusse, surfaces qui paraissent par contraste presque noires, puis le jaune léger des barques, le jaune du ciel, le dégradé gris clair du ciel et le gris des barques. Venaient ensuite les zones bleu clair, puis d'un bleu plus dense. Enfin l'estampe était achevée avec le noir du ciel et du pont d'une des barques. Lors de chaque opération, la crête des vagues, l'écume, les visages des marins, et les neiges du Fuji, restaient en réserve, ce qui leur confère le blanc éclatant du papier d'origine. Ainsi, avec trois pigments (noir, jaune et bleu), Hokusai réalise une image colorée et contrastée8.

D'un tirage à l'autre on observe des différences de hauteur et de densité du ciel noir autour du Fuji. Hokusai qui avait été graveur pendant son adolescence suivait attentivement l'impression de ses estampes :

« Des gris trop appuyés rendraient l'estampe moins plaisante, dites je vous prie aux imprimeurs que le ton pâle doit ressembler à une soupe de coquillage. En revanche, s'ils éclaircissent trop le ton sombre, ils ruineraient la force du contraste. Aussi faut-il expliquer que le ton soutenu doit avoir une certaine épaisseur, comme la soupe au pois8. »

L'image
Cette estampe est une estampe yoko-e, c'est-à-dire des images en présentation « paysage », donc disposées horizontalement, au format ōban5 ; elle mesure environ 25 cm de hauteur sur 37 cm de largeurNote 8.

Le paysage est composé de trois éléments : la mer agitée par la tempête ; trois bateaux ; une montagne — il est complété par la signature nettement visible en haut et à gauche. Pour Alain Jaubert, dans son document Palettes, la composition comporte quatre plans : au premier plan une vague s'amorce sur la droite; au deuxième plan, une vague plus grande s'élève, écumante; au troisième plan, une vague immense commence à déferler; le mont sacré n'apparaît qu'en arrière-plan, comme élément central et décoratif, il est légèrement excentré vers la droite, enneigé il contraste avec un ciel d'horizon nuageux8.
Le mont Fuji à l'arrière-plan fait écho à la petite vague du premier plan.
La montagne à l'arrière-plan est le mont Fuji, sujet emblématique de la série meisho-e des Trente-six vues du mont Fuji, qui a pour thème cette montagne, la plus haute du Japon, dont le sommet enneigé est visible l'hiver depuis plusieurs provinces du centre. Cette montagne exerce depuis toujours une certaine fascination, elle est un lieu de pèlerinage de sectes shintoïstes et un site de méditation bouddhiste, et reste l'un des symboles du Japon moderne8. Le Fuji est souvent considéré comme un symbole de beauté10 et Hokusai l'a utilisé, comme élément principal ou secondaire dans de nombreux tableaux
Les bateaux
Cette estampe est caractéristique de l’ukiyo-e, « images d’un monde éphémère et flottant » : Hokusai saisit l’instant où la vague gigantesque menace d’engloutir les vulnérables embarcations dont l’existence éphémère est soumise au bon vouloir de la nature toute puissante.
La scène représente trois barges prises dans une forte tempête. Les esquifs sont des Oshiokuri-bune11, bateaux rapides qui servaient à transporter par mer du poisson des villages de pêcheurs des péninsules d'Izu et de Bōsō vers les marchés aux poissons de la baie d'Edo5. Ce transport de marchandises se veut probablement être le symbole d'une scène du quotidien du Tokyo du xixe siècle12. En effet, comme son titre l'indique, la scène se déroule dans la préfecture de Kanagawa, située entre Tokyo au nord, les reliefs du mont Fuji au nord ouest, la baie de Sagami au sud et la Baie de Tokyo à l'est. Les barques, orientées vers le sud ouest, reviennent donc à vide de la capitale. Il y a huit rameurs par embarcation, cramponnés à leur rames qu'ils ont pris le soin de relever. Deux passagers supplémentaires sont à l'avant de chaque bateau, ce qui représente un total de trente hommes. Les barques font environ 12 mètres de long, par comparaison, on peut estimer que la vague mesure de 14 à 16 mètres de hauteur. Les marins sont pris dans une forte tempête, peut-être un typhon, ils ont peu de chances d'en réchapper8.

La scène a lieu en pleine mer, au sud de la baie de Tokyo, au large de Kanagawa, à 90 kilomètres environ à l'ouest du mont Fuji8.

La mer et ses vagues
Détail de la crête de la Grande Vague et de ses « griffes » d'écume.
La mer est l'élément dominant de la composition qui s'articule autour de la forme d'une vague, qui se déploie et domine toute la scène avant de s'abattre.

La grande vague, en cet instant, réalise une spirale parfaite dont le centre passe au centre du dessin8.

La signature
Signature de Hokusai à gauche du cartouche.
La Grande Vague de Kanagawa porte deux inscriptions. Sur la première, qui représente le titre de la série et du tableau, située en haut à gauche dans un cartouche rectangulaire est écrit : « 冨嶽三十六景 / 神奈川沖 / 浪裏 » qui signifie « Fugaku sanju-rokkei / Kanagawa-oki / nami-ura », « Trente-six vues du mont Fuji / au large de Kanagawa / Sous la vague »5. Sur la seconde, qui représente la signatureNote 9, située en haut à gauche de l'estampe, sur la gauche du cartouche, est écrit : « 北斎改為一筆 », signifiant « Hokusai aratame Iitsu hitsu »5, « (peint) de la brosse de Hokusai changeant son nom en Iitsu »8.

Enfant de très modeste origine, sans identité, puisque son premier pseudonyme, Katsushika, lui vient de la région agricole où il est né, Hokusai utilisera au moins cinquante-cinq autres noms tout au long de sa carrière ; ainsi, il ne commençait jamais une nouvelle période de travail sans changer de nom, abandonnant ses anciens noms à ses élèves13. Aussi signa-t-il les quarante-six estampes composant les Vues du mont Fuji, non en fonction de l'œuvre dans sa globalité, mais en fonction des différentes périodes de travail que cette œuvre représenta pour lui. Hokusai utilisa quatre signatures différentes pour cette série : « Hokusai aratame litsu hitsu », « zen Hokusai litsu hitsu», « Hokusai litsu hitsu » et « zen saki no Hokusai litsu hitsu »14.

L'analyse de l’œuvre
Hokusai réunit et assemble dans ce tableau différents thèmes qu'il apprécie particulièrement. Le Fuji représenté comme une pointe bleue et blanche ressemble à une vague, faisant écho à la vague du premier plan. L'image est tissée de courbes : surface des eaux qui se creuse, rides s'incurvant à l'intérieur des vagues, dos des lames et pentes du Fuji. Les courbes de l'écume de la grande vague engendrent d'autres courbes qui se divisent à leur tour en une multitude de petites sous vagues répétant l'image de la vague mère. Cette décomposition en fractale peut être considérée comme une illustration de l'infini8. Les visages des pêcheurs forment des taches blanches, auxquelles font écho les gouttelettes d'écume que projette la vague.

Dans une approche purement subjective de l'œuvre, cette vague est parfois présentée comme un tsunami ou une vague scélérate ; mais on la décrit aussi comme une vague monstrueuse et fantomatique, au squelette blanchâtre15, menaçant les pêcheurs de ses « griffes » d'écume16 ; cette vision fantastique de l'œuvre rappelle que Hokusai est un des maîtres du fantastique japonaisNote 10, comme le montrent les fantômes qui hantent les carnets des Hokusai Manga. De fait, l'examen de l'écume de la vague à gauche évoque beaucoup plus des mains griffues prêtes à s'emparer des pêcheurs que la frange blanche d'une vague ordinaire, telle qu'on peut la voir à droite de l'estampe. Dès les années 1831-1832, à peine deux ans après La Grande Vague, Hokusai fera d'ailleurs appel aux thèmes surnaturels de manière beaucoup plus explicite, avec sa série Hyaku monogotari (« Cent contes (de fantômes) »

Cette image rappelle bien d'autres œuvres de l'artiste. La silhouette de la vague évoque un dragon géant, dragon que Hokusai dessine souvent, notamment celui du Fuji. La vague est comme la mort fantôme perchée au-dessus des marins condamnée, elle dresse ses bras, ses plis et ses replis, comme le fait avec ses tentacules la pieuvre, un animal qui hante Hokusai aussi bien dans ses mangas que dans ses images érotiques. On retrouve d'autres analogies, les éclats de l'écume deviennent des becs, des serres d'oiseaux de proie, des mains aux doigts crochus, des crocs, des mandibules d'insecte, des mandibules acérés8.



La Vague réduite aux deux formes symétriques emboîtées, qui s'opposent et se complètent comme le Yin et le Yang.
Le travail sur la profondeur spatiale et la perspective (uki-e) est également à noter2, avec le fort contraste entre l'arrière-plan et le premier plan : les deux grandes masses visuelles qui occupent l'espace, la violence de la grande vague qui s'oppose à la sérénité du fond vide12, peuvent faire penser au symbole du yin et du yang. L'homme, impuissant, se débat entre les deux. On peut donc y voir une allusion au taoïsme, mais également au bouddhisme - les choses fabriquées par l'homme sont éphémères à l'image des barques emportées par la vague gigantesque - et au shintoïsme - la nature est toute puissante18,19.
L'« opposition complémentaire » du Yin et du Yang20 se traduit également au niveau des couleurs : le bleu de Prusse s'oppose ici au jaune rosé de l'arrière-plan, qui en est la couleur complémentaire. La symétrie de l'image est donc quasi parfaite, tant au niveau des formes que des couleurs.


Hokusai
Hokusai

Description de cette image, également commentée ci-après
Autoportrait, Musée du Louvre
Données clés
Naissance 23 novembre 1760
Edo
Décès 10 mai 1849
Edo
Nationalité Japonais Drapeau du Japon
Activités peintre
Mouvement artistique Japonisme Ukiyo-e
Œuvres réputées
Trente-six vues du mont Fuji
La Grande Vague de Kanagawa

Katsushika Hokusai (葛飾 北斎?), né le 31 octobre 1760 (date non assurée) – mort le 10 mai 1849, connu plus simplement sous le nom de Hokusai (北斎), ou de son surnom de « Vieux Fou de la peinture », est un peintre, dessinateur spécialiste de l’ukiyo-e, graveur et auteur d'écrits populaires japonais. Son œuvre influença de nombreux artistes européens, en particulier Gauguin, van Gogh et Claude Monet, voire le mouvement artistique appelé japonisme. Il signa parfois ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyōjin, « le Fou de dessin ». Il est parfois vu comme le père du manga, mot qu'il a inventé et qui signifie à peu près « esquisse spontanée »1.
Fichiers joints
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Antoine Hors ligne


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Messagede Antoine » Jeu 28 Aoû 2014 23:06

Image
A voir...
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...


Xaneaze Hors ligne


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Messagede Xaneaze » Ven 29 Aoû 2014 23:12

Antoine a écrit:
Image
A voir...


A lire aussi ;)

En tt cas, je me demande où Dark va nous chercher desa rticles comme cela :)
Tjs au top amigo !
"Un palmarès se construit sur la passion des autres, on dépend de l'anonymat et de la passion partagée d'une écurie...." Jacky Ickx


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Messagede Dark » Ven 29 Aoû 2014 23:45

Xaneaze a écrit:
Antoine a écrit:
Image
A voir...


A lire aussi ;)

En tt cas, je me demande où Dark va nous chercher desa rticles comme cela :)
Tjs au top amigo !



j ai acheté a ajaccio une table et une lampe ....de la vague ...

cette estampe qui etait accrochée au dojo du portail rouge ecole d'aikido st etienne

m'a toujours fasciné.....
Image


Antoine Hors ligne


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Messagede Antoine » Sam 30 Aoû 2014 00:44

Tu fais marcher le commerce local...
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...


Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Sam 30 Aoû 2014 05:04

Antoine a écrit:
Tu fais marcher le commerce local...


..c'est que l'on trouve de si belles choses en corse


Pat Hors ligne


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Messagede Pat » Ven 10 Fév 2017 19:50

L'un de mes tableaux préférés.

Il y a, depuis que j'ai quitté le domicile parental, toujours une reproduction de ce tableau chez moi.

Hokusaï si l'on veut bien lui garder ce nom car l'artiste en a utilisé plusieurs dizaines pour signer ses œuvres, a notamment fortement influencé les peintres français...
Et tout particulièrement cette "vague" à qui l'on prête une influence sur Claude Debussy et son œuvre "La Mer" ou la littérature avec Der Berg de Rainer Maria Rike.

Monet est, peut-être, le plus sensible au travail du japonais.
Cette estampe appartient à une série de trente six vues du mont Fuji (j'en possède une douzaine...) et la thématique est le renouvellement d'une œuvre sous des vues différentes en fonction des saisons ou de la perspective.

Il fit l'objet d'une magnifique exposition au Grand Palais fin 2014.

Plusieurs musées en possèdent un exemplaire, parmi lesquels le Met : le Metropolitain Museum of Art. Si vous n'avez pas eu le bonheur de visiter ce sublime musée à New-York je vous renvoie aux images de l'excellent remake de l'affaire Thomas Crown.

Par chance le Met vient d'autoriser la diffusion de plusieurs centaines de milliers de ses œuvres en haute définition.
Vous pouvez les reproduire à loisir sans risque de "fausseté" et voir poindre un huissier de "justesse"...
Perpétrant ainsi l'idée des musées anglo-saxons et même d'une institution privée comme le Met, que "la mission principale d'un musée est d'être ouvert et accessible à tous ceux qui souhaitent étudier et apprécier les œuvres d'art"...

Le tarif d'entrée de nos musées nous expliquent bien que le concept n'est pas français !

Vous pouvez vous en donner à cœur joie pour vos téléchargements et toutes utilisations ici :

http://www.metmuseum.org/art/collection

Quant à l'estampe qui nous submerge ici, elle est là :

http://www.metmuseum.org/art/collection ... amp;pos=72


Dark Hors ligne


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Messagede Dark » Ven 10 Fév 2017 21:30

Merci pour les lien et l’explication

j’étais sur que cette oeuvre te donnerait du Vague à l’âme..... :mrgreen:


Antoine Hors ligne


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Messagede Antoine » Dim 12 Fév 2017 21:12

J'aime pas la grande vague
Antoine. L'homme est la pièce rapportée de la Nature : il passe son temps à mesurer...


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Messagede Dark » Dim 12 Fév 2017 22:10

Antoine a écrit:
J'aime pas la grande vague




Toi tu as encore fumer la moquette ce soir ....



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